Traduction de "je flou" à espagnol
Je flou
Exemples de traduction
Autour de lui, tout devint flou. Les Pierres elfiques frappèrent de nouveau le démon.
Todo a su alrededor se borró ante el resplandor, y de nuevo las piedras élficas lanzaron su luz contra el demonio.
La photo d’une femme de plus en plus floue à mesure que j’échange des baisers avec une autre, et une ballerine qui danse la Lettre à Élise sur une jambe.
Una foto con una cara de mujer que se borra en cada beso que le doy a otra y una bailarina que danza Para Elisa con una sola pierna.
Il lui semblait être au fond d’un puits, empli d’une obscurité floue. Soudain effrayé et furieux, il tenta de se libérer de cette obscurité, de cette confusion, de sortir du puits.
El pozo estaba lleno de una borrosa oscuridad y, repentinamente asustado y colérico, intentó liberarse de la borra y la oscuridad para salir del pozo.
Son père… Antoine et Gise… Daniel… Puis une image floue : Jenny, en robe de tennis dans le parc de Maisons-Laffitte… Puis tout s’efface.
Su padre… Antoine y Gise… Daniel… Luego, una imagen pasajera: Jenny, con vestido de tenis en el parque de Maisons-Laffitte… Luego, todo se borra.
Autant était flou son souvenir des tablettes d’argile disposées dans la salle souterraine, autant celui de ses conversations avec Maharet demeurait précis.
Después de aquel verano, jamás fue capaz de recordar con exactitud dónde había hallado las tablillas de arcilla, ocultas en alguna parte del sótano. Pero la memoria de las conversaciones con Maharet nunca se borró.
demanda Jermander avec un fin sourire, aussitôt effacé par la charge soudaine de l’étranger, dont la lame devenait floue tant ses cercles et coups d’estoc s’enchaînaient rapidement. L’ombre déploya tout son art, son épée à la main, mais se trouva dans la situation inhabituelle de devoir battre en retraite  !
—preguntó Jermander con una leve sonrisa, una sonrisa que se le borró de los labios en cuanto el recién llegado cargó de repente, con un veloz movimiento de pies mientras sus espadas se desdibujaban en movimientos circulares y estocadas. ¡Jermander reaccionó furiosamente con su hermosa espada, y más aún con sus pies, ya que se encontró en la desusada situación de retirada total!
Lorsque enfin je lève les yeux, je te vois encadré dans cette glace floue, difforme mon visage angoissé dans cette eau trouble où se noie mon masque, le reflet qui ne me laissera jamais fuir, ce monstre qui me contemple et rit de ma figure, car tu es parti, Boy, sans même lire le prologue que j’ai écrit pour annoncer ta naissance, pour que tu saches qui tu es, et ils reviennent, sans leurs chiens affamés cette fois, pour me dire bon tu peux t’en aller, va-t’en, tire-toi d’ici, qu’est-ce que tu nous as donné comme boulot, et qu’on ne revoie pas ton portrait, tu as de la veine qu’on te relâche, le petit monsieur n’a pas pu venir, il a téléphoné qu’il regrette beaucoup mais que tout cela est si insignifiant et sans importance que ça ne vaut pas la peine de faire les deux rues de chez lui jusqu’au commissariat, surtout avec cette tempête qui ne se calme pas, je n’ai jamais vu pleuvoir comme ça, c’est le ciel qui tombe, hein, qu’est-ce que c’est que ces papiers, prends-les, c’est à toi, mets-les dans ta poche si tu veux, on n’a pas besoin de garder de saletés, emporte-les, hein, dehors, qu’on a dit, qu’est-ce que ça peut nous faire qu’un mendigot comme toi se mouille, tu dois avoir l’habitude, tu t’abriteras dans la gloriette de quelque parc, sous le ventre d’une statue équestre sur une place, jusqu’à ce que la pluie s’arrête, qu’est-ce que j’en sais, moi, ou bien tu retourneras à la rivière, les gens de ton espèce se retrouvent sous le pont, allez, dehors, et fais gaffe de ne pas entrer dans les maisons des messieurs même si tu ne voles rien, figure-toi que la prochaine fois, ça ne se terminera pas aussi bien qu’aujourd’hui… et je m’enfuis, mère Benita, à travers le parc et sous la pluie sans chiens à mes trousses, je fuis, perdu dans les rues, noyé par ce vide désorienté où je me trouve, car la pluie a tout effacé, la Maison, où se trouve la Maison, comment arriver à la Maison, cette pluie brutale peut dissoudre la carcasse de boue, le vieil adobe qui doit tomber, les labyrinthes trempés doivent s’ébouler, mais non, ils ne tomberont pas, car toutes les vieilles, accueillantes et empressées, et la mère Benita aussi, m’attendent pour m’ouvrir le portail, pour me laisser entrer et m’enfermer et me protéger, comment ne me protégeraient-elles, ne me soigneraient-elles pas, m’ayant trouvé sans connaissance près du portail qui ne s’ouvre pas mais qui doit s’ouvrir pour me laisser entrer, se refermer sur moi. 10
