Traducción para "lèves" a español
Ejemplos de traducción
Un vent du nord se lève, d’abord lent, mais prend bientôt de la vitesse.
Sopla un viento desde el norte, suave al principio, para aumentar después en fuerza.
Et c’est même un mauvais calcul, car le cinquième jour il faut se lever, et on se lève en effet, mais avec combien plus de peine que si l’on s’y était résigné la veille, ou encore mieux l’avant-veille, et pourquoi ajouter à sa peine, c’est un mauvais calcul, si tant est qu’on y ajoute vraiment, et ce n’est pas certain.
E incluso es un defecto de cálculo, ya que hay que levantarse al quinto día, y verdaderamente se levanta uno, pero con cuánta más dificultad que si se hubiera uno resignado la víspera, o aún mejor la antevíspera, y por qué aumentar esta dificultad, es un defecto de cálculo, en el caso de que se aumente, y no es seguro.
haletant, l’adrénaline giclant dans tout mon corps, je n’arrive pas à voir grand-chose, quelques maisons, en partie à cause de la panique, mais surtout à cause du sang et des morceaux de cervelle, des bouts d’os qui couvrent le pare-brise, et je manque de peu un autre taxi au coin de Franklin et Greenwich — je pense —, faisant une embardée brutale sur la droite, emboutissant le flanc d’une limousine garée, puis passe la marche arrière et recule tout au long de la rue, faisant crisser les pneus, et mets les essuie-glaces en marche, me souvenant trop tard que le sang qui inonde la vitre est à l’intérieur, tentant de la nettoyer avec ma main gantée, avant de foncer aveuglément dans Greenwich, où je perds complètement le contrôle de la voiture qui slalome et finit sa course dans une épicerie coréenne, à côté d’un restaurant karaoké appelé Lotus Blossom, où je suis déjà allé avec des clients japonais, et le taxi écrase des étals de fruits, défonce un mur de verre, le corps d’un caissier heurte le capot avec un bruit sourd, et Patrick tente d’enclencher la marche arrière, mais rien ne se passe, alors il sort du taxi en titubant, s’appuie contre la voiture, murmurant « Bravo, Bateman », dans un silence à vous briser les nerfs, puis sort du magasin en boitillant, pendant que l’homme gémit et agonise sur le capot, et Patrick ne comprend pas d’où sort le flic qui se précipite vers lui de l’autre côté de la rue, criant dans son talkie-walkie, s’imaginant qu’il est assommé, mais avant qu’il ait eu le temps de dégainer son arme, Patrick lui envoie un grand coup de poing qui l’étend sur le trottoir... où se tiennent à présent les gens sortis du Lotus Blossom, regardant la bagarre d’un œil bovin, personne ne faisant mine d’aider le flic qui, au-dessus de Patrick, la respiration sifflante, tente de lui arracher le magnum, mais Patrick se sent empoisonné, comme si c’était de l’essence qui courait dans ses veines, et non du sang, il sent le vent qui se lève, la température qui chute, la pluie qui commence à tomber, tandis qu’ils roulent doucement sur la rue, et Patrick se dit sans cesse qu’il devrait y avoir de la musique et, avec un coup d’œil démoniaque, le cœur battant, il parvient sans difficulté à élever l’arme, tenue par deux paires de mains, jusqu’au visage du flic, et lorsqu’il appuie sur la gâchette, la balle lui érafle le cuir chevelu, sans le tuer, alors il vise un peu plus bas, car les doigts du flic se sont un peu relâchés autour de l’arme, et lui tire en pleine figure, la balle faisant naître une espèce de vapeur rosée, tandis que des gens sur le trottoir se mettent à crier, sans intervenir, se cachent, rentrent en courant dans le restaurant, et que la voiture de police à laquelle Patrick pensait avoir échappé dans la ruelle arrive droit sur l’épicerie, coupant la route, le gyrophare rouge clignotant, et s’arrête dans un crissement de pneus à l’instant où Patrick trébuche sur le rebord du trottoir et s’effondre à terre, tout en réarmant le magnum, avant de se dissimuler dans un renfoncement, de nouveau envahi par une terreur qu’il pensait avoir vaincue, pensant « qu’est-ce que j’ai pu donc faire de particulier pour être pris maintenant, j’ai tué un saxophoniste ? Un saxophoniste ? Qui était sans doute mime, aussi ? Et voilà ce que ça me coûte ? » et au loin il entend à présent d’autres voitures qui arrivent, dans le dédale des rues, et maintenant les policiers, ceux qui sont ici, ne se donnent plus la peine de le semoncer, ils tirent, et il riposte, apercevant rapidement deux flics tapis derrière la portière ouverte de la voiture de patrouille, des éclairs bleus qui éclatent comme dans un film, ce qui lui fait prendre conscience qu’il est impliqué dans une véritable bataille rangée, essayant d’éviter les balles, que le rêve menace d’exploser, que ce n’est plus un rêve, qu’il vise mal, n’importe comment, se contentant de répondre coup pour coup, allongé sur le sol, lorsqu’une balle perdue, la sixième d’une nouvelle cartouche, atteint le réservoir de la voiture de police, dont les phares pâlissent un instant avant qu’elle n’explose, en une boule de feu qui monte vers les ténèbres, faisant éclater l’ampoule du réverbère au-dessus, dans un jaillissement imprévu d’éclairs jaune-vert, tandis que les flammes déferlent sur les policiers, les vivants et les morts et les oreilles de Patrick résonnent... tandis qu’il court vers Wall Street, à Tribeca, toujours, évitant les zones trop éclairées, les réverbères trop puissants, remarquant