Traduction de "marauder" à espagnol
Marauder
Phrases de contexte similaires
Exemples de traduction
Il devait sortir et marauder.
Debía de salir a merodear.
Je te revois encore escaladant le mur pour aller marauder dans son verger.
Aún te veo escalando el muro para merodear por su huerto.
Au cours d’une halte, Petit-Frère était à son habitude parti en maraude dans la campagne et ne réapparut que trois heures après.
Durante una detención, Hermanito, según su costumbre, había salido a merodear por el campo y no regresó hasta tres horas después.
Des escouades partaient chaque jour marauder dans la région, il fallait s’enfoncer de plus en plus loin dans la campagne, subir l’hostilité des paysans.
Había cuadrillas que salían todas las mañanas a merodear por la zona y cada vez había que adentrarse más en la campiña y soportar la hostilidad de los campesinos.
Elle a erré dans les allées encore désertes sous l’œil intrigué des vendeuses qui se refusaient à prendre cette silhouette inspirée pour une voleuse en maraude.
Ha vagabundeado por los pasillos, desiertos todavía, ante la mirada intrigada de las vendedoras que se negaban a creer que aquella inspirada silueta era una ladrona que merodeara.
C’étaient des hommes avisés, qui semaient du tout-venant quand le premier choix ne donnait rien, choisissaient les espèces qui poussaient le plus vite, plantaient des caspiarns résistant au froid là où les bourrasques abattaient les arbres en place, construisaient de solides clôtures pour tenir à distance les troupeaux de flambregs qui venaient en maraude des plaines du nord.
Los hermanos, dos hombres listos, aprovechaban el grano más basto cuando las cosechas finas fallaban, seleccionaban semillas de crecimiento rápido, plantaban retoños resistentes al frío bajo aquellos árboles a los que azotaban los vientos más fuertes o levantaban firmes cercas para mantener a raya las manadas de flambregs que bajaban del norte a merodear.
Pour le reste, s’il y a quelque chose qu’il pense avoir appris après avoir vendu de la drogue pendant vingt ans, c’est à marauder dans les théâtres, les hôtels, les salles de concert, les restaurants, les bars, les discothèques, tous les lieux publics nocturnes qui concentrent une population plus ou moins oisive et disparate et donnent la possibilité que fleurisse le genre de besoin qu’il propose de satisfaire, c’est à y marauder non pas comme les véritables maraudeurs, qui d’habitude évoluent seuls, se contentent de rester en marge des choses et finissent par éveiller les soupçons, mais plutôt avec le même style que ces habitués* solitaires, quelque peu distants, qui apprécient une vie sociale administrée à dose homéopathique, par intermittence, saluant les uns, échangeant des phrases de courtoisie avec les autres, fidèles à un principe de légèreté et d’indépendance leur permettant, le cas échéant, de quitter les lieux sans se faire remarquer.
Por lo demás, si hay algo que cree haber aprendido después de vender drogas durante veinte años es a merodear teatros, hoteles, salas de concierto, restaurantes, bares, discotecas, cualquier lugar público nocturno que concentre una población más o menos ociosa y diversa y ofrezca condiciones para que florezca la clase de necesidades que él se ocupa de satisfacer, a merodearlos no como los verdaderos merodeadores, que suelen moverse solos, se quedan siempre en el borde de las cosas y terminan por despertar sospechas, sino más bien con el estilo de esos habitués solitarios, algo distantes, que aprecian una vida social administrada en dosis homeopáticas, con intermitencias, saludando a unos, intercambiando frases de cortesía con otros, fieles a un principio de ligereza y prescindencia que les permitirá, llegado el caso, desaparecer del lugar sin hacerse notar.