Cuando por fin alzo la vista te veo encuadrado en ese espejo borroso, deforme mi rostro angustiado en esa agua turbia en que se ahoga mi máscara, el reflejo que jamás me dejará huir, ese monstruo que me contempla y que se ríe con mi cara porque tú te has ido, Boy, ni siquiera lees el prólogo que he escrito anunciando tu nacimiento para que sepas quién eres, y ellos vuelven, sin sus perros hambrientos esta vez, para decirme bueno, puedes irte, ándate, lárgate de aquí que más el trabajo que nos has dado y que no te volvamos a ver ni el polvo, tienes suerte de que te soltemos, el futre no pudo venir, telefoneó para decir que lo siente mucho pero que todo es tan insignificante, tan sin importancia, que no vale la pena caminar las dos cuadras desde su casa hasta la comisaría, sobre todo con esta tormenta que no amaina, nunca he visto llover así, el cielo se está cayendo, ya, qué son esos papeles, tómalos, son tuyos, métetelos en tu bolsillo si quieres, nosotros no queremos quedarnos con mugres, llévatelos, ya, afuera se ha dicho, qué nos importa que un mendigo como tú se moje, debes estar acostumbrado, te refugiarás en la glorieta de algún parque, bajo la barriga de bronce de alguna estatua ecuestre en una plaza hasta que pare la lluvia, qué sé yo, o volverás al río, debajo del puente se congrega la gente como tú, ya, a la calle, y cuidadito con entrar a las casas de los caballeros aunque no robes nada, mira que otra vez no te va a ir tan bien como te fue hoy… y huyo, madre Benita, por el parque y por lluvia sin perros acosándome, huyo, perdido en las calles, ahogado por el vacío sin dirección en que me encuentro porque la lluvia lo borra todo, la casa, dónde está la casa, dónde está la casa, cómo llego a la casa, esta lluvia brutal puede disolver la estructura de barro, el adobe viejo tiene que caer, los laberintos empapados tienen que desmoronarse, pero no, no caerán, todas las viejas, acogedoras y solícitas, y la madre Benita también, están esperando para abrirme el portón, para dejarme entrar y encerrarme y protegerme, cómo no me van a proteger y a cuidar si me encontraron tirado inconsciente junto al portón que se tiene que abrir para dejarme entrar. 10
Je cherche la porte à travers les couloirs tout à coup déserts, je veux trouver l’entrée mais il n’y a pas de porte, on les a murées pour le bal d’Emperatriz, on a suspendu des toiles d’araignées, écaillé les murs, prolongé les galeries en de fausses perspectives où je me cogne la tête en essayant de fuir, on a tout muré pour enfermer mon image monstrueuse, oui, ce n’est qu’une image, j’en ai une autre, maintenant qu’ils ont disparu, je puis courir au bassin de Diane sans que personne s’en rende compte pour recouvrer l’autre image que je ne trouve pas sur l’eau, il n’y flotte que ce tourbillon de traits, cette décomposition de plans, cette exagération de formes, ces mutilations, ces sutures, ces cicatrices, ces épaules qui n’emboîtent pas le corps, le cou effacé, les bras d’une longueur fluctuante, c’est mon image floue qui attend que se dissipe la lumière du soir pour se réorganiser différemment, mais la lumière n’efface rien car c’est une nuit de pleine Lune et je ne puis m’enfuir puisque j’ai promis à Emperatriz d’assister à son bal masqué et c’est pour cela que je me suis mis ce visage qui saigne parce que je ne peux pas l’enlever, le masque fracturé ne recouvre rien, trouver quelqu’un qui m’aide et me guide, courir traqué par les chats à la tête phénoménale qui peuvent se jeter sur moi dans l’obscurité maintenant complète à part leurs prunelles incendiées, non, non, là-bas, au fond de cette imitation de couloir il y a de la lumière, des voix, mes amis peut-être, peut-être de la musique, je cours, c’est moi, c’est moi, attendez-moi, je suis faible mais je parviendrai jusqu’à la lumière, à la musique… je trébuche, je tombe, mon visage éclate en donnant contre le sol en briques, à genoux par terre, j’enserre ce qui me reste de traits pour les réunir, pour forger quelque chose qui ressemble à un visage, comme si c’était de l’argile, c’est mou, peut-être arriverai-je à reconstituer mes anciens traits, mais je ne me les rappelle plus, en essayant de me modeler un visage, il me reste des morceaux collés aux mains, je marche à quatre pattes vers la lumière, j’ouvre la porte avec ma tête comme un chien, c’est le bal d’Emperatriz, on m’a menti pour me faire déguiser en monstre déguenillé, en pleine lumière dansent des personnes connues et inconnues aux perruques monumentales comme des gâteaux de mariage, avec