Traduction de "être engloutis" à espagnol
Exemples de traduction
Je suis revenu vers les restes du bateau sur le point d’être englouti par la mer.
Volví hasta los restos de la embarcación ya a punto de ser tragada por el mar.
Capitan Talbooth a risqué d'être englouti lui aussi: s'il n'y avait pas eu Cardo et Meum, nous l'aurions perdu.
El capitán Talbooth ha estado a punto de ser tragado también por el mar: si no hubiese sido por Gardo y Meum, lo habríamos perdido.
Il s’est senti isolé dans l’immensité et, pris de panique, il a nagé vers le rivage comme s’il risquait de couler, d’être englouti dans la lumière.
Se sintió aislado en la inmensidad y, presa del pánico, nadó hacia la orilla como si corriese el riesgo de hundirse, de ser tragado por la luz.
La seule perspective qui s’offrît à moi était de mourir de faim lentement, ou, en mettant les choses au mieux, d’être englouti par la première tempête qui s’élèverait ; car nous ne pouvions pas, dans notre état d’épuisement, conserver l’espoir de survivre à une nouvelle.
Ninguna perspectiva se ofrecía a mi vista, a no ser la de una muerte lenta por hambre o, en el mejor de los casos, ser tragados por la primera tempestad que se levantase, pues, en el estado tan exhausto en que nos encontrábamos, no había esperanza alguna de que resistiéramos otro temporal.
J’avais vraiment envie de m’enfouir à l’intérieur de la terre, de ne plus voir des régions qui changeaient à toute vitesse, de ne plus être là, d’être englouti, d’avoir disparu, comme rayé des registres et même, si c’était absolument nécessaire, de travailler, de faire un travail très pénible.
Tuve verdaderas ganas de perderme en las entrañas de la tierra, no tener que ver ya ninguna comarca en rápido cambiante, desaparecer, ser tragado, estar ausente, como dado de baja y al mismo tiempo, si era absolutamente necesario, incluso trabajar muy hondo bajo la corteza terrestre, realizar un trabajo reconocido como el más duro.
Alors, au milieu de ce groupe, j’eus soudain la sensation aiguë et oppressante d’être un orphelin, comme si à un moment donné j’avais perdu mon chemin et que je m’étais retrouvé sur une orbite lointaine, genre Planète des Singes, sauf qu’il s’agissait de Polonais et de Roumains, comprenez-moi bien, aucun racisme de ma part, enfin, ma vie, du fait de mes choix, était plus proche d’eux que de mes propres souvenirs de l’époque de Bogotá, et c’était justement ce que j’avais sous les yeux, et quand Lazlo s’approcha avec une bouteille d’eau-de-vie pour m’offrir un verre en expliquant qu’il n’y en aurait pas d’autre avant une bonne heure, j’acceptai et bus en sentant qu’ainsi je me débarrassais d’une vieille peau, fragile et craintive, qu’une peau plus solide lui succédait, avec laquelle j’affronterais cette ville cruelle et folle où tout le monde devait s’armer pour ne pas être englouti avant d’être recraché dans un évier malodorant, comme les siphons du sous-sol des Goélands de Pyongyang, le lieu que j’avais quitté pour rejoindre cette humble chambrita, ces êtres désespérés et frénétiques qui, comme moi, essayaient d’être heureux pendant quelques heures.
Entonces, en medio de ese grupo, me atrapó una intensa y opresiva sensación de orfandad, como si en algún punto hubiera extraviado el camino y ahora me encontrara en una órbita lejana, algo así como el Planeta de los Simios, sólo que con polacos y rumanos, entiéndanme bien, sin racismos de ningún tipo, pero en fin, me dije, mi vida, por propia elección, tenía ahora más qué ver con todos ellos que con mis recuerdos bogotanos, y era precisamente eso lo que tenía delante, ni más ni menos, así que cuando Lazlo se acercó con una botella de aguardiente y me ofreció un vaso diciendo que sería el último antes de una buena hora, lo acepté y lo bebí, sintiendo que, al hacerlo, dejaba atrás una vieja piel, frágil, temerosa, y le daba paso a una nueva, más fuerte, la piel con la que debía encarar esta urbe cruel y alocada en la que todo el mundo debía armarse para no ser tragado y después escupido en algún maloliente sifón, como los sumideros de agua del sótano de Les goelins de Pyongang, que era el lugar de donde había partido para llegar a esta humilde chambrita y a estos seres desesperados y convulsos que, como yo, intentaban ser felices por unas horas.
