Traduzione per "coup à moi" a spagnolo
Coup à moi
Frasi di contesto simile
Esempi di traduzione.
soplarme
Camila me pousse sur son lit et on s’enfonce dans le ventre de la couette, c’est un lit en forme de sucette géante, un marécage fumant, je me demande comment Camila peut dormir dans ce lit, j’étouffe, je tombe par à-coups et je tombe encore, c’est un volcan, les draps bouillonnent, c’est de la boue blanche qui nous couvre, mais Camila me calme : “Chuuut”, et elle fait glisser son rire sur mon oreille, c’est comme si ses doigts bouillaient, ils me donnent envie de dormir, elle me serre comme les branches d’un arbre qui brûle, je suis sous elle, je peux pas sortir parce que je suis hypnotisée et le matelas est tout moelleux, doux comme ses cils, la couette et les draps s’enflamment et on s’enfonce, les oreillers flottent comme des plumes, les couvertures roulent et moi je coule au milieu des vagues, je ne vois que les yeux verts de Camila, je m’endors sous elle qui remue comme la mer, une espèce de barque bouillante qui me souffle de la vapeur par sa bouche, elle me brûle, me mouille et se mouille, la chaleur devient insupportable et elle dit on n’a qu’à se déshabiller, mais je suis incapable de bouger, alors elle me déshabille, je bous contre un oreiller, je brûle et je vois que Camila est toute nue, c’est pour ça qu’elle bout encore plus, ses genoux sont entre mes cuisses, elle m’ouvre, avec la pointe blessante de ses yeux elle me frappe lentement, ici, là, elle me parcourt, montre du doigt, s’il te plaît, je lui dis, ne me regarde pas, mais elle continue à me regarder comme si elle me touchait, la cheville, les genoux, et à l’endroit où Camila a découvert qu’on est plus bouillante que jamais, elle approche sa bouche bouillante, c’est comme si elle soufflait une bouffée de vapeur et elle me dit : Comment tu crois qu’on est nées ? Je dois être comme un fer rouge, je brûle, je brûle, j’écarte les bras et les jambes et je lui demande de me souffler de l’air, elle commence à me souffler sur les cheveux, les cils, la bouche et sur la pointe des seins, et quand elle arrive à cet endroit, elle s’arrête et dit c’est comme ça qu’on est nées, on est sorties par là, et elle se remet à souffler, elle sort la langue comme une bulle brûlante, sa salive glisse comme de l’huile, mais je regarde pas, je la sens, je la sens et je veux pas me rappeler la première fois où j’ai ouvert les yeux et où j’ai vu la langue rouge de Camila, je pensais que c’était un iguane rouge qui me regardait d’en bas, je veux pas me souvenir de ça, je me rappelle pas, je sens son haleine palpitante dedans et je lui dis “Doucement, je meurs”, je suis une poupée de cire en train de fondre, d’abord une jambe, puis les bras, l’autre jambe et le cou, le visage, et là, au centre, et les cils et les cheveux, Camila continue à souffler, là, en bas, plus fort, comme tous les après-midis, et le dernier après-midi c’était pas Camila accroupie devant moi mais le pantin aux yeux blancs et aux crocs, et c’était vrai, il était là, il m’a touchée avec ça, plus fort, dedans, il l’a enfoncé, à me déchirer comme une poupée et j’ai dû crier de douleur, je l’ai suppliée : “Non, Camila, non, pitié”, et Camila a continué à pousser le pantin, puis elle me l’a retiré et m’a regardée, effrayée, plus effrayée que moi, et moi j’ai commencé à nager difficilement sur le lit qui était une mer qui m’avalait, je m’enfonçais, je glissais, le monde entier était mouillé, je roulais, les oreillers étaient des bras qui me retenaient, les couvertures des centaines de Camila nouées à mes pieds, l’iguane sautait sur les draps, j’ai vu le pantin de bois se jeter sur moi et j’ai crié Camila, qu’est-ce que tu m’as fait !, mais j’ai quand même réussi à sauter du lit, à me rhabiller et à m’enfuir entre les poupées déshabillées et j’ai couru rejoindre la maman de Camila, qui jouait aux cartes avec d’autres dames : je leur ai dit que Camila s’était endormie, et je suis restée avec elles jusqu’à ce qu’Esteban vienne me chercher.