La chienne jaune fuit, les autres chiennes à ses trousses, poursuivie par les cavaliers vengeurs qui ne laissent que le souvenir d’un nuage de poussière dans une nuit argentée, elle se cache dans les buissons qui égratignent sa peau galeuse, elle franchit des mares, des lagunes, des siècles et des marécages mais elle ne parvient jamais à rassasier la faim qui lui donne des crampes aux tripes, les ordures qu’elle mange n’y suffisent pas, les os qu’elle ronge, les déchets qu’elle réussit à voler avant de s’enfuir pour qu’on ne la châtie pas comme on a toujours fait, elle court dans la direction que lui indique l’astre complice, elle remonte des collines et descend dans des crevasses, elle court, elle court pour que s’accomplisse ce qui doit s’accomplir mais qui jamais ne s’accomplira, elle se cache pour empêcher les bêtes féroces de la mettre en pièces, car elles la détestent d’être laide, maigre et famélique, mais la chienne jaune court, court à travers champs et déserts, traverse les zones de rochers arides, les bois épineux qui poussent pour la piquer, les rues et les parcs, s’approchant un peu, la nuit, des maisons, en maraude, la chienne est infirme, pleine de poux, ratatinée, elle n’est pas féroce, la chienne jaune, elle n’attaque jamais, ne mord jamais même si elle en a envie, mais quand les quatre chiens noirs sont distraits, elle ne perd pas l’occasion de se fourrer entre leurs pattes pour leur voler leur mou, et la nuit dans le parc, ses yeux de feu guettent comme ils ont toujours guetté, elle hurle à la Lune pour lui demander conseil, la clé des énigmes, lui faire savoir ce qu’elle ne sait pas et lui demander une aide que la Lune lui accorde puisque les jardiniers n’ont pas retrouvé son corps déchiqueté, elle court, elle court, la chienne jaune, elle est faible mais elle court sans que les autres chiennes puissent la rattraper, toujours en tête bien qu’épuisée, bien qu’elle ait besoin de repos, elle dort des générations durant dans des bois où nul ne la trouve et quand elle se réveille, elle va flairer les poubelles à la recherche de sa nourriture, les gamins lui donnent des coups de pied, allons, fiche le camp, laisse-nous baiser tranquilles, saleté de chienne, qu’est-ce que tu as besoin de nous regarder, ne déchire pas mon pantalon si tu ne veux pas que je te fracasse la gueule d’un coup de pied, regarde-la, on dirait vraiment qu’elle se lèche les babines, et je ris et tu ris, et je débande, et toi tu remontes ta culotte et on ne jouit pas, ni moi ni toi, mais elle peut-être, elle reprend la fuite, elle court, elle court, pantelante, la langue pendante, elle laisse derrière elle un nuage de poussière et les aboiements des autres chiennes qui ne peuvent pas la rattraper, toujours affamée mais toujours vivante, plus vivante et plus alerte que les autres chiennes, la chienne jaune va bientôt arriver au but, les vieilles rient, crient, parient, se grattent les dents, s’insultent et glapissent car elles veulent toutes voir gagner misiá Inés qui est si bonne avec nous, ce ne doit pas être la rouge, ni la verte, ni la noire, ni la bleue, ni la blanche, mais la jaune qui gagne comme elle doit gagner, car elle gagne toujours, la chienne jaune qui finit par sauter la mare avec un six, joue encore, quatre, un, deux, trois, quatre, et tombe épuisée, au bout. — Bravo !
Huye la perra amarilla acosada por las otras perras, perseguida por los jinetes vengativos que sólo dejan el recuerdo de una polvareda en una noche plateada, se esconde en las zarzas que arañan su piel sarnosa, vadea charcos y lagunas y siglos y esteros pero jamás logra saciar el hambre que acalambra sus tripas porque no es suficiente la basura que come, los huesos que roe, los desechos que logra robar y huye para que no la castiguen como siempre la han castigado, corre en la dirección que le señala el astro cómplice, remonta cerros y baja a quebradas y corre y corre para que se cumpla lo que tiene que cumplirse y que nunca se cumplirá, se esconde para que las bestias feroces no la descuarticen porque la odian por fea y por flaca y por angurrienta, pero la perra amarilla corre y corre por los campos y por los desiertos y la aridez de los roquedales y los bosques de espinos que crecen para punzarla, y por las calles y por los parques acercándose un poco, en la noche, a las casas, para merodear por si encuentra algo, la perra es enclenque, piojenta, encogida, no es feroz la perra amarilla, nunca ataca, nunca muerde aunque quisiera hacerlo, pero cuando los cuatro perros negros se distraen en sus juegos no pierde la ocasión para meterse entre sus patas y robarles el bofe, y en la noche, en el parque, sus ojos encendidos vigilan como han vigilado siempre, le aúlla a la luna pidiéndole consejos, claves, comunicándole lo que la luna no sabe y pidiéndole ayuda que la luna le concede porque los jardineros no encontraron su cuerpo destrozado, corre y corre y corre la perra amarilla, débil pero corre sin que las demás perras puedan alcanzarla, siempre a la cabeza a pesar del agotamiento, de la necesidad de descansar, duerme durante generaciones en los bosques donde nadie la encuentra y cuando despierta sale a husmear en los basureros buscando comida, los chiquillos la patean, ya, ándate, déjanos culiar tranquilos perra de porquería qué tenís que estar mirándonos, no me rompái el pantalón si no querís que te rompa la jeta de una patada, mírala, si parece que estuviera relamiéndose, y yo me río y tú te ríes y a mí se me baja y tú te subes los calzones y no gozo ni yo ni tú aunque quizás sí ella, sale a escape otra vez y corre y corre acezante, la lengua colgando, deja una polvareda y los ladridos de las otras perras furiosas que no la pueden alcanzar, hambrienta siempre pero siempre viva, más viva y más alerta que las otras perras, ya va a llegar a la meta la perra amarilla, y las viejas se ríen y gritan y apuestan y se escarban la boca y se insultan y chillan porque todas quieren que gane misiá Inés que es tan buena con nosotras, que no gane la perra colorada ni la verde ni la negra ni la azul ni la blanca sino que gane como tiene que ganar porque siempre gana la perra amarilla que por fin salta el charco con un seis, juega otra vez, cuatro, un, dos, tres, cuatro y cae agotada en la meta. —¡Bravo!
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