Translation for "a enfantés" to spanish
A enfantés
Translation examples
Halvah a enfanté, un bébé, né en hurlant.
Halvah dio a luz a un niño, que nació gritando.
Qui a enfanté The Murri ? » Car le bonhomme de neige lui-même ne le sait pas.
¿Quién dio a luz a The Murri? Porque el muñeco de nieve no lo sabe.
À mon avis, ça doit être le mont Piéros, où la déesse a enfanté les neuf Muses.
Supongo que será el monte Piero, donde Mnemósine dio a luz a las Nueve Musas.
ici le baptême de Dieu s’est accompli, la Vierge a enfanté dans la douleur. » Et à ces mensonges qui sont l’objet de leur culte, ils ajoutaient les illusions qui détournent de la certitude, et s’écriaient : « Nous mourrons devant le tombeau de Notre-Seigneur ;
aquí se realizó el bautismo de Dios, la Virgen dio a luz con dolor». Y a estas mentiras, que son el objeto de su culto, añadían las ilusiones que alejan de la verdad y gritaban: «Moriremos ante el sepulcro de Nuestro Señor;
Oriana n’a pas donné naissance à Chêne, pas plus qu’elle ne nous a enfantées, Taryn et moi, mais avec Chêne elle agit en tout point comme une mère alors qu’elle a toujours catégoriquement refusé d’être la nôtre.
Me aflige un poco contemplar esa escena, porque Oriana no dio a luz a Oak —como tampoco lo hizo con Taryn ni conmigo—, pero a pesar de eso está encantada de ejercer como su madre, algo que se negó en redondo a hacer con nosotras.
Elle hors de qui je me suis traîné en criant, un dimanche, m’a-t-elle toujours assuré, « tu es un enfant du dimanche… », elle sur les genoux de qui je m’asseyais encore à quatorze ans, le petit garçon à sa maman qui cultivait depuis toujours son complexe, elle à qui j’avais promis, juré, peint sur le bleu du ciel la richesse et la gloire, le Sud comme terre promise, elle qui m’apprit à encaisser par petites sommes les dettes de la clientèle à crédit – « C’est le vendredi qu’il faut que tu toques, là il reste encore quelque chose du salaire de la semaine » –, elle, ma bonne conscience rassurée, ma mauvaise conscience souterraine, elle à qui j’ai causé par douzaines des soucis et des angoisses qui se multipliaient comme des rongeurs, elle à qui j’offris pour la fête des Mères le fer à repasser électrique – ou bien était-ce une coupe de cristal ? – avec l’argent de l’encaissement des dettes, elle qui ne voulut pas m’accompagner à la gare centrale quand, gamin stupide, je m’enrôlai comme soldat – « Ils vont t’envoyer à la mort… » –, elle qui ne dit pas un mot quand je voulus savoir dans le train de Cologne à Hambourg ce qu’elle avait vécu quand les Russes étaient arrivés avec toute leur violence – « Ce qui a été mauvais, il faut oublier tout ça… » –, elle dont j’ai copié le jeu au skat et qui comptait d’un pouce humidifié les billets de banque et les cartes d’alimentation, elle qui jouait au piano des morceaux s’égouttant lentement de tous ses doigts et qui avait placé pour moi dos contre dos des livres qu’elle ne lisait pas, elle dont les trois frères n’avaient laissé que ce qui remplissait à peine une valise de taille moyenne et qui voyait ses frères continuer à vivre en moi – « tout ça, tu le tiens d’Arthur et de Paul, et puis un peu d’Alfons aussi… » –, elle qui mélangeait pour moi du sucre au jaune d’œuf, qui riait quand je mordais dans une savonnette, qui fumait des cigarettes orientales, réussissant parfois des anneaux de fumée, elle qui croyait en moi, son enfant du dimanche – ce pour quoi elle ouvrait le rapport annuel de la Kunstakademie toujours à la même page –, elle qui me donnait tout, à moi son fils chéri, et en recevait peu, elle qui est ma vallée de joies et de larmes et qui, dès que j’écrivais comme autrefois et que j’écris comme aujourd’hui, regarde par-dessus mon épaule même après sa mort et dit « Barre donc ça, c’est laid » – mais je l’écoutais rarement, et si c’était le cas, trop tard –, elle qui m’a enfanté dans la douleur et m’a libéré dans la douleur, afin que j’écrive et que j’écrive, elle que j’aimerais maintenant réveiller d’un baiser sur un papier encore blanc, afin qu’avec moi, avec moi seul elle parte en voyage et voie du beau, plus rien que du beau, et puisse s’écrier enfin : « Dire que j’ai eu le temps de voir ça, c’est si beau, si beau… », elle, ma mère, est morte le 24 janvier 1954.
Ella, de la que salí arrastrándome y gritando enseguida, un domingo, por lo que siempre me aseguró, «eres un niño de suerte…», ella, en cuyo regazo me sentaba aún a los catorce años, niño de mamá, que desde muy pronto conservó su complejo, ella, a la que prometí, pinté en el aire, riqueza y fama, el Sur y la Tierra Prometida, ella, que me enseñó a cobrar en pequeños plazos las deudas de su clientela de prestado —«Tienes que llamar los viernes, entonces queda algo aún del salario semanal»—, ella, mi conciencia buena, tranquilizadora, mi subterránea mala conciencia, ella, a la que causé docenas de preocupaciones y temores, que como roedores se multiplicaban enseguida, ella, a la que el Día de la Madre regalé la plancha eléctrica —¿o fue una fuente de cristal?— del dinero del cobro de deudas, ella, que no quiso acompañarme a la estación central cuando yo, chico estúpido, me fui como soldado voluntario —«Te mandan a la muerte…»—, ella, que no dijo palabra cuando, en el tren de Colonia a Hamburgo, yo quise saber lo que había ocurrido cuando los rusos llegaron con toda la violencia —«Todo lo que era malo hay que olvidarlo…»—, ella, de quien copiaba su forma de jugar al skat y que, con pulgares húmedos, contaba los billetes y los cupones de racionamiento, ella, que tocaba con todos los dedos lentamente obras que se deslizaban en el piano y que, para mí, colocaba lomo con lomo libros que ella no leía, ella, de cuyos tres hermanos sólo quedó lo que apenas llenaba una maleta mediana, y que veía a sus hermanos seguir viviendo en mí —«Lo tienes todo de Arthur y Paul, y un poquito también de Alfons…»—, ella, que echaba para mí azúcar en la yema de huevo, ella, que se reía cuando yo mordía el jabón, ella, que fumaba cigarrillos Orient, consiguiendo a veces hacer anillos de humo, ella, que creía en mí, su niño de la suerte —por lo que abría siempre por el mismo sitio el informe anual de la Academia de Bellas Artes—, ella, que a mí, su hijito, se lo dio todo y del que recibió poco, ella, que es mi valle de alegrías y lágrimas y que, en cuanto escribía como antes y escribo como ahora, sigue mirando tras su muerte por encima de mi hombro y dice «borra eso, es feo» —pero sólo rara vez le hacía caso y, si lo hacía, demasiado tarde—, ella, que me dio a luz con dolores y con dolores me liberó al morir, para que escribiera y escribiera, ella, a la que, en papel todavía blanco, quisiera besar hasta despertarla, para que se viniera conmigo, sólo conmigo de viaje y viera cosas bonitas, sólo bonitas y pudiera decir por fin: «Que haya podido ver todavía eso, tan bonito, tan bonito…», ella, mi madre, murió el 24 de enero de 1954.
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