Dit de cette façon, ça ne paraît pas tellement grave – être englouti de nouveau dans les marécages d'une existence ordinaire – et pendant des années je n'ai pas réussi à comprendre que c'était grave, mais le secret c'est d'approcher encore, de regarder de plus près, je sais que c'est dégoûtant, mais il faut que tu me suives jusque-là, Gould, bouche-toi le nez et viens voir de près, ce chercheur il avait sûrement un père, regarde-le de plus près, un père sévère, stupidement sévère, occupé pendant des années à faire plier son fils sous le poids de son impudente et continuelle insuffisance, et cela jusqu'au jour où il voit le nom de son fils dans un journal, imprimé dans un journal, peu importe pourquoi, en tout cas ses amis commencent à lui dire Félicitations, j'ai vu ton fils dans le journal, c'est dégoûtant, hein ? mais lui ça l'impressionne, et son fils trouve ce qu'il n'avait jamais eu la force de trouver, c'est-à-dire une vengeance tardive, et ça c'est énorme, pouvoir regarder son père droit dans les yeux, ça n'a pas de prix un rachat pareil, qu'est-ce que ça peut faire que tu bricoles un peu tes idées, en ayant oublié maintenant tout lien réel avec leur origine, face au fait de pouvoir être le fils de ton père, finalement, un fils autorisé et approuvé dans les règles ?
Dicho así, parece algo que ni siquiera es demasiado grave -ser tragados de nuevo por la ciénaga de una existencia ordinaria- y yo durante años no fui capaz de comprender su gravedad, pero el secreto es acercarse más aún, mirar de cerca, ya sé que da asco, pero es necesario que me acompañes hasta ahí, Gould, tápate la nariz y ven a ver de cerca, el estudioso seguro que tenía un padre, míralo más de cerca, un padre severo, estúpidamente severo, pendiente durante años de doblegar a su hijo haciendo que le pesara su continua y desmesurada ineptitud, y eso hasta el día en que ve el nombre de su hijo en un periódico, impreso en un periódico, no importa el motivo, el hecho es que los amigos empiezan a decirle Felicidades, he visto a tu hijo en el periódico, da asco, ¿verdad?, pero él está impresionado, y el hijo encuentra lo que nunca tuvo fuerzas para encontrar, es decir, una venganza tardía, y esto es algo impresionante, poder mirar a tu padre fijamente a los ojos, una redención como ésta no tiene precio, ¿qué importa haber intrigado un poco con tus ideas, olvidado ya todo nexo real con su origen, ante el hecho de poder ser hijo de tu padre, por fin, hijo reglamentariamente autorizado y aprobado?
La seule perspective qui s’offrît à moi était de mourir de faim lentement, ou, en mettant les choses au mieux, d’être englouti par la première tempête qui s’élèverait ; car nous ne pouvions pas, dans notre état d’épuisement, conserver l’espoir de survivre à une nouvelle.
Ninguna perspectiva se ofrecía a mi vista, a no ser la de una muerte lenta por hambre o, en el mejor de los casos, ser tragados por la primera tempestad que se levantase, pues, en el estado tan exhausto en que nos encontrábamos, no había esperanza alguna de que resistiéramos otro temporal.
J’avais vraiment envie de m’enfouir à l’intérieur de la terre, de ne plus voir des régions qui changeaient à toute vitesse, de ne plus être là, d’être englouti, d’avoir disparu, comme rayé des registres et même, si c’était absolument nécessaire, de travailler, de faire un travail très pénible.
Tuve verdaderas ganas de perderme en las entrañas de la tierra, no tener que ver ya ninguna comarca en rápido cambiante, desaparecer, ser tragado, estar ausente, como dado de baja y al mismo tiempo, si era absolutamente necesario, incluso trabajar muy hondo bajo la corteza terrestre, realizar un trabajo reconocido como el más duro.
