Translation for "abate" to spanish
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Voici donc le grand art: faire un peu rendre à un succès le son d’une catastrophe afin que ceux qui en profitent en tremblent aussi, assaisonner de peur un pas de fait, augmenter la courbe de la transition jusqu’au ralentissement du progrès, affadir cette aurore, dénoncer et retrancher les âpretés de l’enthousiasme, couper les angles et les ongles, ouater le triomphe, emmitoufler le droit, envelopper le géant peuple de flanelle et le coucher bien vite, imposer la diète à cet excès de santé, mettre Hercule en traitement de convalescence, délayer l’événement dans l’expédient, offrir aux esprits altérés d’idéal ce nectar étendu de tisane, prendre ses précautions contre le trop de réussite, garnir la révolution d’un abat-jour.
He aquí, pues, el gran arte: hacer que un éxito suene un poco a catástrofe con el fin de que los que se aprovechan de él tiemblen también, sazonar de miedo un paso de hecho, aumentar la curva de la transición hasta la moderación del progreso, desazonar esta aurora, denunciar y suprimir las esperanzas del entusiasmo, cortar los ángulos y las uñas, acolchar el triunfo, arropar al derecho, envolver al gigante pueblo de franela y acostarlo rápidamente, imponer la dieta a tal exceso de salud, poner a Hércules en tratamiento de convalecencia, diluir el acontecimiento en el expediente, ofrecer a los espíritus alterados de ideal ese néctar añadido a la tisana, adoptar precauciones contra el exceso de éxito, dotar a la Revolución de una pantalla.
Une gerbe de balles s’abat aux abords du trou de Colin, le forçant à baisser la tête, et quand il la relève, l’adversaire a disparu.
Un abanico de balas se abate en las inmediaciones del agujero de Colin, obligándolo a bajar la cabeza y cuando la levanta, el adversario ha desaparecido.
Entre ces événements, Mrs Beaver put descendre au sous-sol où deux jeunes filles à l’air abattu empaquetaient des abat-jour.
En los intervalos, Mrs. Beaver pudo bajar al subsuelo, donde dos chicas tristonas estaban empaquetando pantallas para lámparas.
Lorsqu’elle se risqua à descendre, Portia trouva Daphné en train de picorer autour de la table à thé, grignotant les bords d’un macaron, pendant que Mrs Heccomb, très affairée, continuait l’abat-jour commencé, tout en criant plus haut que la musique que goûter aussi tard l’empêcherait de dîner.
Cuando Portia reunió fuerzas para bajar, se encontró con que Daphne daba vueltas alrededor de la mesa de té engullendo unos pequeños pasteles mientras la señora Heccomb, ocupada en pintar la pantalla de una lámpara, le gritaba por encima de la música que, si seguía comiendo así, iba a perder el apetito para la cena.
Sa mort était celle d’une touriste du continent qui une fois de plus n’avait pas regardé dans la bonne direction à Londres en descendant d’un autobus par la gauche et qui avait voulu traverser la rue oubliant la circulation inversée (« La mort ridicule, la mort improbable de qui est seulement de passage dans la ville, comme celui qui est écrasé ou a la tête fauchée par l’arbre qu’abat la foudre dans une grande avenue pendant l’orage, ça arrive parfois et nous nous contentons de le lire dans les journaux en riant »).
Su muerte era la de una turista del continente que una vez más no miró en la dirección adecuada en Londres tras bajar de un autobús por la izquierda e ir a cruzar una calle olvidándose del tráfico inverso ('La muerte ridicula, la muerte improbable de quien está en la ciudad solamente de paso, como a quien le aplasta o siega la cabeza el árbol que troncha un rayo en una gran avenida durante la tormenta, a veces ocurre y nos limitamos a leer sobre ello en los periódicos entre risas').
Contemplez-la, c’est pour cela que je vous veux, et moi qui me dévêts aussi, contemplez-moi aussi : célébrez ma puissance érigée, enviez-la-moi, c’est pour cela que je vous nourris, regardez-moi me coucher auprès d’Inés, dans le froid lancéolé des feuilles, la forcer à ouvrir ses yeux dorés, bruns, verts, pour regarder ces autres yeux étincelants dont la douleur à nous contempler rehausse notre stature, voyez mes mains qui te caressent, mes lèvres parcourant ta fraîcheur qui s’attiédit, chauffe, brûle, mon sexe qui te fait soupirer, gémir, oublier que tu ne penses à rien, j’occupe tout le vide que tu ne m’abandonnes pas et que tu as refusé de m’abandonner en cinq ans de félicité, écoutez-la gémir, la pudeur d’Inés cède, tombe et la laisse plus nue et plus collée à moi, murmurant mon nom prodigieux, gémissant à mesure que je l’envahis, hurlant enfin sans souci qu’on l’entende et qu’on la voie quand enfin je triomphe en elle et m’abats tout entier face à cette infinité d’yeux acérés, jaunes, verts, glacials, fourbis, qui s’allument oscillants et se cachent et reparaissent avec leur désir de voir encore, renouvelant ma puissance, à la seule condition que je voie des regards phosphorescents dans la végétation qui me dissimulait moi aussi, mère Benita, car je les surveillais, j’étais deux de ces yeux allumés dans l’obscurité du parc de la Rinconada, deux de ces pupilles qui faisaient partie du chœur nécessaire à l’unicité du plaisir, deux