Exemples de traduction
Avant le début de la course, Nike donna une conférence de presse dans son quartier général olympique, servit des plats et de la bière du Kenya, et montra aux journalistes une vidéo des Kenyans découvrant la neige, skiant dans les buissons et tombant sur les fesses.
Antes de comenzar la carrera, Nike celebró una conferencia de prensa en su sede olímpica, amenizándola con platos y cerveza kenianos y mostrando a los periodistas un vídeo donde los atletas veían la nieve por primera vez, chocaban con arbustos al esquiar y se caían sentados.
Malgré un planning archi-serré, il avait trouvé le moyen de sculpter dans ce bloc de temps de purs moments de paix et de divertissement, par exemple en transmettant à sa fille sa passion pour la mer – à Bolgheri où, malgré les souvenirs funestes, tout était resté comme quarante ans plus tôt – et pour la montagne – en skiant l’hiver, mais pas comme lui, adolescent, qui enchaînait les compétitions et surtout les défaites, non, pour le plaisir de s’abandonner à la force de la gravité au milieu de la forêt, tout en sachant ne pas se mettre en danger ; et en randonnant en été dans ces mêmes forêts comme il ne l’avait jamais fait quand il était jeune, à la recherche d’animaux sauvages à photographier, pour les saisir si possible en cet unique et fugitif instant où ils daignent échanger un regard avec l’homme avant de le classer comme entité sans intérêt et de concentrer à nouveau leur curiosité sur les manifestations de la création vraiment importantes : les pierres moussues, les trous dans la terre, les feuilles tombées.
En aquel bloque de tiempo, y pese a sus muchísimas responsabilidades, había podido incrustar momentos de pura paz, de pura diversión, y le había transmitido a su hija, por ejemplo, su pasión por el mar —en Bolgheri, pese a los recuerdos funestos, donde todo seguía como hacía cuarenta años— y por la montaña, adonde iban a esquiar en invierno, aunque no como había esquiado él de joven, para competir y perder casi siempre, sino para disfrutar del placer de entregarse a la fuerza de la gravedad en medio de los bosques, sabiendo hacerlo sin peligro, y a caminar en verano, a caminar por aquellos mismos bosques, como de niño nunca había hecho, buscando animales salvajes a los que fotografiar, lo que hacían, si podían, pillándolos en ese brevísimo instante en que se dignan cruzar la mirada con la del ser humano antes de clasificarlo como cosa carente de interés y volver a poner su atención en las manifestaciones de la creación que realmente importan: piedras cubiertas de musgo, hoyos en la tierra, hojas caídas de las ramas.
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