Phrases de contexte similaires
Exemples de traduction
Lucile ne supportait pas le bruit incessant de la rue, les souris qui envahissaient la cuisine dès que nous avions le dos tourné, les rats aussi gros que des lapins qui s’agitaient toute la nuit dans les poubelles.
Lucile no soportaba el ruido incesante de la calle, los ratones que invadían la cocina en cuanto nos dábamos la vuelta, las ratas grandes como conejos que se agitaban toda la noche en los cubos de la basura.
Robinson, la grand-mère, le pétard, le lapin, les yeux, le fils invraisemblable, la bru assassine, nous irions nous étaler là parmi toutes nos ordures et nos sales pudeurs devant les curieux frémissants.
Robinson, la abuela, el petardo, el conejo, los ojos, el hijo inverosímil, la nuera asesina, quedaríamos desplegados ahí, entre todas nuestras basuras y nuestros cochinos pudores, ante los curiosos estremecidos.
Le Chasseur de lapins descend dans le parking souterrain du Rådhusparken, ouvre le coffre de sa voiture en veillant à ne pas être filmé par les caméras de surveillance quand il prépare une valise cabine noire. Il y glisse des armes, des vêtements de rechange, des gants de vinyle, des lingettes humides, des sacs-poubelle, du scotch, une chanfreineuse et un pied-de-biche spécialement conçu pour des portes de sécurité.
El Cazador baja al aparcamiento de debajo del parque de Rådhus, abre el maletero del coche y se asegura de que no lo graben las cámaras de videovigilancia mientras mete en una bolsa de mano armas, mudas de ropa, guantes de vinilo, toallitas húmedas, bolsas de basura, cinta americana, biseladora y una pata de cabra especial para puertas de seguridad.
Je préfère rester avec la Barcelone misérable des mémoires de Fray Servando, cette Barcelone de pauvres où « celui qui ne se démène pas ne mange pas », cette Barcelone d’immondices dans les maisons, de cours noyées sous les ordures et les excréments, cette Barcelone rebelle où, sur mandat des Bourbons, le couteau à pain devait être enchaîné à la table et où il fallait demander l’autorisation et payer un droit pour avoir un fusil et chasser le lapin.
Prefiero quedarme con la Barcelona miserable de las memorias de Fray Servando, esa Barcelona de pobres donde «el que no se menea no come», esa Barcelona de estercoleros dentro de las casas, de patios anegados de basura y excremento, esa Barcelona insurrecta donde, por mandato de los Borbones, el cuchillo para partir el pan tenía que estar encadenado a la mesa y había que pedir autorización y pagar un derecho para obtener un fusil para cazar conejos.
Note « Colon Man » : chanson jamaïcaine traditionnelle évoquant la figure de l’ouvrier prospère, de retour au pays après avoir travaillé sur le chantier du canal de Panama. Demus Et la Datsun file sur une autre route que je connais pas, puis une autre route, puis à gauche une autre route, un jeune mec s’écarte d’un bond mais on entend quand même un choc, personne parle mais tout le monde crie, Weeper dit la ferme, abrutis, la ferme, abrutis, on tourne encore, tourne, tourne et on enfile un chemin si étroit qu’on racle les maisons de chaque côté, ça fait des étincelles, et quelqu’un crie au-dedans, au-dehors de la voiture, j’en sais rien, puis on se paie une ornière, deux, trois, la voiture rebondit, on vire à droite sur les chapeaux de roues devant un bar où passe SA chanson, un bar avec une enseigne Pepsi et un autre avec le vieux bonhomme Schweppes, Heckle dit balancez les guns, jetez les guns, et il balance le sien, Weeper dit bomboclat d’imbécile, mais il continue à rouler et on tourne à droite, la rue est si petite