A duras penas distingo sus ojos, pero veo cómo brillan, me arrastran, me hipnotizan como un mago, Camila me empuja a su cama y nos hundimos en el corazón de la colcha, es una cama con forma de paleta gigantesca, un pantano humeante, yo me pregunto cómo duerme Camila en esa cama, siento que me ahogo, voy dando tumbos y más tumbos hacia abajo, es un volcán, las sábanas ebullen, son un lodo blanco que nos cubre, pero Camila me calma diciéndome: «Chiiito», y pone su risa a resbalar sobre mi oído y es como si sus dedos hirvieran, me dan sueño, me abraza como las ramas de un árbol que se quema, yo no puedo salir de debajo de ella porque sigo hipnotizada y el colchón de su cama es blando, delicado como sus pestañas, y la colcha y las sábanas se incendian, y nos hundimos, las almohadas flotan como plumas, las cobijas ruedan, yo me hundo como sobre olas, sólo veo los ojos verdes de Camila, me adormezco bajo ella que se mueve como un mar, una especie de barco hirviendo más, soplándome vapor desde su boca, hirviéndome, mojándome y mojándose, hasta que el calor se hace insoportable y ella dice desnudémonos, pero soy incapaz de un movimiento y ella me desnuda, yo hiervo entre una almohada, yo quemo, y veo que Camila está desnuda y por eso hierve más, tiene cada una de sus rodillas en la mitad de mis muslos y me abre, con la punta hiriente de sus ojos me golpea despacito, aquí, allá, me recorre, me señala, yo le digo por favor no me mires, pero ella sigue mirándome como si me tocara, un tobillo, las rodillas, y ahí, donde descubrió Camila que una es más hirviente que nunca, y acerca su boca hirviendo y es como si lanzara una bocanada de vapor mientras pregunta: Tú cómo crees que nacimos, yo debo estar tan incendiada como un hierro, al rojo, ardo, ardo, abro los brazos y las piernas y le digo que me sople como un viento y ella empieza a soplarme los cabellos, las pestañas y la boca y en las puntas de los pechos y cuando llega hasta ese sitio se detiene y dice nacimos, salimos por aquí, y sopla más, saca la lengua igual que una burbuja ardiendo, su saliva resbalosa igual que aceite, pero yo no miro, siento que la siento, yo la siento, y no quiero acordarme de la primera vez que abrí los ojos y vi la lengua roja de Camila y pensé que era una iguana roja mirándome desde abajo, no voy a acordarme de eso, no me acuerdo, siento su aliento palpitando más adentro y le digo «Quieta, me muero», soy una muñeca de cera derritiéndose, primero una pierna, luego los brazos, y la otra pierna, y el cuello y la cara, y ahí, en el centro, y las pestañas y el pelo, Camila continúa soplándome, abajo, aquí, y sigue más, como todas las tardes, y la última tarde no era Camila agazapada frente a mí sino el muñeco de ojos blancos y colmillos y era cierto, estaba ahí, y me rozó con eso, y más, más adentro, lo hundió más, a punto de rajarme igual que a una muñeca y tuve que gritar por el dolor y le rogué: «No, Camila, no, por Dios», y Camila continuó aplastando un último esfuerzo y luego retiró al muñeco y se me quedó mirando ahí, aterrada, más aterrada que yo, y yo empecé a nadar difícilmente por encima de la cama que era un mar que me tragaba, yo me hundía y resbalaba, el mundo entero estaba húmedo, yo giraba sobre mí, las almohadas eran brazos amarrándome, las cobijas cientos de Camilas anudándose a mis pies, la iguana saltaba entre las sábanas, vi al muñeco de madera abalanzándose y grité ¡Camila qué me has hecho! pero logré saltar por fin y me vestí y huí entre las muñecas desvestidas y llegué corriendo donde la mamá de Camila, que jugaba a las cartas con otras señoras: les dije que Camila se había dormido, no me separé de ellas hasta que Esteban llegó a recogerme.
— Des coups, des coups, des coups… maugréait Marcus.
Golpes, golpes, golpes… —maldecía Marcus—.
Rendre coup pour coup.
Devolver golpe por golpe.
Ils agissent à coups de n’importe quoi, à coups de poing, à coups de coude.
Actúan a golpes, a golpes de puño o a golpes de código.
Nous riposterons coup pour coup.
Vamos a devolver golpe por golpe.
Et, coup après coup : « Pour ma mère !
y golpe tras golpe—: ¡Esto por mi madre!
Il fallait que je rende coup pour coup.
Debía devolver golpe por golpe.
Nous burinions donc coup après coup.
De forma que cincelábamos golpe a golpe.
Ce n’est rien que le premier coup d’un déluge de coups.
No es más que el primer golpe de un diluvio de golpes.
Un coup pour un coup, comme on dit chez les combattants.
O golpe por golpe, como se decía entre combatientes.
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