Translation for "dostoïevskienne" to spanish
Dostoïevskienne
Translation examples
dostoievskiano
Les embouteillages furent dantesq… dostoïevskiens.
Los atascos fueron dantesc… dostoievskianos.
Il n'y a pas eu de grands silences ni d'effusions dostoïevskiennes.
No hubo ni grandes silencios ni efusiones dostoievskianas.
À cette polyphonie dostoïevskienne comparons maintenant celle de Broch.
Comparemos ahora esta polifonía dostoievskiana con la de Broch.
Mais tant les Tolstoïens que les Dostoïevskiens de Kerem Avraham, ils travaillaient tous pour Tchékhov.
Pero todos, tanto los tolstoianos como los dostoievskianos, trabajaban para Chéjov en Kerem Abraham.
« Tu vois, moi, si quelqu'un commet un meurtre, je me figure que la réalité dostoïevskienne l'attend au tournant.
¿Sabes? Cuando alguien comete un asesinato, imagino que va a intervenir la realidad dostoievskiana.
Pas vraiment Cassius ; plutôt l’archétype de l’étudiant dostoïevskien : étique et en proie aux démons.
No Casio, sino tal vez el arquetipo de estudiante dostoievskiano: famélico y en conflicto con los demonios.
Rue Marat, enfermée dans sa chambre avec les vieux meubles défoncés, dostoïevskiens, quelle aimait, elle défit le précieux paquet.
Ya en la calle Marat, encerrada en su habitación, con los viejos y desfondados muebles dostoievskianos, que amaba, deshizo el precioso paquete.
J’aimais ce peu de confort et ces vieux murs à la légère odeur de moisi, ils me conféraient un côté dostoïevskien de jeune étudiant pauvre dans la grande ville.
Me gustaba la parte de incomodidad que eso conllevaba, y las viejas paredes de cemento con un ligero olor a moho le daban un aire dostoievskiano, el joven estudiante pobre en la gran ciudad.
Il a fait l’objet d’un essai de 10 000 mots de Norman Mailer dans Vanity Fair (« le premier roman depuis des années à s’attaquer à des questions profondes, sombres, dostoïevskiennes – comme on aimerait que cet écrivain n’ait pas de talent ! »).
Norman Mailer le dedicó diez mil palabras en Vanity Fair. «La primera novela en años en abordar temas de hondura y oscuridad dostoievskianas: ¡cómo desea uno que el autor careciera de talento!».
La conception dostoïevskienne de la nature humaine est une illustration parfaite de nos représentations modernes de l’être humain : cet assemblage de caractéristiques multiples à la fois compliqué et irréductible.
El conocimiento de Dostoievski de la naturaleza humana es una ilustración perfecta de nuestras ideas modernas sobre el ser humano, esa compleja amalgama de cualidades que no puede reducirse a nada más.
Stevenson, quand il avait eu l’idée de Jekyll et Hyde, s’était emparé d’un thème dostoïevskien, mais il l’avait développé sous une forme que certains appelleraient “romantique”, que le génie, toutefois, avait le regret de devoir qualifier de “pompier”.
Stevenson, cuando pensó en Jekyll y Hyde, se había apropiado de un tema que era genuino de Dostoievski, aunque lo había elaborado en términos afines con lo que algunos considerarían romanticismo imperante, si bien según el genio, muy a su pesar, optó por hablar en términos inflados y rimbombantes.
Il est vrai que certains boxeurs (Jake La Motta l’écrit dans son autobiographie Raging Bull – Comme un taureau sauvage) considèrent la blessure comme un moyen d’apaiser la culpabilité, dans un renoncement dostoïevskien au bien-être physique pour la paix de l’âme.
Y sin duda es cierto que algunos boxeadores (véase la obra autobiográfica Toro salvaje, de Jake LaMotta) propician la lesión como medio para mitigar la culpa, en un intercambio, al estilo Dostoievski, de bienestar físico por tranquilidad de espíritu.
ce qu’il y a d’étrange, de russe en elles, se résorbe ; le drame est le nôtre, celui de l’humanité entière. La destinée de ses héros devient caractéristique et émouvante. Nous assistons à la naissance spontanée du mythe de l’homme nouveau, de l’homme total qui est en toute créature d’ici-bas. Dans la cosmogonie de Dostoïevski j’appelle mystère de la naissance spontanée la création de l’homme nouveau et je voudrais montrer en un exemple l’histoire de toutes les natures dostoïevskiennes. Car ces êtres si divers ont au fond une destinée uniforme ;
Aquí se hace visible y estremecedor el destino típico de sus personajes, y en el misterio del autoalumbramiento vivimos plenamente el mito dostoievskiano del hombre nuevo, del hombre universal en el terrenal. El misterio del autoalumbramiento: así llamo a la creación del hombre nuevo en la cosmogonía de Dostoievski. Y quisiera intentar contar la historia de todos sus caracteres compendiándola en uno solo, como mito; pues todos estos cientos de hombres heterogéneos en último término tienen un solo y único destino.
