Translation for "décharge" to spanish
Translation examples
— À propos de la décharge ?
–¿Es sobre el vertedero?
Dans ce creux de terrain il y avait une décharge – pas la décharge officielle du canton, mais une décharge sauvage, qu’avaient utilisée les paysans du coin.
En esta hondonada había un vertedero, no el vertedero oficial del municipio, sino un vertedero informal que había creado la gente del campo.
Les décharges sont importantes.
Los vertederos son importantes.
Il est au fond du fleuve, ou dans une décharge.
Está en el río o en un vertedero.
Pourtant il s’agit encore d’une décharge.
No obstante, también es un vertedero.
cet endroit n’est qu’une décharge, un cul-de-sac.
este lugar no es más que un vertedero.
Dud aimait sa décharge.
A Dud le gustaba el vertedero.
Nous concevions et gérions des décharges.
Diseñábamos y gestionábamos vertederos.
Il pue lui-même comme une décharge municipale.
Hiede como un vertedero municipal.
— On m’a testée, moi aussi, à la décharge.
—A mí también me han hecho los análisis, en el vertedero.
les batteries de sa haine lanceraient leur décharge.
podría tirar el camuflaje, y ¡bang!, soltar las baterías de su odio.
Il suffisait qu’un vieux comme Peret tirât sur la corde pour décharger les quinze fusils, au jugé, contre la zone d’intrusion.
Bastaba que un viejales como Peret tirara del cordel para descargar los quince fusiles, a bulto, contra la zona de intrusión.
Je passai quelques heures à ramasser toutes ces preuves du passage de l’homme, interrompant régulièrement ma collecte pour transférer les ordures collectées dans une décharge à Stanville.
Me pasé un par de horas recogiendo las latas y otros restos de humanidad, saltando, de vez en cuando, a un contenedor de Stanville para tirar la basura.
On a déchargé par terre tout ce qu’on avait comme récipients et on a emmené les deux chevaux avec nous et lui et le Delaware ils ont commencé à traîner les paniers et les sacoches le long de ce petit ruisseau.
Descargamos todas las cosas en el suelo y nos llevamos los dos caballos y él y el delaware empezaron a tirar de los cuévanos y las alforjas riachuelo arriba.
Là, les bateaux furent remis à l’eau, les pierres de nouveau embarquées. Lewydd et ses hommes faisaient cela depuis cinq ans. Cinq ans qu’ils levaient, hissaient, poussaient et suaient. Maintenant, cette lourde tâche tirait à sa fin. Trois jours furent nécessaires pour décharger tous les traîneaux et déplacer toutes les pierres sur les bateaux, mais la manœuvre fut enfin accomplie et n’aurait plus jamais à l’être.
Una vez allí alzaron las embarcaciones de las narrias y las botaron de nuevo para volver a colocar las piedras sobre ellas. Lewydd y sus hombres llevaban haciéndolo cinco años. Cinco años de levantar y tirar de palanca, de arrastrar y sudar, y ahora la gran tarea estaba a punto de ser culminada. Les llevó tres días trasladar las piedras de las narrias a las embarcaciones, pero al cabo concluyeron el trabajo y ya no tendrían que volver a hacerlo nunca más.
Lui, Ange, le pauvre barbot de Marseille, l'enfant perdu de la rue Loubon, même s'il était le plus taré des Peu-Ceu-Deu-Feus, il voyait bien qu'aucune offensive ne rimait à quoi ce soit, sinon avec contre-offensive, histoire de saler la note, et il s'était enfin rendu à l'évidence, comme n'importe qui avant lui, que cette guerre ne finirait jamais, simplement parce que personne n'était plus capable de battre personne, sauf à jeter armes et canons à la première venue des décharges publiques pour régler ça au cure-dents.
Él mismo, Ange, el pobre chavalín de Marsella, el niño perdido de la rue Loubon, incluso siendo el más tarado de la clase, bien veía que las ofensivas sólo rimaban con contraofensivas, y finalmente, como cualquiera antes que él, se había rendido a la evidencia de que aquella guerra no acabaría nunca simplemente porque nadie era capaz de derrotar a nadie, a menos que se decidieran a tirar armas y cañones al basural más cercano y arreglar el asunto con palillos de dientes.