qu’y a pas de réverbères, de phares, un chien, on a heurté un chien, à gauche, à droite, et personne sait où on est, moi je sais que je sais pas, je sens que ma tête redescend déjà, je vais pas l’avoir, ma dose, cette descente est de plus en plus triste, la bile monte dans ma gorge, je ravale, on tourne dans une sente vide et une autre sente, et on débouche sur une vraie route qui traverse une vallée dans Ordureland et je vois que la police nous suit plus, moi j’suis qu’un jeune et j’voudrais ma femme, celle que j’ai quittée ce matin en sachant que je reviendrais pas forcément, mais sans y croire, j’veux ma femme, mais personne moufte à bord, sauf Heckle qui dit les chiens vont nous bouffer, on va rôtir en enfer, ils vont nous massacrer, ils vont nous mettre en état d’oppression, ils vont nous éradiquer, il se met à chialer et Weeper stoppe et sort de la bagnole, et qu’est-ce que tu fous bomboclat, dit Josey mais Weeper tire son revolver, ouvre la portière arrière, descends de cette bomboclat de bagnole, la lopette, il dit à Heckle, mais Heckle dit pas question, Weeper tire en l’air, je pense, putain, ça va attirer du monde, mais Weeper lui colle son calibre sur la tempe et me dit Mon frère, tu ferais mieux de te bouger car la cervelle va t’éclabousser, et Heckle commence à pleurnicher, je sors, je sors, j’m’en vais, il descend de la voiture et Weeper lui arrache le M16 et le jette sur une montagne d’ordures, et braque son gun, et dit t’as intérêt à courir car je te connais plus et comme l’autre se retourne il lui fout son pied aux fesses, Heckle chancelle, se relève et s’enfuit, et Weeper remonte à bord, ceux qui veulent faire pareil c’est maintenant qu’on descend, personne veut descendre, je voudrais juste aller dans une grotte sur la plage ou un trou, je voudrais juste un rail, juste un petit rail, rien qu’un petit rail avant de crever et puis je me raisonne je sais qu’ils me tueront parce que bien obligés et j’suis l’un de ceux qui l’ont tué, LUI, c’est comme celui qu’a tué Jésus, j’voudrais que ma femme me chante quelque chose, j’aurais préféré mourir d’une maladie du ghetto comme la polio, le scorbut ou la malnutrition, enfin ce qui tue les pauvres gens, Weeper redémarre et on traverse Ordureland, pendant combien de temps on va rouler, si on s’arrête jamais pourquoi pas aller jusqu’à Copenhagen City, et dans le gully* près de Trench Town, Weeper s’arrête, il sort de la voiture et il court, il court, il court, nous laissant tous les trois, il se barre et il disparaît dans les taillis comme s’ils l’avaient englouti, je guette le beurp et Josey Wales à l’avant regarde Bam-Bam, et Bam-Bam s’enfuit et disparaît vers l’ouest, et Josey Wales me regarde et dit abruti, t’as failli l’être, ç’aurait été toi si t’avais pas sniffé cette saleté-là, et je dis de quoi tu causes mais il s’enfuit à l’est dans les fourrés qui l’engloutissent, je crois que je guette un autre beurp, cette idée me fait rigoler mais y a pas de quoi rigoler, pas cette fois, alors je me mets à pleurer, personne pour me voir, en tout cas personne de visible, j’voudrais pleurer plus fort, j’veux ma femme, j’veux ma dose, car je déteste la descente, j’aime pas, j’aime encore moins que me dire qu’y vont me buter et y a même pas un mois que j’ai commencé à sniffer, à me transformer en fou furieux dans les rues, ce manque, ça rend dingue, mon cerveau a dû se barrer quelque part et il reviendra plus jamais, mais rien revient maintenant, rien du tout, quelque chose effleure la végétation au bord du fossé et les taillis s’illuminent comme des cheveux qui s’enflamment, comme le buisson