Translation for "dureraient" to spanish
Dureraient
  • duraría
Translation examples
duraría
Peu importe à quel point Roderick et lui essaieraient de les conserver, les données de la rame ne dureraient pas éternellement.
Por mucho que Roderick y él los dosificasen, la cantidad de datos restante del cuaderno no duraría el resto de sus vidas.
Ces malheureuses pièces ne dureraient pas éternellement. « Nous ne pouvons pas le dépenser sans réfléchir, objecta Aliena.
Pero el dinero no duraría siempre. -No podemos gastarlo -dijo Aliena mientras caminaban por el sendero que conducía al camino principal-.
la cuisinière leur avait donné un pain d’orge et de la viande, reliefs du festin, qui leur dureraient deux ou trois jours au plus.
La cocinera les había dado una hogaza de pan de cebada y un pedazo de carne que había sobrado del banquete y que les duraría unos cuantos días.
Prendre possession du vaisseau exigerait d’intenses combats à bord, qui dureraient des jours, voire des années, mais c’était possible.
Sin embargo, apoderarse de la nave requeriría de un intenso combate aéreo, que duraría días, si no es que semanas… Pero claro que era posible.
Il faisait froid, malgré tant de monde, et comme les débats dureraient au moins trois jours, le président fit une parenthèse pour promettre aux jurés qu’il s’occuperait, dès la suspension, de l’installation d’un poêle de fortune.
A pesar de que hubiera tanta gente, hacía frío, y como la vista duraría al menos tres días, el presidente hizo un paréntesis para prometer a los jurados que en la primera pausa se ocuparía de que instalaran una estufa provisional.
Il y en avait assez dans les sacs pour longtemps… probablement pour les douze cents kilomètres du retour jusqu’à l’endroit où était arrêté le Bree auparavant, mais il faudrait trouver un moyen de les renouveler, car les vivres ne dureraient pas assez pour le voyage d’exploration. Et ils ne leur permettraient pas de demeurer près de la fusée, fût-ce peu de temps.
En las mochilas llevaban suficientes para un largo tiempo, quizá para los mil doscientos kilómetros de regreso hasta el lugar donde estaba el Bree, pero necesitaban un medio para reaprovisionarse, pues no les duraría todo el viaje de ida y vuelta ni bastaría para mantenerlos un tiempo cerca del cohete.
Selon les climatologues, cette phase particulière de la difficile modification environnementale d’Amethi se déroulait comme prévu ; elle était simplement un peu plus vigoureuse que ce que la plupart des IA avaient calculé. De nouveaux modèles incorporant ces données furent élaborés, permettant aux spécialistes d’affirmer que ces perturbations atmosphériques ne dureraient que quelques années.
Según los climatólogos, esta particular fase de la modificación medioambiental turbulenta de Amethi estaba transcurriendo tal y como se había previsto, solo que era más violenta que la mayoría de las predicciones de sus SA. Algunas revisiones rápidas en las que se tenían en cuenta nuevos datos estimaban que el trastorno actual no duraría más que unos pocos años.
Sinon, tous deux restaient au lac. Il y avait plein de nourriture au cellier et des cartons pleins à la cave. Il avait souvent plaisanté en disant que Diana se préparait pour l’apocalypse, mais la plaisanterie s’était retournée contre lui. Contre elle et lui, en fait, parce que Diana n’aurait certes jamais imaginé que le jour où l’apocalypse finirait par arriver, elle se trouverait à Boston avec leur fille, à examiner les possibilités d’une inscription à Emerson College. En mangeant pour un, ses réserves de nourriture dureraient plus longtemps que lui.
Por lo demás, el resto del tiempo los dos se quedaban junto al lago. Tenían comida de sobra en la despensa, y más cajas abajo. A menudo él bromeaba sobre esa costumbre de Diana, como si esperara el Apocalipsis, pero al final el blanco de la broma acabó siendo él. Los dos, de hecho, porque sin duda Diana nunca imaginó que cuando por fin llegase el Apocalipsis, ella estaría en Boston con su hija, indagando las posibilidades académicas del Emerson College. Comiendo una sola persona, el alimento duraría más que él.