Que diriez-vous si vous étiez bien tranquille, dans une cave que vous avez louée en toute légalité, et que, à l’heure de Cendrillon, minuit, tandis qu’on décharge en toute harmonie deux camions qui contiennent des mitrailleuses, des grenades et des mortiers, et qu’on les échange contre des paquets de cocaïne très bien emballés, dans leur enveloppe plastique intacte, à la pureté garantie par un chimiste compétent, diplômé de l’université de Guadalajara – le tout très légal, donc, en toute confiance, ceux d’Acapulco comptent les dollars et les gringos pèsent la coke – débarquaient dix mille mariachis qui jouent El son de la negra, et qu’un putain de borgne fou commençait à tirer de tous les côtés ?
¿Qué diría usted si cuando está muy tranquilo, en el interior de una bodega que ha alquilado legalmente y siendo la hora de cenicienta, las doce de la noche, mientras muy armoniosamente se descargan dos camiones con ametralladoras y granadas y morteros, y se cambalachean por unos paquetes de cocaína muy bien hechos, con sus plásticos intactos, y la pureza garantizada por un químico competente, que se tituló en la Universidad de Guadalajara; todo muy legal, pues, sin desconfianzas, y los acapulqueños cuentan los dólares y los gringos pesan la coca, entonces, llegan diez mil mariachis tocando El son de la negra, y un pinche tuerto loco comienza a tirar tiros para uno y otro lado?
Je dévale les étages, parti pour un voyage au centre de la terre, où une odeur de peinture devient plus prononcée, et dépasse un ouvrier sur un escabeau : « Hé, mollo, mon gars, vous allez déraper et vous fracasser le crâne ! » J’arrive devant une porte indiquant « SORTIE DE SECOURS », dont la petite lucarne noire de poussière donne sur un quai de déchargement souterrain, ce qui signifie que je suis à l’arrière du bâtiment au lieu d’être devant, et puis, de toute façon, la porte est verrouillée : pourquoi je n’ai pas attendu l’ascenseur, bordel ? Je traverse en vitesse le couloir de service, et m’arrête en dérapant devant l’écriteau « ACCÈS RDC », mais qu’est-ce que c’est que cette certitude de ne plus uniquement me trouver dans un dédale de couloirs et de portes, mais aussi de décisions et de priorités, d’y déambuler non pas depuis une minute, mais depuis des années, et d’avoir emprunté de mauvais détours il y a des siècles, et de ne plus être en mesure de rebrousser chemin.
Allá voy, hacia abajo, piso tras piso, en mi viaje al centro de la tierra, el olor de la pintura cada vez más intenso, dejo atrás a un decorador sobre una escalera de mano («¡Coño, tío, tranquilo, que como des un resbalón te vas a abrir la cabeza!»), llego a una puerta marcada como SALIDA DE EMERGENCIA con una ventanita mugrienta que da a una zona de carga subterránea, así que estoy en la parte trasera del edificio en lugar de en la parte frontal, que es donde quiero estar, y la puerta está cerrada, ¿por qué no esperaría el puñetero ascensor? Me lanzo por un paso de abastecimiento, dejando atrás un cartel que pone ACCESO A PLANTA BAJA, y de repente me aguijonea la certidumbre de estar en un laberinto no solo de curvas y puertas sino también de decisiones y prioridades, de llevar en él no solo un par de minutos sino años, siglos, de que hace unos cuantos años me equivoqué en alguna curva y ahora no puedo rectificar, y me estrello contra una puerta que pone ACCESO, giro el pomo y empujo pero no se abre, claro, porque se supone que tienes que tirar, así que tiro… ¿Quééé?
de nouveau dans le sud de Charleston, ville « monstre » pour Seldon à cause des vapeurs fuligineuses qui nimbaient les zones de fret et d’entrepôts, et les longs toits sombres des usines noires de suie ; deux fois aux abords de Charleston, capitale de l’État. Là, vers minuit, pour appeler la dépanneuse, mon père dut franchir une voie ferrée à pied et descendre une décharge jusqu’à un pont sur un fleuve avec des péniches de charbon, des dragueurs, des remorqueurs ; il cherchait un boui-boui nanti d’un téléphone à pièces, ayant laissé les deux garçons tout seuls dans la voiture, sur la route qui longeait le fleuve, en face de la zone chaotique de l’usine – bicoques, baraques, cabanes en tôle, bennes de charbon, grues, palans, tourelles au squelette d’acier, fours électriques, forges rugissantes, cuves trapues, hautes barrières anticycloniques –, usine qui, à en croire les panneaux larges comme des réclames, était la plus grande fabrique de haches, hachettes et faucilles du monde.