ardent dans la Bible, cette lumière ça veut dire qu’une voiture vient par ici en prenant le canal comme raccourci, c’est la police, je sais que c’est la police, je sens que c’est la police, cours, cours, cours, trébuche sur une pierre, cogne ton genou, ronchonne et merde, relève-toi, essaie de courir mais la jambe gauche est à la traîne comme l’assassin dans L’Inspecteur Harry, maintenant Harry est après moi, non, non, non, ici même une touffe d’herbes si haute qu’elle me cache comme une petite chaise peut cacher un gros lapin, de quel côté est allé le lapin, de quel côté il est allé, mais je suis pas le lapin, je suis Charlie le coq et je vais me cacher, je dis, je vais me cacher derrière cette touffe-là, et tu vois ce que je vais faire, c’est une blague… je dis, c’est une blague, fiston hi-hi-hi ha-ha-ha, la voiture passe, je peux pas m’arrêter de rigoler, ils vont m’attraper, hi-hi-hi, sais pas pourquoi j’peux pas m’arrêter de rigoler, ferme-toi, bouche, je me ferme la bouche, la voiture passe dans un bruit de ferraille et fait gicler l’eau sale qui s’écoule par le gully, réveillant les rats, plein de rats, envie de crier et aïïïïïïe, personne pour m’entendre, aïïïïïe comme une fille, maintenant mon gun a disparu, il est introuvable, les rats l’ont emporté, y vont m’arracher la peau et grignoter mes orteils, et qu’est-ce qu’y a comme saletés dans ce fossé : paquets de lessive, boîtes de cornflakes, détergent, farine reconstituée, farine enrichie, sacs en plastique, rats morts piégés dans des sacs en plastique, rats vivants sortant de briques de lait, de paquets de biscuits, trottinant sur des bouteilles de soda, des bouteilles d’huile de friture, de liquide vaisselle Palmolive, je crois que c’est Palmolive, vos mains préservent toute leur douceur, y a autant de bouteilles que de rats, et y en a dans des bouteilles qu’arrivent pas à en sortir, faut m’enfuir, faut m’enfuir et oublie ton gun, tire un trait dessus, ils vont venir te tuer, mais j’veux pas mourir, j’vais implorer Jésus, implorer Papa-Lo, implorer Copenhagen City, mais c’est pas Papa-Lo qui nous a envoyés, c’est Josey Wales, mais Josey Wales peut rien sans Papa-Lo qui dit oui, non, peut-être que si, bon, j’essaie de penser en ligne droite mais ligne signifie blanche, signifie coke, besoin d’une dose, d’une dose, d’une dose, et j’ai mitraillé SA maison et c’est pas un truc à quoi je pense tout le temps mais qui entre et qui sort de ma tête comme quand j’ai pas mis de slip, je sais que Josey Wales était censé se faire plein de blé grâce à ça, sinon il l’aurait pas fait, la politique c’est rien pour un homme comme lui, tout le monde sait ça et y avait pas de policiers ni de gardes, pas un seul garde, comme s’ils avaient été prévenus, mais Josey m’avait promis que j’aurais au moins un flic à buter et pas de garde à la grille, on est entrés en vitesse mais on aurait pu prendre tout notre temps, je crois que tout ce que j’ai dégommé c’est un piano, je dois retourner à Copenhagen City parce qu’on dirait qu’ici c’est territoire PNP, pourquoi Weeper nous largue en territoire PNP alors qu’on vient de buter le plus célèbre des sufferahs et celui qui va me trouver va me régler mon compte, j’me demande où j’vais et la route est défoncée, et les rats, les rats, les rats, les rats, les rats, les rats, je m’enfuis et y doit être tard parce que cette première rue est déserte et j’sais pas où je suis, ici, y a deux bars, la pancarte dit fermé, deux chiens qui pioncent, un chat qui rôde, une carcasse de voiture calcinée qui bloque la route, un panneau qui dit : « Rose Town. À pied. À moto. En voiture.