Sa mère lui a avoué qu’à vingt-cinq ans, condamnée par sa canaille de mari, qui a mis les voiles, à vivre entre les quatre murs de cet appartement destiné aux classes moyennes, et de nouveau à la merci de sa mère et de son père, chez qui la tristesse de voir leur fille unique élever seule son enfant n’est rien, absolument rien, comparée à l’euphorie triomphale que suscitent la possibilité de l’avoir encore auprès d’eux, sous leur influence, et surtout la preuve qu’ils avaient raison – ô combien ! – quand, quatre ans auparavant, à la veille d’un mariage organisé à la hâte, ils avaient prophétisé qu’aussi intenses soient-elles « ses “chaleurs” ne dureraient pas » et qu’avant deux ou trois ans, au maximum quatre, elle leur reviendrait, une main devant et une main derrière, sans avoir droit à rien, elle se sent vieille, usée, vide et, en un mot, morte, une morte vivante, c’est l’expression dont il se sert d’ailleurs quelques années plus tard pour l’évoquer dans son for intérieur, à chaque fois qu’il passe devant sa chambre à coucher au milieu de la matinée et la voit allongée parmi les oreillers, en peignoir, complètement immobile, le visage couvert de crème, deux morceaux de coton humide sur les yeux et deux ou trois flacons de pilules sur sa table de chevet, s’abandonnant à toutes sortes de traitements exécutés par une armée de femmes pleines d’attentions qu’elle désigne comme ses cosmétologue, masseuse, manucure, kinésithérapeute ou acupunctrice, peu importe, mais dont il sait bien, lui, que ce ne sont que des réanimatrices professionnelles, des personnes chargées, tels les pompiers ou les maîtres nageurs, de ramener à une vie par ailleurs assez précaire des gens qui ont déjà un pied dans la tombe. Sa grand-mère qui, en public, c’est-à-dire essentiellement en présence de son mari, n’ouvre la bouche que pour dire « oui » ou « bien » – et seulement lorsque celui-ci lui adresse la parole –, rire aux plaisanteries lestes des émissions comiques qu’elle regarde à la télévision ou enfourner des bouchées de nourriture qu’elle coupe préalablement en morceaux de plus en plus petits dans son assiette, lui avoue un jour que son mari vient de découvrir, caché dans un bas, l’argent qu’elle a économisé jour après jour et pièce par pièce pendant quatre ans, le détournant sans qu’il le remarque de la très modeste enveloppe qu’il daigne lui donner afin de pourvoir aux dépenses courantes de la maison, dans le but de s’acheter un rasoir capable d’en finir avec le duvet qui lui fait honte depuis qu’elle a combien, trente ans ?, et que son mari, naturellement, ne veut pas et n’a jamais voulu qu’elle élimine de son visage, car il sait que, bien que ce duvet ne lui plaise pas à lui non plus tant il la vieillit prématurément et lui donne un air masculin, il remplit une fonction quoi qu’il en soit vitale, peut-être la plus vitale de toutes, empêcher que puisse la trouver désirable un autre que lui qui, par ailleurs, ne la désire plus depuis des années, et qu’après l’avoir trouvé et l’avoir obligée à comparaître devant lui sur le lieu même du délit, comme on dit, il a compté les billets et les pièces de monnaie un par un puis a calculé le montant exact qu’elle lui avait volé selon lui, avant de la contraindre par la menace, y compris physique, à révéler l’usage qu’elle pensait faire de cet argent, puis l’a forcée à jeter jusqu’au dernier centime dans la gueule sombre de l’ incinérateur. Son grand-père qui, alors déjà, quand il a quatre ou cinq ans, a pour habitude de lui dire bonjour à sa manière immuable, c’est-à-dire en saisissant une grande mèche de cheveux sur le sommet de son crâne et en tirant fort dessus pendant qu’il lui demande à l’oreille : « Quand est-ce que tu vas te décider à couper cette tignasse de fille, hein, espèce de petite tapette ? », le surprend un jour en train de créer ses précoces bandes dessinées sur des feuilles de papier Canson aussi grandes que des draps, s’assied en face de lui, au bord de la table basse du salon, croise les doigts puis garde les yeux fixés sur lui pendant les vingt minutes qui suivent et, telle une douche froide, lui raconte que si ça ne tenait qu’à lui il vendrait tout, l’usine qu’il a bâtie à partir de rien, malgré l’incrédulité et même les sarcasmes de son propre père, un immigrant employé des chemins de fer, et qui, en plus de nourrir une cinquantaine de personnes, lui permet à présent de jouir d’un train de vie que son grinçant paternel n’aurait cru accessible qu’à des gens nés avec une cuillère en argent dans la bouche et avec derrière eux des siècles et des siècles de richesse ;
