Translation for "colle à elle" to spanish
Colle à elle
Translation examples
Des journaux sont collés au flanc de guitares noires.
Unos periódicos se adhieren a los costados de guitarras negras.
Je porte ma blouse chirurgicale, mes gants de caoutchouc collés à la peau.
Llevo mi bata de cirujano, mis guantes de goma, que se adhieren a la piel.
Les engrenages s’encrassent et se bloquent, les cartes perforées restent collées aux chargeurs…
Los equipos se pegan y atascan, las tarjetas perforadas se adhieren a los cargadores...
Nahoko est en train de détacher soigneusement la pellicule transparente qui entoure son gâteau. Quelques miettes y restent collées.
Nahoko despega con cuidado el plástico que protege la tarta. Se adhieren a él unos cuantos pedacitos de bizcocho.
Ils restent collés à la surface de mon corps, qui, comme une coque d’escargot, se détache de mon dedans blessé, comme si, de frayeur, la peau se rétractait sur l’inflammation qui est en dessous d’elle.
Se adhieren a la superficie de mi cuerpo, que se separa de mi interior herido como el caracol de una babosa, como si la piel se arredrase ante la inflamación que hay debajo.
Parfois un peu de papier reste collé à la lèvre inférieure et la fumeuse, en l’enlevant, révèle la porcelaine des dents du bas contre la pulpe des gencives.
En ocasiones se adhieren trocitos de papel al labio inferior y la fumadora, al quitárselos, enseña los glaseados dientes inferiores sobre las carnosas encías.
Son âge se signalait par les centaines de parasites collés sur son corps, petits crabes plats et arapèdes, des hôtes qui se collent sur nous sans nous gêner car lorsque nous restons à la surface, ils nourrissent les oiseaux de mer.
Su edad la marcaban los cientos de parásitos adheridos a su cuerpo, diminutos cangrejos planos y percebes, huéspedes que se nos adhieren sin causar molestias, pues se alimentan de las algas que también se pegan a nuestra piel y que, cuando permanecemos en la superficie, sirven de sustento a las aves marinas.
Leur ventre vide est collé à leur colonne vertébrale, leurs enfants sont rongés par le choléra, les vautours se gavent de leurs cadavres, les pères tuent ces charognards à coups de gourdin et les mangent à moitié cuits alors que leur jabot est encore gonflé de la chair de leurs enfants.
Sus barrigas vacías se les adhieren al espinazo, sus niños son devorados por el cólera, los buitres se hartan de cadáveres podridos, los padres matan a palos a esas aves y las comen medio crudas, con los buches aún llenos de la carne de sus propios hijos.
Ainsi aujourd’hui à l’instant du Brahmâ muhûrta, le moment sacré de Brahmâ, quand la nuit se transforme en jour, je prends des graines de pavot, du khus khus qui me colle obstinément aux doigts comme du sable mouillé, les écrase et les mêle à du jagre pour en faire une boule d’afim.
De modo, que hoy, a la brahma muhûrta, la hora sagrada del Brahma en que la noche se muestra como día, tomo semillas de adormidera, khus khus que se adhieren a mis dedos como arena húmeda, y las aprieto y las aplasto con azúcar de palmera para hacer afim.
L’apprenti philosophe répondit, Le ver à soie n’est pas mort, c’est le papillon qui mourra après avoir pondu ses œufs, Je savais déjà cela avant que tu ne sois né, dit l’esprit qui plane au-dessus des eaux de l’aquarium, le ver à soie n’est pas mort, aucun cadavre n’est resté dans le cocon après que le papillon en est sorti, tu l’as dit, l’un est issu de la mort de l’autre, Cela s’appelle métamorphose, tout le monde sait cela, dit l’apprenti philosophe avec condescendance, Voilà un mot qui sonne bien, qui est rempli de promesses et de certitudes, tu dis métamorphose et tu poursuis ton chemin, on dirait que tu ne vois pas que les mots sont des étiquettes collées sur les choses, les mots ne sont pas les choses, tu ne sauras jamais comment sont les choses, pas même quels sont leurs vrais noms, car les noms que tu leur donnes ne sont que cela, les noms que toi tu leur donnes, Qui de nous deux est le philosophe, Ni toi ni moi, toi tu n’es qu’un apprenti ès philosophie et moi je suis seulement l’esprit qui plane au-dessus de l’eau de l’aquarium, Nous parlions de la mort, Pas de la mort, des morts, j’ai demandé pourquoi les êtres humains ne meurent pas alors que les autres animaux meurent, pourquoi la non-mort des uns n’est pas la non-mort des autres, lorsque la vie de ce petit poisson rouge prendra fin, et je dois te prévenir que cela ne tardera pas si tu ne changes pas son eau, seras-tu capable de reconnaître dans sa mort cette autre mort dont tu sembles être à l’abri actuellement, sans savoir pour quelle raison, Avant, du temps où l’on mourait, les rares fois où je me suis trouvé devant des personnes qui étaient décédées, je n’ai jamais imaginé que leur mort soit la même que celle dont je mourrai un jour, Parce que chacun de vous a sa propre mort, vous la transportez avec vous dans un endroit secret depuis que vous êtes né, elle t’appartient et tu lui appartiens, Et les animaux, et les végétaux, Je suppose qu’il en est de même pour eux, Chacun avec sa mort, Oui, Alors les morts sont nombreuses, aussi nombreuses que les êtres vivants qui ont existé, qui existent et qui existeront, D’une certaine façon, oui, Tu te contredis, s’exclama l’apprenti philosophe, Les morts de chacun sont, pour ainsi dire, des morts à durée