otra vez en Charleston Sur, la ciudad que le pareció a Seldon «un monstruo» debido al vapor y el humo que trazaba espirales sobre las zonas de carga, los almacenes y los largos y oscuros tejados de las factorías ennegrecidas por el hollín, y otras dos veces en las mismas afueras de la capital del estado, Charleston. Allí, alrededor de medianoche, para poder pedir una grúa por teléfono, mi padre tuvo que cruzar a pie un terraplén de ferrocarril y luego bajar por una colina de chatarra hasta un puente tendido sobre un río en el que se alineaban gabarras para el transporte de carbón, dragas y remolcadores, en busca de un tugurio a orillas del río que tuviera teléfono público, y entretanto nos dejó a los dos muchachos solos en el coche, en la carretera que corría paralela al río y en cuya ribera opuesta se alzaba una fábrica que era un amasijo interminable (cobertizos y casuchas, edificios de plancha de hierro, vagonetas abiertas para acarrear carbón, grúas y plumas de carga y torres de armazón de acero, hornos eléctricos y forjas rugientes, achaparrados tanques de almacenamiento y altas cercas de alambre), una fábrica que era, si se daba crédito a un letrero del tamaño de una valla publicitaria, «La fábrica de hachas, hachuelas y guadañas más grande del mundo».
La cour ressemblait à une décharge.
Aquel lugar parecía un basurero.
— On surnomme la décharge « le Secteur de la disparition ».
—Al basurero lo llamamos «la calle de la Desaparición».
nouveau-nés jetés dans les décharges ;
los bebés arrojados, recién nacidos, a los basureros;
De là lusine et les terrains vagues et les décharges n/ étaient pas visibles !
Desde ella no eran visibles la fábrica ni los solares ni los basureros;
— La décharge produit du méthane, expliqua Hydt.
—El basurero produce metano —explicó Hydt—.
Personne n’aurait l’idée d’enlever cette décharge de là.
A nadie se le ocurre quitar de ahí ese basurero.
On trouvait régulièrement ce genre de morceaux de viande dans la décharge.
Por el basurero siempre había trozos de carne como ésa.
De là, on voyait bien la décharge d’ordures, à cent mètres.
Desde arriba se veía el basurero, a cien metros.
— Si je ne me trompe pas c’est la colline de Versailles, la vieille décharge ;
—Si no estoy mal, esa es la colina de Versalles, el viejo basurero;
Elle devait se décharger de son fardeau et trouva pour cela l’agence d’une grande banque. D’ordinaire, une transaction en liquide était accueillie par des haussements de sourcils, mais, dans le cas actuel, c’était coutumier.
Una sucursal de un banco fiable le ofreció una oportunidad para deshacerse de su carga. Normalmente, una transacción con dinero en metálico haría que la miraran con mala cara, pero en este caso era algo corriente.
Enfin il fallait se harnacher avec les différentes pièces de l’armure capable de dévier un tir d’arme à haute vélocité ou d’encaisser l’énergie d’une décharge laser.
Y, por último, iban varias piezas de armadura blindada y ajustable capaces de desviar disparos de fusil de alta velocidad y de liberar sus capas externas para deshacerse de la energía de un láser.
Qu’avez-vous fait là-bas ? Il avait passé tant de mois à s’efforcer de ne pas évoquer Miller, à ne rien révéler à personne… À part Naomi, et même alors il s’était senti coupable de lui imposer le fardeau de ce mystère. D’un côté, l’occasion de se décharger de son secret l’attirait comme la gravité.
¿Qué hacía ahí? Llevaba muchos meses intentando no hablar sobre Miller, no decirle nada a nadie. Menos a Naomi, y se había sentido culpable por poner sobre sus hombros el peso de aquel misterio. Por una parte, la posibilidad de deshacerse de él lo atraía como la gravedad, pero por otra…
il était sec et musclé, mais le gitan n’avait pas lâché son bâton. De toutes ses forces, il l’enfonça dans le ventre de son adversaire. Celui-ci en eut le souffle coupé et l’étau de son bras se relâcha, tandis que Coram ressentit un choc, comme une décharge électrique, lorsque l’hyène réussit enfin à se débarrasser de Sophie à force de la secouer en tous sens.
