Translation for "dandiner" to spanish
Similar context phrases
Translation examples
Elle se dandine sur de petites pattes jaunes semblables à celles d’un canard.
Anadea con sus menudos y amarillos pies de pato.
Une meute de huskies aboie sur un timbre d’Alaska, une bernache néné cacarde et se dandine sur un cinquante cents en tirage limité. Un bateau à aubes remue la boue d’un Congo d’encre.
Una reata de huskies ladra en un sello de Alaska, una barnacla hawaiana lanza un graznido y anadea en una edición especial de cincuenta centavos, un vapor de paletas avanza por un río Congo negro como la tinta.
Enfin, pas le genre à te mettre la main au cul, mais je sais que c’est un pédé, rien qu’à sa façon de parler et de se dandiner.
A ver, que no te toca el culo ni nada de eso, pero sabes que es maricón, por la manera de caminar y de hablar con remilgos que tiene.
Puis le coiffeur vit Gabby, au bout de la rue, elle regardait le salon fermé et il corrigea son dandinement et se mit à marcher normalement.
de pronto, ahí estaba Gabby, al final de la manzana, mirando su tienda cerrada, y él corrigió el paso y empezó a caminar normalmente por más que eso lo mataba.
Et pourtant me voilà, enflée comme une gourde plantée sur deux cure-dents, calfeutrée dans ma forteresse au sud de Taglios, à écrire ces annales, à regarder la pluie tomber pour les cinq mois à venir, à me languir de pouvoir à nouveau dormir sur le ventre ou le flanc et marcher sans me dandiner.
Y aquí estoy, hinchada como un sapo, apoltronada en mi fortaleza al sur de Taglios, redactando estos Anales, viendo la lluvia caer (y hacen ya cinco meses), deseando poder dormir boca abajo o al menos de lado, o poder dejar de caminar como un pato.
Camila, embrasse-moi là, je te dis, ou c’est toi, ou c’est nous, on l’a dit et on s’embrasse et c’est la mort, c’est comme ça, ça doit être comme ça, je vais mourir ici, sous les déguisements qui continuent à tomber déshabillés, en pluie, et je vais crier ton nom, Camila, plus jamais on ne s’habillera, on continuera à courir, il fait froid, tu me dis attention, ça tombe !, et je vois qu’on est au bord d’un puits et qu’il pleut de plus en plus, attention !, tu répètes, arrête de tirer les déguisements, du calme, Juliana, du calme !, mais toi aussi tu m’aides à tirer les déguisements pour les déshabiller comme nous, alors l’armoire devient un autre déguisement qui bouge de plus en plus, tu dis qu’elle va tomber et nous on tombe à l’intérieur, toute l’armoire se penche, reste un instant immobile et tombe enfin et se casse désespérée en deux, elle explose en deux grands morceaux, toute la lumière de l’après-midi nous frappe et on se regarde au milieu des habits de moines et de clowns, des sombreros, des masques et on rit comme si on pleurait. Mais maman n’a pas l’air de vouloir se laisser attraper, elle se relève en battant des ailes, c’est un oiseau, elle disparaît de l’endroit où apparaît Esteban, elle court plus vite, maman est une ligne ronde, Esteban un carré, maman saute en flammes au milieu des canards blancs et crie, diabolique, et rit, les canards crient comme elle, diaboliques, l’air se déchire en plumes minuscules, elles s’élèvent en gonflant comme maman, les canards sautent dans les fleurs et rient, tous les canards rigolent, tout rigole, tout éclate, je suis sûre que si je rejoignais maman à cet instant et que je me plantais devant elle en lui disant : “C’est moi, je vais te sauver”, elle éclaterait encore de rire, diabolique, comme un diable qui rit, peut-être même qu’elle sait que je suis derrière les géraniums en train de la regarder, que je les ai vus l’un sur l’autre sur la table de la cuisine, comme ses sandales, c’est ce qui la fait le plus rire, elle préfère que je continue à les regarder, en faisant semblant que je sais pas qu’ils savent que Juliana les regarde, une poupée de cuivre, c’est mon rôle dans ce jeu de poursuivants, regarder comment tout éclate et rigole, l’eau, les murs, les géraniums et les canards, je crois que les yeux des canards empêchent Esteban d’attraper maman : ils flottent, tout noirs, innombrables, ils se croisent devant lui, l’étourdissent, il est plus maladroit qu’eux, il se dandine essoufflé, il court en colère en se tenant encore le pantalon d’une main – et ce truc qu’il a est dehors et rebondit – et il finit par coincer dangereusement maman dans un coin du jardin, sauf que maintenant un canard blanc vient de lui couper le chemin et l’empêche d’attraper maman par le peignoir qui flotte comme une aile, Esteban trébuche, il s’empêtre dans ses jambes, se désempêtre exaspéré et crie déchaîné, “Putain !”, c’est ce qu’il crie, et il s’élance comme un fou à la poursuite du canard, plus de maman, exaspéré il le suit en zigzags, en ronds, un bras tendu comme l’aile du canard qui fait tout pour lui échapper, aussi balourds l’un que l’autre à travers les saules, “Putain !” il crie encore et ils reviennent tout penauds des saules, pas très loin de moi, et soudain le canard en a marre, il l’attend ramassé sur lui-même et Esteban se jette sur lui, il lui donne un coup de pied, je cache mes yeux pour ne pas voir, mais je regarde quand même en écartant les doigts, il écrase le canard et l’écrase encore sur son cou plié sur la pierre, je crois entendre les ailes du canard qui craquent sous les souliers d’Esteban, puis c’est les pattes qui craquent, cassées, et le bec orange, une tache de sang éclate sur les plumes, j’abandonne ma cachette derrière le pot de géraniums, je fais un pas, deux, et je reviens me cacher, je fais encore un pas et je recule, ne pleure pas, je pense, ne crie pas, tout Esteban saute à pieds joints sur le canard, il joue à le tuer, il l’a tué, tu l’as tué, Esteban, alors je regarde maman et je vois ses deux mains blanches sur sa bouche rose, pour ne pas crier comme le canard au moment du sang, je pense, elle ne rit plus, tout est silencieux, maman serre les poings : “Pas ça, espèce de salaud, c’est pas la faute des canards !”, elle met ses mains en porte-voix et crie “lâche !”, et elle reste immobile comme l’eau et comme les géraniums, les jambes écartées, les mains sur les hanches, les cheveux brillants de café qui coule sur le peignoir, le trempe, le rend transparent sur la pointe des seins, elle l’a traité de lâche mais je sais pas si au milieu de son cri elle n’a pas intercalé un long rire étouffé, pour le féliciter.
