Translation for "armée arménienne" to spanish
Armée arménienne
Translation examples
En 1878, après la chute de la forteresse depuis cinq siècles aux mains des Ottomans, une partie des musulmans fut déplacée, mais la richesse et la bigarrure de la vie s’y maintinrent. Pendant la période russe, alors que déclinaient la forteresse et les konak de pachas situés sur ses pentes dans le quartier de Kalealtı, les architectes du tsar édifièrent, sur les zones planes du sud de la rivière Kars, une nouvelle ville qui, de façon absolument inédite à l’est, était formée d’un damier de rues tirées au cordeau, articulées à cinq avenues principales parallèles, et qui prospéra vite. Les Russes ne lésinèrent pas sur les moyens dans la refondation de cette ville où le tsar Alexandre III venait chasser et retrouver secrètement son amante, car cela s’inscrivait dans leurs plans de descente vers le sud et vers la Méditerranée et de contrôle des routes commerciales. Lors de sa venue à Kars vingt ans plus tôt, ce qui avait charmé Ka, ce n’était pas la ville ottomane aux constructions de bois complètement détruites par les incendies, le nationalisme et les guerres de clans, c’était précisément cette ville triste, avec ses rues, ses gros pavés, ses eléanes et ses châtaigniers plantés par la République turque. Après les guerres, les tueries, les massacres collectifs et autres révoltes sans fin, après la prise de la ville par les armées arméniennes, russes, et même un temps anglaises, après le court épisode de l’État indépendant de Kars, en octobre 1920, l’armée turque était entrée dans la ville sous le commandement de Kâzım Karabekir (dont la statue serait érigée sur la place de la Gare).
En 1878, después de que la que había sido fortaleza durante quinientos años se rindiera a los ejércitos rusos, parte de los musulmanes fueron desterrados, pero la riqueza y la mezcolanza de la ciudad continuaron. En la época rusa, mientras decaían las mansiones de los bajás, los baños y los edificios otomanos de las laderas de la fortaleza, en el actual barrio de Kaleiçi, los arquitectos del zar edificaron en los prados al sur de Kars una nueva ciudad, que se enriqueció rápidamente, formada por cinco grandes avenidas cortadas por unas calles tan rectas como nunca se habían visto en ninguna ciudad de Oriente. La ciudad, a la que el zar Alejandro III acudía para cazar y para verse con su amante secreta, se construyó de nuevo con gran apoyo financiero de acuerdo con los planes rusos de hacerse con las rutas comerciales y con los caminos que llevaban al sur, al Mediterráneo. Aquello era lo que había fascinado a Ka cuando llegó a Kars veinte años atrás, esa ciudad melancólica con sus calles, sus enormes adoquines y los castaños y los árboles del paraíso plantados por la República de Turquía, no la ciudad otomana de edificios de madera completamente quemados y destruidos por el nacionalismo y las guerras tribales. Después de interminables guerras, estragos, masacres y rebeliones, de que la ciudad cayera en manos de ejércitos armenios, rusos e incluso ingleses, y de que durante un breve plazo de tiempo Kars se convirtiera en estado independiente, el ejército turco, al mando de Kâzim Karabekir, a quien posteriormente se le dedicaría una estatua en la plaza de la estación, entró en la ciudad en octubre de 1920.
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