Era enérgico y musculoso, pero Coram, que aún tenía el palo en la mano, lo golpeó con todas sus fuerzas en la barriga. El hombre aflojó la presión, tosiendo. Entonces Coram advirtió horrorizado que la hiena había conseguido deshacerse de Sophie, arrancándole un retazo de pellejo entre sus brutales dientes.
Comme le prix d’enfouissement dans les décharges dépassait les cent dollars par tonne, en 1990 se débarrasser de ces couches à usage unique coûtait aux Américains trois cent cinquante millions de dollars par an. Pour chaque dollar dépensé par les parents pour ces couches jetables, d’autres contribuables devaient payer plus de dix cents en subvention dissimulée.
Como el precio por rellenar tierras con desechos superó los cien dólares la tonelada, en 1990 los norteamericanos debían pagar trescientos cincuenta millones de dólares al año solamente por deshacerse de los pañales de un solo uso, así que por cada dólar que los padres se gastaban en pañales desechables, otros contribuyentes pagaban más de diez centavos en subvenciones ocultas.
Les kilomètres et les kilomètres de docks et de quais pourrissants étaient le territoire d’élection des plus occultes des transactions clandestines. Les seuls habitants qui élisaient domicile sur le front de mer étaient les trafiquants de Sang ou les trafiquants d’oiselettes, ceux qui les exploitaient, ceux qui préféraient avoir tout l’océan en guise de décharge publique ou, tout simplement, ceux qui trouvaient que nager le long de la côte ou dans le fouillis des canaux pour se rendre d’un lieu à un autre était plus confortable que d’essayer de marcher en se servant de membres qui avaient commencé une évolution à rebours.
los dos kilómetros de muelles y malecones que se pudrían cara al mar sólo veían pasar las clases de comercio más furtivas, y los ciudadanos que preferían vivir frente al mar se dedicaban al tráfico de Sangre, o al de chicas birdy, o robaban a los que lo hacían, o les gustaba disponer de todo un océano para deshacerse de objetos inconvenientes, o simplemente preferían nadar por la zona portuaria o por la red de canales en vez de tratar de caminar con miembros que habían empezado a retroceder en la evolución, hacia una forma de vida más sencilla.
La première fois que j’ai baisé, pourquoi pas, oui, pas de problème, sa petite culotte… La première chose qui me revient, c’est elle en train de faire glisser sa culotte sur ses reins… le regard par en dessous qu’elle me jetait à travers ses cheveux lui tombant devant le visage, j’étais hypnotisé, je n’avais jamais vu une femme se déshabiller… sauf dans les films, bien entendu… mais à l’époque il était exclu de voir à l’écran une femme retirer vraiment sa culotte, d’ailleurs je ne suis pas sûr d’avoir jamais… je veux dire qu’on voit par exemple le slip projeté à travers la chambre ou bien gisant sur le tapis, en gros plan, mais pas la femme l’enlever vraiment… c’est peut-être une action trop ordinaire, trop gauche, difficile à faire de façon gracieuse ou érotique, se baisser, se courber, se tenir en équilibre sur une jambe puis sur l’autre… Les strip-teaseuses ont toujours un système de bouton-pression ou de velcro pour pouvoir envoyer ça promener d’un seul geste… hé hé, la fille dans cette boîte à Soho comment ça s’appelait déjà qui avait retiré son string avant son soutien-gorge… elle avait fait ça sans y penser, elle pensait à autre chose, elle rêvassait, c’était le milieu de l’après-midi, une heure creuse, guère de clients, Dieu sait ce que je fichais là, peut-être tuer le temps entre deux rendez-vous, ou bien un peu beurré, allumé en sortant d’un déjeuner d’affaires, je ne me souviens plus, toujours