de ces yeux, les plus avides, les plus tourmentés, les plus blessés, c’étaient les miens, mère Benita, ces mêmes yeux que vous voyez maintenant embrumés par la fièvre, dont vous essayez d’abaisser les paupières avec vos mains pour que je me repose, que je dorme, dors, Mudito, dors, repose, dors, ferme les yeux, me dites-vous, éteins ton regard qui a fait son temps, baisse tes paupières et endors-toi, mais je ne peux les fermer car ils brûlent dans mes orbites en les regardant jouir parmi les feuillages, l’oreille aux aguets des mots entrecoupés et de la rumeur de leurs corps, le nez attentif aux parfums de l’amour, et mes mains, cette main que vous tenez dans la vôtre, cette main, sans qu’ils s’en rendissent compte dans l’émoi des sens, toucha leurs corps tandis qu’ils faisaient et refaisaient leur félicité, jusqu’à ce que leurs yeux se fussent éteints parmi les feuillages, don Jerónimo les cherchait pour se renouveler à leurs regards fulgurants maintenant opacifiés, où sont-ils, où sont-ils, ils sont partis, Inés, nous restons dans l’obscurité complète, peut-être n’y eut-il jamais d’yeux pour nous contempler et tout a-t-il toujours été obscur, non, voici les yeux jaunes, je suis de nouveau moi, je te désire maintenant plus que jamais car je sais que tu es fatiguée et je suis fatigué, ces yeux jaunes et chassieux me voient te pénétrer, te voient revivre, les yeux chassieux près des nôtres, encore, encore plus près, jusqu’à ce qu’Inés eût poussé son dernier cri, mère Benita, qui ne fut pas seulement un cri de plaisir mais un cri de terreur, car en ouvrant les yeux pour voir la constellation des regards brillants des témoins et la figure de Jerónimo, elle vit la chienne jaune s’approcher, les flairer et lécher les liqueurs déposées par leurs corps sur les feuillages : la chienne jaune, pantelante, baveuse, couverte de boutons et de verrues, la faim inscrite dans les yeux, elle, la seule capable de provoquer le cri.
Contémplenla, que para eso los tengo, y a mí, que también me desnudo, también contémplenme: celebren mi potencia erguida, envidíenmela que para eso los alimento, vean cómo me acuesto junto a Inés entre el frío lanceolado de las hojas, cómo la obligo a abrir sus ojos pardos, verdes, para mirar esos otros ojos refulgentes cuyo dolor al contemplarnos acrecienta nuestra estatura, cómo te acarician mis manos, mis labios que recorren tu frescura que se entibia, se calienta, arde, mi sexo te hace suspirar, gemir, olvidar que no estás pensando en nada, yo ocupando todo el vacío que no me entregas y te has negado a entregarme durante cinco años de dicha, óiganla gemir, cómo cede el pudor de Inés y cae y la deja más desnuda y más pegada a mí, murmurando mi nombre prodigioso, gimiendo a medida que la invado, aullando por fin sin importarle que la oigan y la vean cuando por fin triunfo en ella y caigo entero frente a esa infinidad de ojos acerados, amarillos, verdes, glaciales, bruñidos, que se encienden oscilantes y se ocultan y reaparecen ansiosos de ver de nuevo, renovando mi potencia, siempre que vea fosforescer miradas entre la vegetación que también me ocultaba a mí, madre Benita, porque yo los estaba vigilando, dos de esos ojos encendidos en la oscuridad del parque de la Rinconada, dos de esas pupilas del coro necesario para la singularidad del placer, dos de esos ojos, los más ávidos, los más atormentados, los más heridos eran mis ojos, madre Benita, estos mismo ojos que ahora usted ve nublados por la fiebre, cuyos párpados usted trata de bajar con sus manos para que descanse y duerma, duerme, Mudito, duerme, descansa, duerme, cierra tus ojos, me dice usted, apaga tu mirada que ya ha servido, baja los párpados y duérmete, pero no los puedo cerrar porque arden en mis órbitas mirándolos gozarse entre las hojas, mis oídos alerta a las palabras entrecortadas y al rumor de sus cuerpos, mi nariz al perfume del amor, y mi mano, esta mano que usted tiene en la suya, sin que ellos se dieran cuenta en el alboroto de sensaciones, esta mano toco esos cuerpos mientras creaban la dicha una y otra vez, hasta que los ojos entre la vegetación se fueron apagando y don Jerónimo los buscaba para renovarse en sus miradas fulgurantes opacadas, dónde están, dónde están, se han ido, Inés, se han ido, quedamos en la oscuridad total, quizá no haya habido nunca ojos contemplándonos y todo haya sido siempre oscuro, no, ahí están los ojos amarillos, soy yo otra vez, te deseo más que nunca ahora porque sé que estás cansada y porque yo estoy cansado, esos ojos amarillos y legañosos ven cómo te penetro, cómo revives, los ojos legañosos cerca de los nuestros, más, más, hasta que Inés lanzó el grito final, madre Benita, que no fue sólo un grito de placer sino también un grito de terror, porque al abrir los ojos para ver la constelación de miradas relucientes de los testigos alrededor del rostro de Jerónimo, vio a la perra amarilla que se acercó a husmearlos o a lamer los jugos que sus cuerpos dejaron sobre las hojas: la perra amarilla, acezante, babosa, cubierta de granos y verrugas, el hambre inscrita en la mirada, ella, dueña del poder para provocar el grito.
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