des turbans dorés, des cascades de perles, des loups opalescents, des dominos en brocart, des chaussons pointus en satin pour danser le menuet, les crinolines girent, les tricornes à la main, les uniformes reluisent, de superbes masques en carton-pâte cachent leurs figures monstrueuses, des fossettes de coquetterie, les couples dansent, doigts délicatement unis, boivent dans des coupes en cristal givré quand j’entre à quatre pattes pour qu’on ne me voie pas, je suis venu déguisé pour un autre bal, un bal où tout était portes murées et couloirs interminables, et êtres imbéciles abrités derrière des murs de pieuse argile, non pour ce bal où tout est clair, fin, léger, on m’a berné, je dois fuir avant que marquis, cardinaux, princes et hallebardiers ne rient de moi, ils vont me rosser parce que je suis venu déguisé en monstre, eux pas, moi si, eux pas, l’eau du bassin va m’aider à changer de visage, la Lune dessine dans l’eau le moindre détail de mon masque flottant sur l’eau, que ne puis-je me l’enlever, l’arracher à l’eau où la séparation des chairs serait peut-être moins douloureuse… m’agenouiller sur le rebord… tendre le bras pour m’arracher le masque de la terreur…
Busco la puerta por los pasillos repentinamente desiertos, quiero encontrar la portería pero no hay puertas, las han tapiado para el baile de Emperatriz, han colgado telarañas y descáscarado los muros y prolongado las galerías con perspectivas falsas que me hacen golpearme la cabeza al tratar de huir por ellas, han tapiado todo para encerrar mi imagen monstruosa, sí, no es más que una imagen, tengo otra, ahora que han desaparecido puedo correr hasta el estanque de la Diana sin que nadie se dé cuenta para recobrar la otra imagen que no encuentro en el agua, flota solo ese revoltijo de facciones, esa descomposición de planos, esa exageración de rasgos, esas supresiones, suturas, cicatrices, esos hombros que no encajan con el cuerpo, el cuello borrado, los brazos de longitud fluctuante, es mi imagen borrosa que espera a que se disipe la luz de la tarde para volver a armarse de otra manera, pero la luz no borra nada porque es noche de luna llena y no puedo huir si le prometí a Emperatriz asistir a su baile de disfraces y para eso me puse este rostro que sangra porque no me lo puedo sacar, la máscara fracturada no cubre nada, encontrar a alguien que me ayude y me guíe, correr acosado por los gatos de cabezas fenomenales que pueden apoderarse de mí en la oscuridad que ahora es completa fuera de sus pupilas encendidas, no, no, allá en el fondo de ese pasillo simulado hay luz, voces, quizá mis amigos, quizá música, corro, soy yo, soy yo, espérenme, estoy endeble, pero voy a llegar a la luz y a la música… tropiezo, caigo, la cara se me deshace en su golpe contra el piso de ladrillos, arrodillado en el suelo me aprieto lo que me queda de facciones para unirlas, para forjar algo parecido a un rostro, como si fuera arcilla, es blanda, quizá logre reconstruir mis facciones antiguas, pero ya no me acuerdo de cómo eran, al tratar de moldearme un rostro me quedan trozos adheridos a las manos, gateo hacia la luz, con la cabeza, como un perro me abro la puerta, el baile de Emperatriz, me mintieron para que yo me disfrazara de monstruo harapiento, en medio de la luz bailan los conocidos y los desconocidos con pelucas monumentales como de repostería, con turbantes dorados y chorreras de perlas, antifaces opalescentes, dominós de brocado, zapatillas de raso en punta bailando un minué, las crinolinas girando, los tricornios en la mano, los uniformes reluciendo, las máscaras de cartonpiedra bellísimas ocultando sus rostros monstruosos, hoyuelos de coquetería, bailan las parejas, unidos los dedos delicadamente, beben en copas de cristal helado cuando entro a gatas para que no me vean, yo vine disfrazado para otro baile, un baile en que todo era puertas tapiadas y pasillos interminables y seres imbéciles resguardados detrás de paredes de adobe piadoso, no este baile donde todo es claro y fino y liviano, me engañaron, tengo que huir antes de que las marquesas y los cardenales y los príncipes y los alabarderos se rían de mí, me van a dar una paliza porque vine disfrazado de monstruo y ellos no, yo sí, ellos no, el agua del estanque me ayudará a cambiar de cara, la luna dibuja en el agua hasta el último detalle de mi máscara flotando en el agua, si pudiera sacármela, arrancársela al agua donde quizá sería menos dolorosa la separación de carne y carne… arrodillarme en el borde… estirar el brazo para arrancarme la máscara del terror.
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