Demus Y el Datsun enfila a to lo que da por otra calle que ni conozco y luego otra y luego dobla a la izquierda por otra calle un chamaco se aparta de un salto, pero aun así oímos un golpe nadie habla, pero to el mundo grita Llorón dice: cállense, maricones, cállense, maricones, volvemos a doblar y a doblar y a doblar y entramos a todo meter por un callejón tan estrecho que el carro toca las casas por los dos laos y hace saltar chispas y alguien pega un grito dentro del carro o fuera, yo no sé, luego pisamos un bache dos baches tres baches el carro va saltando y luego patinamos a la izquierda alante de un bar donde tienen puesta una canción SUYA un bar con cartel de Pepsi y el otro con un letrero del viejo de Schweppes Checho dice tiren las armas tráiganlas y él tira la suya Llorón le dice que es un idiota de pinga pero sigue manejando y jorobamos a la derecha y nadie sabe ni dónde carajos estamos yo no tengo ni idea y siento que me está bajando la farlopa y no voy a tener ahora mismo otra raya y ya estoy bajando y bajando y cada vez más triste y me viene vómito a la boca y me lo trago y nos metemos por un callejón vacío y luego por otro y salimos a una calle ancha que forma un valle por el medio de las Garbagelands y entonces veo que los policías ya no nos siguen ahora mismo soy un vejigo y quiero a mi mujer a la mujer a la que dejé esta mañana sabiendo que quizá yo no volvería pero sin pensarlo quiero a mi mujer pero nadie de los que vamos en este carro dice nada hasta que Checho dice: pinga, cojones estamos cumplíos nos van a tirar to el peso de la ley encima nos van a planchar vivos y se pone a llorar y Llorón para en seco el carro y sale y Josey le pregunta: qué cojones vas a hacer, pero Llorón desenfunda su revólver y abre la puerta trasera de la izquierda y sal del salao carro este ahora mismo, maricón le dice a Checho pero Checho dice: no, no pienso ir a ningún lao Llorón dispara al aire y yo pienso Dios mío ahora sí que va a salir to el mundo pero Llorón le pone la pistola al lao de la cabeza a Checho y me dice a mí hermano, mejor muévete porque vas a quedar to salpicao de sesos, y Checho se pone a berrear ya salgo, ya salgo, ya voy y sale del coche y Llorón le quita el M16 y lo tira en una montaña de basura y lo señala con la pistola y le dice: mejor piérdete porque no quiero volver a verte la jeta y mientras el chama se da la vuelta Llorón le mete una patada en el culo y él se tropieza se levanta y sale que jode y Llorón regresa al carro si alguien quiere irse con él, que salga del singao carro pero ya, ahora mismo, pero nadie quiere salir yo lo que quiero es irme a una cueva de la playa o a algún agujero parecido donde meterme solo quiero otra raya por favor solo una raya más antes de morirme y en ese momento pienso que me van a matar porque no les queda otro remedio y que voy a ser uno de los men que lo han matao a ÉL que es como ser uno de los men que mataron a Jesucristo y ojalá mi mujer me pudiera cantar a mí y ojalá yo me hubiera muerto de alguna enfermedad del gueto de la polio o el escorbuto o la hidropesía o la que sea que mata a los pobres Llorón arranca el coche y atravesamos las Garbagelands quién tiene hora cuánto rato vamos a seguir yendo en carro y si no nos paramos pa nada cómo es que no llegamos todavía a Copenhagen City y en la hondoná que hay antes de entrar a Trenchtown Llorón frena el carro y sale corriendo echa a correr nomás y nos deja a los tres aquí el men sale corriendo ya, así y desaparece entre los árboles como si se lo hubieran tragao vivo y yo me quedo esperando a que lo vomiten y en el asiento delantero Josey Wales mira a Bam-Bam y Bam-Bam sale corriendo y desaparece hacia el oeste y Josey Wales se me queda mirando y me dice: maricón estúpido, has estao a punto, lo habrías terminao si no te hubieras esnifao la mierda de Llorón, y yo le pregunto qué coño está diciendo pero él ya se ha largao corriendo hacia el este y se lo han tragao los árboles y a mí se me ocurre esperar a que lo vomiten y pensar en vomitar me da ganas de reír pero no hay na de que reírse esta vez ni hablar así que me echo a llorar no me ve nadie o al menos yo no veo a nadie mirando y me dan ganas de llorar más fuerte quiero a mi mujer quiero una raya porque odio el bajón lo odio lo odio más todavía que pensar que me van a pegar un tiro y ni siquiera ha pasao un mes pero yo ya voy husmeando como un chiflao por las calles en busca de farlopa volviéndome loco debo de tener el cerebro en otro lao y no puede volver ya no y se oye un susurro en la maleza que hay