de vie limitée, des morts subalternes, elles meurent avec celui qu’elles ont tué, mais au-dessus d’elles il y a une mort supérieure, qui s’occupe de l’ensemble des êtres humains depuis l’aube de l’espèce, Il y a donc une hiérarchie, Je suppose que oui, Et pour les animaux, depuis le protozoaire le plus élémentaire jusqu’à la baleine bleue, Également, Et pour les végétaux, depuis le bactériocyte jusqu’au séquoia géant, cité précédemment en latin à cause de sa taille, D’après ce que je crois savoir, il en est de même pour eux tous, C’est-à-dire que chacun a sa propre mort, personnelle et intransmissible, Parfaitement, Et ensuite, il y a encore deux morts générales, une pour chaque règne de la nature, Exactement, Et la distribution hiérarchique des compétences déléguées par thanatos s’arrête-t-elle là, demanda l’apprenti philosophe, Selon ce que mon imagination parvient à entrevoir, il y a encore une autre mort, l’ultime, la suprême, Laquelle, Celle qui détruira l’univers, celle qui mérite véritablement le nom de mort, encore que lorsqu’elle adviendra personne ne sera plus là pour prononcer son nom, les autres morts dont nous avons parlé jusqu’à présent ne sont que des détails infimes, insignifiants, Donc, la mort n’est pas unique, conclut inutilement l’apprenti philosophe, C’est ce que je me tue à t’expliquer, En d’autres termes, une mort, la nôtre, a suspendu son activité, mais les autres, celles des animaux et des végétaux, continuent à opérer, elles sont indépendantes, chacune œuvre dans son secteur, Te voilà enfin convaincu, Oui, Alors, va l’annoncer à tout le monde, dit l’esprit qui planait au-dessus de l’eau de l’aquarium.
El aprendiz de filósofo respondió, El gusano de seda no murió, será la mariposa la que morirá, después de desovar, Eso ya lo sabía antes de que tú nacieras, dijo el espíritu que paira sobre las aguas del acuario, el gusano de seda no muere, dentro del capullo no queda ningún cadáver cuando sale la mariposa, tú lo has dicho, una ha nacido de la muerte de otro, Eso se llama metamorfosis, todo el mundo sabe de qué se trata, dijo condescendiente el aprendiz de filósofo, He ahí una palabra que suena bien, llena de promesas y de certezas, dices metamorfosis y sigues adelante, parece que no ves que las palabras son rótulos que se adhieren a las cosas, no son las cosas, nunca sabrás cómo son las cosas, ni siquiera qué nombres son en realidad los suyos, porque los nombres que les das no son nada más que eso, el nombre que le has dado. Cuál de nosotros dos es el filósofo, Ni yo ni tú, tú no pasas de aprendiz de filósofo, yo sólo soy el espíritu que paira sobre las aguas del acuario, Hablábamos de la muerte, No de la muerte, de las muertes, he preguntado por qué razón no mueren los seres humanos, y los otros animales sí, por qué razón la no muerte de unos no es la no muerte de otros, cuando a este pececillo rojo se le acabe la vida, y tengo que avisarte de que no tardará mucho si no le cambias el agua, serás tú capaz de reconocer en la muerte de él aquella otra muerte de que ahora pareces estar a salvo, ignorando por qué, Antes, en el tiempo en que se moría, las pocas veces que me encontré delante de personas que habían fallecido, nunca imaginé que la muerte de ellas fuese la misma de la que yo un día vendría a morir, Porque cada uno de vosotros tenéis vuestra propia muerte, la transportáis en algún lugar secreto desde que nacéis, ella te pertenece, tú le perteneces, Y los animales, y los vegetales, Supongo que a ellos les pasará lo mismo, Cada cual con su muerte, Así es, Entonces las muertes son muchas, tantas como seres vivos existieron, existen y existirán, En cierto modo, sí, Te estás contradiciendo, exclamó el aprendiz de filósofo, Las muertes de cada uno son muertes, por decirlo así, de vida limitada, subalternas, mueren con aquel a quien mataron, pero sobre todas habrá otra muerte mayor, la que se ocupa del conjunto de seres humanos desde el alborear de la especie, Hay por tanto una jerarquía, Supongo que sí, Y para los animales, desde el más elemental protozoo hasta la ballena azul, También, Y para los vegetales, desde las diatomeas a la secuoya gigante, ésta antes citada en latín por el tamaño, Según lo que creo saber, les pasa lo mismo a todos, O sea, cada uno con su muerte propia, personal e intransmisible, Sí, Y después otras dos muertes generales, una para cada reino de la naturaleza, Exacto, Y ahí se acaba la distribución jerárquica de las competencias que tánatos delega, preguntó el aprendiz de filósofo, Hasta donde mi imaginación alcanza, todavía veo otra muerte, la última, la suprema, Cuál, La que tendrá que destruir el universo, esa que realmente merece el nombre de muerte, aunque cuando esto suceda ya no haya nadie para pronunciarlo, lo demás de lo que hemos estado hablando no dejan de ser pormenores ínfimos, insignificancias, Por tanto, la muerte no es única, concluyó innecesariamente el aprendiz de filósofo, Es lo que ya estoy cansado de explicarte, Es decir, una muerte, la que es nuestra, ha suspendido su actividad, las otras, las de los animales y los vegetales, siguen operando, son independientes, cada una trabajando en su sector, Ya estás convencido, Sí, Entonces vete por ahí y anúncialo a la gente, dijo el espíritu que pairaba sobre las aguas del acuario.
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