y veo que bordeamos un pozo repentino y llueve más y me repites cuidado, no jales más de los disfraces, quieta, Juliana, y sigues diciendo ¡quieta! pero también tú me ayudas a acabar de tirar de los disfraces para desvestirlos como nosotras y entonces el armario es otro disfraz que se mueve y sigue moviéndose más y me dices se puede caer y mientras lo dices nos caemos por dentro y el armario entero se inclina y dura estático un instante y por fin cae y se parte desesperado por la mitad y explota en dos grandes pedazos y toda la luz de la tarde nos golpea y nos miramos emergiendo de entre túnicas de monjes y payasos y sombreros y antifaces y nos reímos como si lloráramos. PERO MAMÁ NO PARECE dispuesta a permitir que la atrapen, se incorpora aleteando, es un pájaro, desaparece del sitio donde aparece Esteban, corre mejor, mamá es una línea redonda, Esteban un cuadro, mamá salta inflamada entre los patos blancos y grita, diabólica, y ríe, y gritan como ella diabólicos los patos, el aire se rompe de plumas minúsculas, las plumas se elevan infladas igual que mamá, los patos saltan entre las flores y ríen, todos los patos riéndose, todo se está riendo y revienta, estoy segura que si yo caminara hasta mamá en este momento y me pusiera frente a ella y le dijera «Soy yo, voy a salvarte», mamá soltaría otra risotada y seguiría diabólica como un diablo riéndose, acaso en este momento lo sabe, que estoy detrás de los geranios mirándola, que estuve mirándolos uno sobre otro en la cocina como sus sandalias, eso es lo que más la hace reír, ella prefiere que siga mirándolos, fingiendo que no sé que saben que soy Juliana mirándolos, una muñeca de cobre, es mi papel en este juego de perseguidos, mirar cómo todo se parte y se ríe, el agua, las paredes, los geranios y los patos, creo que los ojos de los patos no permiten que Esteban alcance a mamá: flotan negrísimos innumerables entrecruzándose frente a él, lo aturden, corre más torpe que ellos, balanceándose penoso, corre colérico, teniéndose todavía el pantalón con una mano —eso que él tiene brotando y golpeándolo— hasta que logra rodear peligroso a mamá en un rincón del jardín, sólo que ahora un pato blanco se acaba de atravesar en su camino y le impide aferrar a mamá por la bata extendida como un ala, Esteban da un traspiés, enredado en sus propias piernas, desenredándose desesperado, grita desencadenado, «¡Puta!» es lo que grita, y se lanza frenético en persecución del pato y no de mamá, lo sigue irritado en zigzag, en círculos, un brazo extendido igual que el ala del pato pugnando por escapar, los dos idénticamente torpes precipitándose por entre los sauces, «¡Puta!» vuelve a gritar y regresan confundidos muy juntos desde los sauces, no muy distantes de mí, y de súbito el pato no puede más y lo aguarda agazapado y Esteban cae encima, la suela de sus zapatos contra el pato, cubro mis ojos para no verlos pero sigo viéndolos a través de las rendijas de mis dedos, se estrella contra el pato y lo vuelve a estrellar en el cuello doblado sobre la piedra, creo escuchar que las alas del pato crujen bajo los zapatos de Esteban, y luego crujen las patas, partiéndose, y el pico anaranjado, hay una mancha de sangre que estalla en las plumas, yo abandono mi escondite en la matera y doy uno y dos pasos y regreso y me escondo y vuelvo y doy un solo paso y retrocedo, no llores, pienso, no grites, todo Esteban saltando encima del pato, todo él jugando a matarlo, ya lo mató, ya lo mataste, Esteban, entonces miro a mamá y distingo sus dos manos blancas en su boca rosada, para no gritar como el pato en el momento de la sangre, pienso, y ha dejado de reír, todo es silencio, mamá aprieta los puños: «¡Así no, cerdo, los patos no tienen la culpa!», y hace bocina con las manos y grita ¡cobarde! y se queda quieta como el agua y como los geranios, las piernas separadas, los brazos en jarra, el pelo brillante de café goteando café sobre la bata, empapándola, transparentándola en la punta de los pechos, le ha gritado cobarde pero no sé si entre su grito hubo o no hubo una larga risa acurrucada, festejándolo.
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