est-il qu’on était là avec une demi-douzaine de branleurs solitaires affalés sur nos fauteuils dans la pénombre violacée, à mater cette fille sous le faisceau d’un projecteur qui exécutait son numéro comme une somnambule, qui épluchait son costume morceau par morceau tout en bougeant les pieds et en tortillant des hanches au rythme d’une musique disco, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus sur elle que son soutien-gorge et son string… après quoi, distraitement, elle a retiré le string avant le soutif, hé hé… et nous les mecs dans la salle on a tous sursauté comme sous l’effet d’une petite décharge électrique… le visage de la fille a exprimé un embarras extrême, elle a marqué un temps d’arrêt dans sa danse et perdu le tempo en se rendant compte de ce qu’elle venait de faire, elle a rougi, réellement rougi, et elle a marmonné « Excusez-moi », les premiers mots qu’elle prononçait sur cette estrade ou sur toute autre, sans doute, une strip-teaseuse ne parle jamais, puis elle a remis son string en place et poursuivi son numéro de robot… Oui, de robot, si on arrivait à loger le hardware dans une enveloppe convaincante de chair synthétique il serait relativement facile de fabriquer un robot effeuilleuse, quoi, ce serait si simple à programmer… Mais pendant un instant, rien qu’un instant, elle avait eu l’air d’un être humain, imprévisible, faillible, vulnérable… quelqu’un a lâché un rire dans la pénombre, une espèce d’aboiement qui a entraîné des gloussements en chaîne parmi les rares spectateurs, et l’ambiance d’érotisme, d’onanisme morose a été rompue… Car le protocole du striptease est strict, il impose un certain ordre dans le dévoilement des parties du corps… en portant atteinte au cadre établi de la scène, tout écart la fera paraître naturelle… comme un simple déshabillage chez soi pour se mettre au lit… chacun se déshabille à sa façon, dans un ordre qui lui est propre, et il lui arrive d’en changer si ça l’arrange… Carrie, par exemple, elle enlève parfois son slip avant son soutien-gorge et elle se balade comme ça dans la chambre si elle s’apprête à se servir du bidet, enfin c’est ce qu’elle faisait avant, maintenant c’est rare qu’elle se promène à poil, elle ne tient pas à exhiber son embonpoint… Martha avait retiré sa culotte en dernier, mais c’était une sorte de strip-tease qu’elle pratiquait devant moi, sans me quitter du regard, jouissant du pouvoir qu’elle exerçait… j’étais assis sur le lit avec une érection grosse comme l’Everest sous mon slip, les yeux écarquillés, le souffle coupé, la bouche sèche, la gorge nouée… Je guettais les bruits du dehors, même si j’avais vu Tom Beard se tirer ce matin-là au volant de sa vieille camionnette avec Sol occupant la place du passager et la remorque remplie de brebis guettées par le retour d’âge qu’il allait fourguer à la foire… oui, même si je savais qu’il ne rentrerait que tard dans la soirée, je craignais quand même qu’il arrive quelque chose, une panne, un accident, à cause de quoi il reviendrait inopinément… « T’inquiète pas, chéri, avait-elle dit en m’entraînant par la main hors de la cuisine vers l’escalier, on entend venir les voitures à des kilomètres, et les grincements de cette vieille grille réveilleraient un mort… » Elle m’a emmené dans sa chambre où elle a fermé les rideaux mais ça n’a guère obscurci la chambre, le soleil de l’après-midi luisait à travers la mince cotonnade et répandait une lumière rosée sur Martha, telle une strip-teaseuse en scène… et elle s’est mise à se dénuder, à ôter ses vêtements un par un en les pliant soigneusement sur le dossier du fauteuil en bois… « Eh ben alors qu’est-ce que t’attends ?