Su madre le ha confesado que a los veinticinco años, condenada por el canalla de su padre, que se mandó mudar, a vivir entre las cuatro paredes de ese departamento de clase media, otra vez a merced de su madre y su padre, en quienes la tristeza de ver sola y con una criatura a cuestas a su única hija no es nada, absolutamente nada, comparada con la euforia triunfal que les producen el hecho de tenerla otra vez con ellos, bajo su influencia, y, sobre todo, la evidencia de cuánta razón tenían —toda la del mundo— cuando cuatro años antes, en vísperas de una boda concertada a las apuradas, le habían profetizado que por intensa que fuera «la calentura no duraría» y en dos o tres años, a lo sumo cuatro, ella volvería a ellos con una mano atrás y otra adelante y sin derecho a nada, se siente vieja, usada, vacía, en una palabra: muerta, una muerta en vida, que es la expresión con la que él de hecho la describe para sus adentros unos años más tarde, cada vez que pasa frente a su cuarto a media mañana y la ve tendida entre almohadas en salto de cama, completamente inmóvil, con la cara embadurnada de crema, los ojos tapados por dos algodones húmedos y dos o tres frascos de pastillas en la mesa de luz, entregada a toda clase de tratamientos que le prodiga un pequeño ejército de mujeres solícitas a las que ella llama cosmetóloga, masajista, manicura, fisioterapeuta, acupunturista, poco importa, pero que él ya sabe que no son sino reanimadoras profesionales, gente especializada, como los bomberos o los bañeros, en devolver a una vida por otro lado bastante precaria a personas que ya están con un pie del otro lado. Su abuela, que en público, es decir básicamente en presencia de su marido, no abre la boca más que para decir sí y bueno —y eso sólo cuando su marido le dirige la palabra—, reírse de alguno de los chistes subidos de tono de los programas cómicos que ve por televisión o meterse bocados de comida que corta antes en el plato cada vez más chiquitos, le confiesa una tarde que su marido acaba de descubrir, disimulado en una media, el dinero que ella ha estado ahorrando día tras día durante cuatro años en cantidades ínfimas, desviándolas, de modo que él no lo note, de la modestísima caja chica que él se digna darle para los gastos cotidianos de la casa, para comprarse la máquina depiladora que acabaría con el vello que la avergüenza desde hace cuánto, ¿treinta años?, y que él, como es natural, no quiere ni ha querido jamás que ella destierre de su cara, porque sabe que aunque a él tampoco le guste, a tal punto la avejenta prematuramente y la vuelve masculina, la función que cumple es de todos modos vital, quizá la más vital de todas, impedir que ella pueda resultar deseable para cualquiera que no sea él, que por otra parte lleva años sin desearla, y que después de descubrirlo y obligarla a comparecer ante él allí mismo, en el lugar de los hechos, como se dice, ha contado uno por uno monedas y billetes y luego de calcular la cantidad exacta que según él le ha robado, luego de arrancarle, bajo amenaza incluso de violencia física, el destino que pensaba darle al dinero, la ha obligado a echarlo todo, hasta el último centavo, a las fauces negruzcas del incinerador. Su abuelo, que ya entonces, a sus cuatro, cinco años, suele saludarlo a su manera inmortal, asiéndole un gran mechón de pelo de la coronilla y tironeando de él con fuerza mientras le pregunta al oído: «¿Cuándo te vas a cortar este pelo de nena, me querés decir, mariconcito?», lo sorprende un día dibujando sus historietas precoces en unas hojas canson grandes como sábanas y sentándosele enfrente, en el borde de la mesa baja del living, entrelaza los dedos de las manos, donde deja clavada la mirada a lo largo de los veinte minutos que siguen, y le cuenta a boca de jarro que si fuera por él vendería todo, la fábrica que levantó desde cero, él solo, contra la incredulidad y hasta el sarcasmo de su propio padre, inmigrante ferroviario, y que ahora, además de dar de comer a medio centenar de empleados, le permite a él gozar de un tren de vida que el sarcástico de su padre sólo habría creído posible en gente nacida en cuna de oro y respaldada por siglos y siglos de riqueza, todo, el departamento más que holgado en el que vive con su esposa y el que le presta —contra su voluntad, porque a él le gustaría verla aprender la lección, es decir verla empezar todo de nuevo pero realmente sola— a su hija descarriada, el departamento en el centro de Mar del Plata, los terrenos en las sierras de Alta Gracia y Ascochinga, la casita de Fortín Tiburcio, los tres autos, vendería todo lo que tiene y desaparecería del mapa de un día para el otro, sin dejar rastros, y se dedicaría a vivir por fin la vida, su propia vida, no la de los demás, y en los demás lo incluye naturalmente también a él, con ese pelito de nena, aun cuando es evidente que esa vida que llama suya, su abuelo no tiene la más mínima idea de cómo sería ni cómo querría vivirla, pero que sabe que es un cobarde, que nunca lo hará, que no le dará el cuero, y que por eso, porque el resplandor de esa otra vida, aunque imposible, nunca se apagará del todo y seguirá recordándole todo lo que desea y no hace, está condenado a una amargura sin remedio, condenado a envenenarse y a envenenar la vida de los que lo rodean, él incluido, naturalmente, él y su pelo rubio de mariquita y su traje de Superman y sus dibujitos y esos crayones infames que dos por tres deja olvidados en el piso y después alguien aplasta sin darse cuenta y terminan hechos polvo en la alfombra, manchándola para siempre.
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