Alors, au milieu de ce groupe, j’eus soudain la sensation aiguë et oppressante d’être un orphelin, comme si à un moment donné j’avais perdu mon chemin et que je m’étais retrouvé sur une orbite lointaine, genre Planète des Singes, sauf qu’il s’agissait de Polonais et de Roumains, comprenez-moi bien, aucun racisme de ma part, enfin, ma vie, du fait de mes choix, était plus proche d’eux que de mes propres souvenirs de l’époque de Bogotá, et c’était justement ce que j’avais sous les yeux, et quand Lazlo s’approcha avec une bouteille d’eau-de-vie pour m’offrir un verre en expliquant qu’il n’y en aurait pas d’autre avant une bonne heure, j’acceptai et bus en sentant qu’ainsi je me débarrassais d’une vieille peau, fragile et craintive, qu’une peau plus solide lui succédait, avec laquelle j’affronterais cette ville cruelle et folle où tout le monde devait s’armer pour ne pas être englouti avant d’être recraché dans un évier malodorant, comme les siphons du sous-sol des Goélands de Pyongyang, le lieu que j’avais quitté pour rejoindre cette humble chambrita, ces êtres désespérés et frénétiques qui, comme moi, essayaient d’être heureux pendant quelques heures.
Entonces, en medio de ese grupo, me atrapó una intensa y opresiva sensación de orfandad, como si en algún punto hubiera extraviado el camino y ahora me encontrara en una órbita lejana, algo así como el Planeta de los Simios, sólo que con polacos y rumanos, entiéndanme bien, sin racismos de ningún tipo, pero en fin, me dije, mi vida, por propia elección, tenía ahora más qué ver con todos ellos que con mis recuerdos bogotanos, y era precisamente eso lo que tenía delante, ni más ni menos, así que cuando Lazlo se acercó con una botella de aguardiente y me ofreció un vaso diciendo que sería el último antes de una buena hora, lo acepté y lo bebí, sintiendo que, al hacerlo, dejaba atrás una vieja piel, frágil, temerosa, y le daba paso a una nueva, más fuerte, la piel con la que debía encarar esta urbe cruel y alocada en la que todo el mundo debía armarse para no ser tragado y después escupido en algún maloliente sifón, como los sumideros de agua del sótano de Les goelins de Pyongang, que era el lugar de donde había partido para llegar a esta humilde chambrita y a estos seres desesperados y convulsos que, como yo, intentaban ser felices por unas horas.
Dit de cette façon, ça ne paraît pas tellement grave – être englouti de nouveau dans les marécages d'une existence ordinaire – et pendant des années je n'ai pas réussi à comprendre que c'était grave, mais le secret c'est d'approcher encore, de regarder de plus près, je sais que c'est dégoûtant, mais il faut que tu me suives jusque-là, Gould, bouche-toi le nez et viens voir de près, ce chercheur il avait sûrement un père, regarde-le de plus près, un père sévère, stupidement sévère, occupé pendant des années à faire plier son fils sous le poids de son impudente et continuelle insuffisance, et cela jusqu'au jour où il voit le nom de son fils dans un journal, imprimé dans un journal, peu importe pourquoi, en tout cas ses amis commencent à lui dire Félicitations, j'ai vu ton fils dans le journal, c'est dégoûtant, hein ? mais lui ça l'impressionne, et son fils trouve ce qu'il n'avait jamais eu la force de trouver, c'est-à-dire une vengeance tardive, et ça c'est énorme, pouvoir regarder son père droit dans les yeux, ça n'a pas de prix un rachat pareil, qu'est-ce que ça peut faire que tu bricoles un peu tes idées, en ayant oublié maintenant tout lien réel avec leur origine, face au fait de pouvoir être le fils de ton père, finalement, un fils autorisé et approuvé dans les règles ?
Dicho así, parece algo que ni siquiera es demasiado grave -ser tragados de nuevo por la ciénaga de una existencia ordinaria- y yo durante años no fui capaz de comprender su gravedad, pero el secreto es acercarse más aún, mirar de cerca, ya sé que da asco, pero es necesario que me acompañes hasta ahí, Gould, tápate la nariz y ven a ver de cerca, el estudioso seguro que tenía un padre, míralo más de cerca, un padre severo, estúpidamente severo, pendiente durante años de doblegar a su hijo haciendo que le pesara su continua y desmesurada ineptitud, y eso hasta el día en que ve el nombre de su hijo en un periódico, impreso en un periódico, no importa el motivo, el hecho es que los amigos empiezan a decirle Felicidades, he visto a tu hijo en el periódico, da asco, ¿verdad?, pero él está impresionado, y el hijo encuentra lo que nunca tuvo fuerzas para encontrar, es decir, una venganza tardía, y esto es algo impresionante, poder mirar a tu padre fijamente a los ojos, una redención como ésta no tiene precio, ¿qué importa haber intrigado un poco con tus ideas, olvidado ya todo nexo real con su origen, ante el hecho de poder ser hijo de tu padre, por fin, hijo reglamentariamente autorizado y aprobado?
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