Mi primer polvo, qué tal eso, sí, no hay problema, sus bragas… Lo primero que me vuelve es ella deslizando las bragas por sus caderas… mirándome con picardía desde debajo del pelo que le tapaba la cara, yo estaba paralizado, nunca había visto a una mujer desnudarse… salvo en las películas, por supuesto… pero en aquellos tiempos nunca veías realmente a una mujer quitándose las bragas en la pantalla, ahora que lo pienso no sé seguro si alguna vez… Me refiero a que sí las veías flotando por el aire o un primer plano de unas bragas en el suelo, pero no a la mujer real… Quizás sea un acto demasiado torpe o feo, difícil de hacer con gracia o con erotismo, encorvarse y agacharse y sostenerse sobre una sola pierna mientras la otra… Las bailarinas de striptease, por ejemplo, siempre tienen algún tipo de broche o de velero que les permite deshacerse de ellas con un solo movimiento… ah, aquella chica en aquel local de Soho que se quitó el tanga antes que el sujetador… no pensaba en nada, o mejor dicho estaba pensando en otra cosa que en su destape, soñando despierta, era a media tarde, una hora muerta, y sólo había unos cuantos clientes en el local, a saber qué diablos hacía yo allí, entre una reunión y otra, quizás un poco bebido y cachondo después de un almuerzo de trabajo, quizás, no me acuerdo, pero allí estaba yo con media docena de pajeros solitarios, desplomados en nuestros asientos en la penumbra tintada de violeta contemplando a aquella chica que ejecutaba su rutina como una sonámbula bajo el cono de un foco, que se despojaba de prendas y telas de su vestimenta mientras arrastraba los pies y cimbreaba las caderas al compás de música disco grabada, hasta quedarse en sujetador y tanga, ah… y nosotros los hombres del público nos incorporamos de un brinco como si nos hubieran aplicado una suave descarga eléctrica… una expresión de vergüenza intensa se pintó en la cara de la chica, que dio un traspié en su baile y perdió el ritmo en cuanto se percató de lo que había hecho y se ruborizó, se sonrojó de verdad, y murmuró “Perdón”, la primera vez que hablaba en aquel escenario o apuesto que en cualquier otro, las strippers nunca hablan, y luego se puso otra vez el tanga y continuó su ritual robótico… Robótico, sí, si se pudieras colocar el hardware en una envoltura convincente de carne sintética sería relativamente fácil fabricar un robot que hiciera striptease, quiero decir que el programa sería muy sencillo… Pero por un momento, sólo durante un momento, ella pareció un ser humano real, imprevisible, falible, vulnerable… alguien se rió en la oscuridad, una breve carcajada parecida a un ladrido, que provocó otras pocas risotadas en el público disperso, y se rompió el ambiente de sombrío erotismo onanista… Porque el protocolo del striptease es estricto, hay que observar cierto orden en la exposición de miembros… cualquier desviación quebrará el marco del suceso, hará que parezca natural… como desnudarse para meterse en la cama en casa… todo el mundo tiene su propia manera de hacer eso, su propio orden, y a veces lo cambias si te conviene… Carrie, por ejemplo, algunas veces se quita las bragas antes que el sujetador, y deambula por el dormitorio así, como si fuese a utilizar el bidé, al menos solía hacerlo, ya no se pasea desnuda muchas veces, se siente cohibida por su silueta… Martha se quitó las bragas al final, pero aquello fue una especie de destape, me miraba todo el rato, disfrutando de su poder sobre mí… Yo estaba sentado en la cama con una erección que producía un pico como el Everest en mis calzoncillos, con los ojos abiertos como platos, sin respirar apenas y con la boca seca pero incapaz de tragar… los oídos me escocían por los sonidos que venían de fuera, aunque hubiera visto a Torn Beard salir esa mañana en su vieja camioneta con Sol en el asiento del pasajero y un remolque lleno de ovejas que ya habían rebasado su época de esplendor y de las que iba a deshacerse en el mercado, cómo le llaman a eso… “selección de edad”, sí, aunque yo supiera que iba a estar ausente hasta la noche, seguía temiendo que ocurriese algo, una avería, por ejemplo, o un accidente, y que volviera a casa inesperadamente… “No te preocupes, amor”, dijo ella, mientras me llevaba de la mano desde la cocina a la escalera. “A un coche se le oye desde kilómetros de distancia, y esa cafetera chirría como un demonio…”. Me llevó arriba a su dormitorio y corrió las cortinas, pero apenas oscurecieron el cuarto, el sol de la tarde que brillaba a través de la fina tela bañaba a Martha en una suave luz rosa, como a una stripper en un escenario… Y ella empezó a desvestirse, despojándose de cada prenda y doblándola con cuidado en el respaldo de una silla windsor… ¿A qué estás esperando?», me dijo, y yo la miré boquiabierto como un idiota. «No seas tímido, no será la primera vez que te veo sin ropa», dijo ella, refiriéndose a la tarde en que me vio nadando en el arroyo con los perros… Un día sofocante, acabábamos de conducir el rebaño a otro pasto, las ovejas pacían ávidamente en la suculenta hierba fresca.
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