arriba de la hondoná y la maleza se llena de luz como si fuera pelo en llamas como el arbusto en llamas del Éxodo la luz quiere decir que se acerca un coche hacia aquí que está usando la hondoná de atajo es la policía yo sé que es la policía siento que es la policía corre corre corre me tropiezo con una piedra y me golpeo en toa la rodilla auu puta levanta intenta correr pero la pierna izquierda me cojea como si yo fuera el asesino de Harry el Sucio y ahora me está persiguiendo Harry no no no ahí mismo hay unas matas lo bastante altas pa esconderme igual que un conejito se puede esconder detrás de una sillita, ¿y adónde se fue el conejito adónde fue?, pero yo no soy el conejo soy el Gallo Claudio y me voy a esconder digo me voy a esconder detrás de estas hierbas fíjate en lo que tremenda perra broma… digo de pinga esta broma, hijo, jii jii jii risita risita risita el carro pasa de largo no puedo parar mi risita me van a agarrar jii jii jiii y me van a matar jii jiii jiii no sé por qué no puedo dejar de reírme cállate la boca coño y me tapo la boca con la mano el carro pasa de largo con un traqueteo y sus ruedas chapotean en el agua inmunda de la hondoná y despierta a las ratas pero cuántas ratas me dan ganas de gritar y yiiiiiiiiiiiiiiiií nadie me va a oír yiiiiiiiií como una niña perdí el arma no la encuentro se la han llevao las ratas me van a arrancar la piel y se me van a comer los dedos de los pies y cuánta basura hay en la hondoná: caja de estropajos Brillo caja de rositas de maíz detergente FAB harina reconstituida harina enriquecida bolsas de plástico rata muerta atrapada en bolsa de plástico ratas vivas saliendo de cajas de leche cajas de galletas corriendo sobre botellas de refresco aceite de freír botellas de jabón líquido para los platos Palmolive creo que es Palmolive estás empapao cientos de botellas como ratas y ratas en las botellas que no pueden salir tienes que correr ahora tienes que correr olvídate del arma olvídate ya de eso de que vienen a matarte no quiero morir tengo que suplicarle a Jesús tengo que suplicarle a Papa-Lo tengo que suplicarle a Copenhagen City pero no fue Papa-Lo quien nos mandó fue Josey Wales pero Josey Wales no puede hacer nada sin que Papa-Lo le diga que sí, no o tal vez sea así estoy intentando pensar en línea recta pero línea quiere decir raya blanca o sea farlopa y necesito una raya raya raya y me enredé a tiros en la casa de ÉL y ahora es algo en lo que no pienso to el tiempo sino algo que se me va y se me viene de la cabeza como cuando no llevo gayumbos sé que Josey Wales debe de estar ganando dinero a chorros con esto o bien no lo estaría haciendo la política les importa un carajo a los hombres como él eso lo sabe to el mundo y no había policía ni vigilantes ni un solo guardia que es como si ya supieran que íbamos pa allá pero Josey nos prometió que tendríamos que encargarnos al menos de un policía y no había ni un solo vigilante en la puerta hemos entrao corriendo pero podríamos haber entrao paseando creo lo único que he matao ha sido un piano necesito volver a Copenhagen City porque esto tiene pinta de zona del PNP por qué nos ha dejao Llorón en una zona del PNP cuando acabamos de matar al mayor mártir del PNP y como alguien me encuentre me va a recontramatar no sé adónde se llega por aquí y la calle está cortada y las ratas ratas ratas ratas ratas ratas me largo corriendo y debe de ser tarde porque esta primera calle está vacía y no sé dónde estoy qué es este sitio Dos Bares el letrero dice cerrao dos perros durmiendo un gato acechando la armazón de un carro quemao bloqueando la calle un letrero que dice «Rose Town: ve en carro, a pie o en bicicleta, pero intenta llegar» y otro que dice «reduzca la velocidad: escuela», y los dos letreros están apolismaos de huecos de balas viejas y con cada hueco que veo oigo un pum o un pam o un blam como Harry Callahan te estás preguntando si habré disparao las seis balas o solo cinco y he perdido el arma quizá la dejé en los basureros en las dunas de la basura con toda la confusión, para serte sincero yo también he perdío la cuenta, pero teniendo en cuenta que esto es un Magnum.44, el revólver más potente del mundo y capaz de volarte la cabeza, te toca hacerte una pregunta: ¿tendré suerte?
— La portée de lapins ?
—¿Y la camada de conejos?
« La portée de la lapine crèvera !»
—¡La camada de la coneja la diñará!
Il aurait préféré de beaucoup affronter un troll plutôt qu’une bande de lapins carnivores.
Prefería mil veces enfrentarse a un trol antes que a una camada de conejos carnívoros.
