Translation examples
Si ce Michaels s’occupait d’un potager florissant, pourquoi crevait-il de faim ? »
Si este Michaels tenía un huerto floreciente, ¿por qué se estaba muriendo de hambre?
Il me parut dément ou presque que, dans un pays où l’on crevait de faim, trente personnes puissent choisir d’assister à un séminaire de trois jours sur la littérature américaine, dont je devais être l’un des principaux intervenants.
Me sorprendió como algo prácticamente descabellado, en un país que se estaba muriendo de hambre, que treinta personas quisieran asistir a un seminario de tres días sobre literatura estadounidense en el que yo había de ser el orador principal.
En milieu de semaine, il m’a rappelée pour m’inviter à une fête, mais je lui ai dit, non, pas de fêtes, je ne suis pas ta fiancée, si tu veux baiser, on baise, mais ne me propose pas des conneries, et le mec qui était beau gosse mais un vrai crétin, m’a dit, d’accord Juana, te fâche pas, on fait ce que tu voudras, et c’est comme ça que j’ai eu un amant. Mais je m’en foutais de lui, alors il est devenu mordu à mort, les mecs sont tous les mêmes, il m’appelait et me disait : Juanita, j’ai envie de te voir, je peux venir chez toi, et moi, pas question, appelle-moi samedi, ne sois pas lourd comme ça, le samedi il appelait et je lui disais, non, je vais au cinéma avec mon frère, et lui, qu’est-ce que tu vas voir ? Et moi : t’occupe, c’est le genre de films qu’on n’aime pas chez toi, et lui : au contraire, Juana, moi j’adore Fellini, Pasolini et tous ces noms italiens, non, sérieux, et moi : non, désolée, appelle-moi samedi prochain, alors le mec attaquait du côté de mes copines, mais aucune ne savait où j’habitais, il appelait comme un fou, il envoyait des messages et tout un tas de conneries par SMS, Facebook, j’ai fini par en avoir ma claque, et qu’il en crevait, et qu’il voulait absolument me voir, et qu’il n’arrêtait pas de pleurer, je lui ai envoyé un message en lui disant, c’est fini tes bouffonneries, terminé, je vais te bloquer, te virer de mon Facebook, de partout, pigé ? Alors, n’insiste pas, merci. Et bien sûr, le type n’a pas pigé, il a continué à m’envoyer des messages et des cadeaux par des amis, je lui renvoyais tout, je l’ai mis en spam, jusqu’à ce qu’il se pointe à la sortie du lycée en chialant, il s’est mis à genoux et je lui ai dit, relève-toi, tu es ridicule, on se parle ce samedi, il est parti et le samedi il a appelé, je lui ai dit : viens me chercher au Pomona et on va dans un motel, mais à condition que tu la boucles et que tu ne me soûles pas avec tes conneries, et donc il est venu, on a baisé, il est resté muet comme une carpe, alors comme ça, oui, ça m’a plu, et j’ai continué à le voir, sauf qu’un jour je lui ai dit, écoute, le mieux, c’est que tu te trouves une autre copine, si tu veux, on peut continuer à baiser jusqu’à ce que tu en trouves une, mais je te préviens que ça ne va pas durer longtemps, je vais entrer à la fac, en sociologie, et je ne veux plus sortir avec des fils à papa ni entendre parler de gens comme toi, tu comprends ?
A mediados de semana el tipo llamó a invitar a una fiesta, pero le dije, nada de fiestas, yo no soy su novia, si quiere tirar vamos y tiramos, pero no me proponga pendejadas, y el tipo, que era querido pero una completa hueva, me dijo, bueno, Juana, fresca, hacemos lo que usted quiera, y así tuve amante, y como no le paraba bolas el hombre se pegó la enamorada del siglo, en eso los tipos son todos iguales, así que me llamaba y decía, uy, Juanita, quiero verte, ¿puedo ir a tu casa?, y yo, ni muerta, llámeme el sábado, y no me tutee, no sea lobo, y el sábado llamaba y le decía, no, me voy al cine con mi hermano, y él, ¿y qué va a ver?, y yo, no, fresco, es de las que a usted no le gustan, y él, uy, Juana, al revés, si a mí me fascinan Fellini y Pasolini y todos esos apellidos italianos, en serio, y yo le decía, no, mil gracias, llámeme el próximo sábado, y entonces el tipo atacaba por el lado de mis amigas, pero como ninguna sabía dónde vivía yo ni modo, y llamaba como loco, mandaba mensajes y huevonadas por texto SMS, por Facebook, hasta que me sacó la piedra, que se estaba muriendo, que necesitaba verme, que no paraba de llorar, así que le mandé un mensaje diciendo, bueno, se acabó esta maricada, chao, lo voy a bloquear y lo voy a sacar de mi Facebook y de todo, ¿bueno?, así que mejor no insista, gracias, y claro, el tipo quedó vuelto nada y a través de amigos me mandó mensajes y regalos, y yo le devolví todo, lo puse en spam, hasta que se me apareció en el colegio llorando, se puso de rodillas, entonces le dije, bueno, párese, qué oso, hablemos el sábado, y el tipo se fue y el sábado llamó y yo le dije, recójame en el Pomona y nos vamos a un motel, pero a condición de que no me hable ni me cuente las pendejadas que me vive contando, y así fue, tiramos y el tipo mudo, y así sí me gustó y seguí viéndolo, aunque un día le dije, vea, lo mejor es que se vaya consiguiendo otra novia, si quiere seguimos tirando mientras la consigue, pero le anuncio que esto no va a durar mucho, voy a entrar a la universidad a estudiar Sociología y ya no quiero andar con gomelos ni volver a saber de gente como usted, ¿me entiende?, le tengo aprecio, prefiero no ser mierda y por eso se lo voy diciendo desde ahora para que no le vaya a dar la misma pataleta de la otra vez, ¿okey?
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