Je suppose qu’il l’a accompagnée faire ses adieux à sa famille – famille de militaires, mais de rang beaucoup plus élevé que la sienne –, je sais qu’elle, en tout cas, a pris avec lui le train pour Kharkov et fait la connaissance, non seulement de Veniamine et Raïa – médusés de la hardiesse de leur fils, consternés de le perdre – mais encore d’Anna qui, apprenant par le voisinage le retour éclair de son ancien compagnon, s’est présentée chez les Savenko pour une scène d’hystérie digne de la meilleure tradition dostoïevskienne : se jetant aux pieds de la séduisante jeune femme qui lui a pris le petit salaud, lui baisant les mains en pleurant, lui répétant qu’elle est belle, qu’elle est bonne, qu’elle est noble, qu’elle est tout ce qu’aiment Dieu et les anges, et elle, Anna Iakovlevna, une pauvre grosse Juive moche, perdue, indigne d’exister et de toucher l’ourlet de sa robe.
Supongo que él la acompañó a despedirse de su familia —familia de militares, pero de un rango mucho más elevado que la de Eduard—; sé que ella tomó con él el tren a Járkov y no sólo conoció a Veniamín y a Raia —estupefactos por la audacia de su hijo, consternados por perderle—, sino también a Anna, que al enterarse por el vecindario del regreso relámpago de su antiguo compañero se presentó en casa de los Savienko para armar una escena de histeria digna de la mejor tradición de Dostoievski: se arrojó a los pies de la joven seductora que le había arrebatado a su pequeño canalla, le besó las manos llorando, le repitió que era guapa, buena, noble, que poseía todo lo que aman Dios y los ángeles, y que ella, Anna Yákovlevna, era una pobre judía fea y gorda, perdida e indigna de vivir y de tocar la orla de su vestido.
En d’autres termes, la distance que le bon lecteur choisit d’instaurer pendant la lecture n’est pas celle existant entre l’écrit et le narrateur, mais entre l’écrit et vous-même : non pas, « Dostoïevski a-t-il vraiment assassiné et dépouillé des veuves âgées lorsqu’il était étudiant ? », mais vous, lecteur, qui vous mettez à la place de Raskolnikov pour ressentir l’horreur, le désespoir, la détresse pernicieuse, combinée à un orgueil napoléonien, la mégalomanie, la frénésie de la faim, de la solitude, de la passion et de la lassitude, associées au désir de mourir, pour établir un parallèle (les conclusions resteront confidentielles) non entre le personnage du récit et divers scandales de la vie de l’auteur, mais entre le héros de l’histoire et votre ego intime, dangereux, misérable, dément et criminel, la terrifiante créature que vous enfermez au secret pour que personne n’en soupçonne jamais l’existence, ni vos parents, ni ceux que vous aimez, de peur qu’ils ne s’écartent de vous avec effroi, comme si vous étiez un monstre – et quand vous lisez le récit de Raskolnikov, en supposant que vous ne soyez pas un lecteur cancanier mais un bon lecteur, vous pourriez l’entraîner dans vos caves, vos labyrinthes obscurs, derrière les barreaux, au fond du cachot, pour lui faire rencontrer vos monstres les plus ignominieux, confronter les démons dostoïevskiens avec les vôtres que, dans la vie normale, vous ne pourrez jamais comparer à quoi que ce soit, puisqu’il vous sera impossible d’en parler à quiconque, pas même au lit, en le susurrant à l’oreille de celui ou celle qui partage vos nuits, au risque qu’il, ou elle, ne s’empare du drap pour s’en couvrir et s’enfuir en poussant des cris d’orfraie.
Es decir: el espacio que el buen lector prefiere labrar durante la lectura de una obra literaria no es el terreno que está entre lo escrito y el escritor sino el que está entre lo escrito y tú mismo. En vez de preguntar: «Cuando Dostoievski era estudiante, ¿de verdad asesinó y robó a ancianas viudas?», prueba tú, lector, a ponerte en el lugar de Raskolnikov para sentir en tus carnes el terror, la desesperación y la perniciosa miseria mezclada con arrogancia napoleónica, el delirio de grandeza, la fiebre del hambre, la soledad, el deseo, el cansancio y la añoranza de la muerte, para hacer una comparación (cuyo resultado se mantendrá en secreto) no entre el personaje del relato y los distintos escándalos en la vida del escritor, sino entre el personaje del relato y tu yo secreto, peligroso, desdichado, loco y criminal, esa terrible criatura que encierras siempre en lo más profundo de tu mazmorra más oscura para que nadie pueda adivinar jamás la esencia de tu existencia, ni tus padres, ni tus seres queridos, no sea que se aparten de ti con espanto igual que se huye ante un monstruo. Mira, cuando lees la historia de Raskolnikov, siempre que no seas un lector chismoso sino un buen lector, puedes interiorizar a ese Raskolnikov, introducirlo en tus sótanos, en tus oscuros laberintos, tras las rejas y en la mazmorra, para que se encuentre allí con tus monstruos más vergonzosos y abominables y podrás compararlos con los de Dostoievski; los monstruos de la vida cotidiana no los podrás comparar nunca con nada pues tú nunca se los mostrarás a ningún ser humano, ni siquiera en voz baja, en la cama, al oído de quien se acuesta contigo por las noches, no sea que en ese mismo instante coja la sábana espantado, se cubra con ella y huya de ti gritando de terror.
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