Il écarte le brouillard avec la précaution d’une fermière qui voulant s’assurer d’une portée de petits lapins, écarte la couche de duvet qui les protège ;
Separa la bruma con la precaución del granjero que vela por una camada de conejitos retirando la capa de pelusa que los protege;
Ruby murmura, la voix chargée de mépris : « On est comme une bande de lapins, tapis dans notre terrier pendant que les renards glapissent dehors. » Lloyd ne pouvait que lui donner raison.
—Somos como una camada de conejos —murmuró Ruby— que se revuelve en la madriguera mientras el zorro acecha fuera. —Había desdén en su voz, y Lloyd se dio cuenta de que tenía razón.
Vous pouvez assommer un lapin, le manquer ou le blesser. Il ne vous en gardera pas rancune. Ça lui servira de leçon, et il sera plus prudent à l’avenir. C’est tout. Si vous frappez un homme, vous ne pouvez pas prévoir ce qui va en résulter.
Uno va a darle un garrotazo a un conejo y falla, o simplemente le hace algo de daño y se escapa, pero no se pone rabioso por ello. Quizá ha aprendido algo y después se vuelve más cuidadoso, más temeroso, pero nada más. Allí acabó la cosa. Pero si uno golpea a una persona, nunca se sabe lo que resultará del asunto, no se sabe nada de nada durante todo el camino en camilla o litera hacia la Gran Casa con celdas.
Et un silence qu’interrompaient parfois des cris d’oiseaux effarouchés, des sauts de lapins dérangés et fuyants planait sur ce désordre de nature, sur cette jacquerie des espèces paysannes et des ivraies, enfin maîtresse d’un sol engraissé par le carnage des essences féodales et des fleurs princières.
Y un silencio que interrumpían a veces chillidos de pájaros asustados, saltos de conejos sorprendidos y fugitivos, se cernía sobre este desorden de la naturaleza, sobre esta rebelión de las especies agrestes y de las cizañas, al fin dueña de un suelo engrasado por la matanza de las esencias feudales y de las flores principescas.
La vitrine étalait des articles poussiéreux, comme jetés en vrac : lapins en peluche, jeux de société, voitures miniatures, poupées, soldats de plomb, panoplies de cosmonaute ou de fée, farces et attrapes… Une guirlande multicolore, anachronique, clignotait par-dessus ce désordre. — Elles sont là.
El escaparate mostraba artículos llenos de polvo, como amontonados sin orden: conejos de peluche, juegos de mesa, coches en miniatura, muñecas, soldaditos de plomo, disfraces de cosmonauta o de hada, artículos de broma… Una guirnalda multicolor, anacrónica, parpadeaba por encima de aquel desorden. —Están ahí.
À la lumière de deux lanternes de paraffine, j’ai pu voir un désordre de vieux meubles, des paniers de laine à filer, des amas de pommes de terre, des marmites, des paquets, du linge en train de sécher sur un fil, des seaux pour les gouttières du toit et même des cages avec des lapins et des poules, qui ne pouvaient rester dehors par une nuit pareille.
A la luz de un par de faroles de parafina pude ver un desorden de muebles viejos, canastos de lana para hilar, pilas de papas, ollas, bultos, ropa secándose en un alambre, baldes para las goteras del techo y hasta jaulas con conejos y gallinas, que no podían dejar afuera en una noche como aquélla.
Sa porte s’est bloquée lors du tremblement de terre de 1960, et depuis on utilise la porte de derrière ; il faut passer par la cour, où se trouvent les plants de marijuana, le foyer et les bidons en fer-blanc dans lesquels elle teint sa laine, au milieu d’un fouillis de poules en liberté, de lapins en cages et de deux chèvres qui à l’origine donnaient du lait pour le fromage et jouissent à présent d’une vieillesse sans obligations.
Su puerta se trancó en el terremoto de 1960 y desde entonces se usa la puerta de atrás, hay que pasar por el patio, donde están la plantación de marihuana, el fogón y los tambores de lata para teñir lana, en medio de un desorden de gallinas sueltas, conejos en jaulas y un par de cabras, que originalmente daban leche para queso y ahora gozan de una vejez sin obligaciones.
Ce cauchemar éveillé ne durait pas plus de trente secondes, un photomontage rapide qui n’en réclamait pas moins un Klonopin : un tireur fou à l’école, quelqu’un qui murmure «J’ai tellement peur » sur le portable, des bruits de pétards qui éclatent dans le fond, la balle en ricochet qui abat l’élève de cours élémentaire, les coups de feu tirés au hasard dans la bibliothèque, le sang répandu sur une copie d’examen non terminé, les flaques rouges qui s’étalent sur le linoléum, le bureau maculé de viscères, un professeur blessé poussant des enfants hébétés hors de la cafétéria, le gardien abattu d’une balle dans le dos, la petite fille murmurant « Je crois que je suis touchée » avant de s’évanouir, les camionnettes de CNN qui arrivent, le shérif qui bégaie à la conférence de presse, les bulletins d’information sur les écrans de télévision, le présentateur « soucieux » donnant les dernières nouvelles, les hélicoptères en vol stationnaire, les derniers instants quand le tireur fou place le canon de son magnum dans sa bouche, les salles d’urgence bondées à l’hôpital et les gymnases en morgues improvisées, le ruban jaune des scènes de crime tout autour de la cour de récréation – et puis dans les jours qui suivent : la 22 long rifle manquante dans le placard du beau-père, le journal retrouvé qui détaille le désespoir et le sentiment de rejet du garçon, un garçon qui prenait les plaisanteries au premier degré, un garçon qui n’avait rien à perdre, l’Elavil qui ne faisait pas son effet et le trouble bipolaire non détecté, le livre sur la sorcellerie trouvé sous son lit, le X scarifié sur sa poitrine et la tentative de suicide le mois précédent, la fracture de la main après le coup de poing dans le mur, les nuits passées à compter jusqu’à mille allongé sur son lit, le lapin domestique retrouvé un peu plus tard cet après-midi-là, pendu dans un petit placard – et enfin les images finales du reportage sans fin : le drapeau à mi-hauteur sur sa hampe, les services commémoratifs, les centaines de bouquets, de bougies, de jouets qui couvrent les marches qui mènent à l’école, la main sanguinolente d’une victime en couverture de Newsweek, les questions posées, les haussements d’épaules désabusés, les plaintes des parties civiles, les crimes similaires, les raisons pour lesquelles vous cessez de prier.
Esta pesadilla despierto no duraba más de treinta segundos, se reducía a un montaje rápido que no obstante exigía un Klonopin: una irrupción violenta en el colegio, un «Tengo mucho miedo» susurrado por el móvil por encima de lo que parecen petardos de fondo, la bala rebotada que arroja al niño de segundo curso al suelo, los disparos indiscriminados en la biblioteca, la sangre esparcida sobre un examen por terminar, los charcos rojos formándose en el linóleo, el pupitre salpicado de vísceras, un profesor herido que saca a niños aturdidos de la cafetería, el guardia con un tiro en la espalda, la chica que musita «Me han dado» antes de desmayarse, las furgonetas de la CNN que llegan al lugar, el sheriff que tartamudea en la rueda de prensa de emergencia, los boletines que ocupan las pantallas de los televisores, el presentador «impresionado» que informa de las novedades, los helicópteros sobrevolando el lugar, los momentos finales cuando el asaltante se lleva la Magnum a la boca, las urgencias del hospital saturadas y los gimnasios transformados en morgues improvisadas y la cinta policial amarilla delimitando todo un patio; y después, tras el desenlace: el rifle del calibre veintidós que falta de la vitrina del padrastro, el diario en el que se narra la desesperación y el rechazo del chico, un chico que se tomó muy mal las burlas, el chico que no tenía nada que perder, el Elavil que no funcionó o el desorden bipolar no detectado, el libro sobre brujería encontrado bajo la cama, la X grabada en su pecho y el intento de suicidio del mes anterior, la mano rota de golpear contra la pared, las noches en vela contando hasta mil en la cama y el conejito descubierto esa misma tarde colgado de un gancho en un armario; y, por último, las imágenes finales de la cobertura infinita: la bandera a media asta, los funerales, los cientos de ramos y velas y juguetes que cubren las escaleras de entrada al colegio, la mano ensangrentada de una víctima en la portada de Newsweek, las preguntas, los encogimientos de hombros, las demandas civiles, los que copian la matanza, las razones por las que dejas de rezar.
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