au passage que tout le pâté d’immeubles qu’il longe à présent a été réhabilité et, passant devant une rangée de Porsche garées, il tente de les ouvrir toutes, et déclenche une série d’alarmes, mais ce qu’il voudrait voler, c’est une Range-Rover noire 4 x 4 à carrosserie en aluminium d’avion sur châssis d’acier embouti et moteur diesel V8 à injection, mais il n’en trouve pas, et non seulement c’est une déception, mais le tourbillon des choses le saoule aussi, la ville elle-même, la pluie qui tombe d’un ciel de glace, mais tombe tiède sur la ville, sur le sol, et le brouillard qui dérive entre les passages aériens des gratte-ciel de Battery Park, de Wall Street, peu importe, car la plupart ne sont plus que la vision brouillée d’un kaléidoscope, et maintenant il saute un remblai, culbute par-dessus le remblai, et court comme un fou, court à mort, le cerveau tendu dans la force ultime de la panique, de la panique pure, de la fuite éperdue, et maintenant, il croit qu’une voiture le poursuit sur une autoroute déserte, et maintenant il sent que la nuit veut bien de lui, et l’on entend un coup de feu, quelque part, mais son cerveau ne l’enregistre pas vraiment, car il est court-circuité, il oublie d’être un cerveau, jusqu’à ce que, comme un mirage, apparaisse un immeuble de bureaux, Pierce & Pierce, où les lumières s’éteignent étage après étage, comme si l’obscurité l’envahissait par la base, encore cent mètres, encore deux cents mètres, il dévale des escaliers, il ne sait pas où, l’esprit engourdi par la terreur et l’effarement, pour la première fois et, abasourdi, s’engouffre dans le hall d’un immeuble, de son immeuble, croit-il, mais, non, quelque chose ne va pas, mais quoi, qu’est-ce que c’est, tu as déménagé (le déménagement en soi avait été un cauchemar, bien que Patrick jouisse d’un bureau plus agréable à présent, et que les boutiques Barney’s et Godiva nouvellement installées dans le hall lui facilitent bien la vie), et il s’est trompé d’adresse, mais ce n’est qu’en arrivant aux portes...
Y alzando la pistola hacia su cara, aprieto el gatillo, la bala le abre la cabeza en dos, como si fuera una sandía rojo oscuro, aplastándosela contra el parabrisas, y abro la puerta, empujo el cadáver fuera, cierro de un portazo, me pongo a conducir… … la descarga de adrenalina me hace jadear y sólo consigo avanzar unas cuantas manzanas de casas, en parte debido al pánico que me domina, pero fundamentalmente debido a la sangre, sesos, trozos de cabeza que cubren el parabrisas, y apenas consigo evitar el choque contra otro taxi en la esquina de Franklin -¿es Franklin?– con el Greenwich, torciendo violentamente hacia la derecha, y paso rozando el costado de una limusina aparcada, luego meto marcha atrás, avanzo chirriando por la calle, conecto los limpiaparabrisas, dándome cuenta entonces de que la sangre del cristal está por dentro, por lo que intento limpiarla con la mano enguantada y avanzo rápidamente y casi a ciegas por el Greenwich hasta que pierdo el control por completo y el taxi se desvía y alcanza una tienda coreana, cerca de un restaurante karaoke que se llama Lotus Blosson en el que había estado con unos clientes japoneses, mi ntras el taxi derriba los estantes de fruta, atraviesa una pared de cristal, el cuerpo del cajero choca contra el capó, Patrick trata de meter la marcha atrás, pero no entra, se baja del taxi, se apoya en él, sigue un silencio en el que se impone el nerviosismo. –Buena la has hecho, Bateman -murmura, mientras sale cojeando de la tienda, mientras el cuerpo del capó se queja, agonizando, Patrick no tiene ni idea de dónde ha salido el policía que se le acerca corriendo desde el otro lado de la calle y grita algo por un transmisor portátil, creyendo que Patrick está aturdido, pero Patrick le sorprende echándosele encima antes de que el policía pueda sacar el arma y los dos caen juntos en la acera… … donde ahora hay clientes del Lotus Blosson que miran en silencio los daños, aunque ninguno ayuda al policía mientras los dos hombres pelean en la acera, el policía jadeando por el esfuerzo encima de Patrick, tratando de agarrar la pistola, pero Patrick se nota inflamado, como si por las venas le corriera gasolina en lugar de sangre, y hace más viento, la temperatura baja, empieza a llover, y los dos ruedan suavemente hasta la calzada, Patrick, sin dejar de pensar en que debería haber música, hace un gesto demoníaco, con el corazón latiéndole muy deprisa y se las arregla con bastante facilidad para llevar la pistola a la cara del policía, mientras dos pares de manos la sujetan, pero Patrick aprieta el gatillo, la bala alcanza superficialmente la cabeza del policía pero no le mata, aunque bajando el cañón cuando el policía afloja la presa, Patrick le dispara en la cara, y la bala al salir despide una neblina rosácea que queda en el aire mientras algunas de las personas de la acera gritan, sin hacer nada, vuelven a meterse en el restaurante corriendo, mientras el coche de la policía del que Patrick había escapado en el callejón se dirige rápidamente hacia la tienda, con las luces rojas lanzando destellos, haciendo rechinar los neumáticos al detenerse cuando Patrick tropieza con el bordillo y cae en la acera, al mismo tiempo que vuelve a cargar la pistola y se oculta detrás de la esquina mientras el terror que creía superado le domina nuevamente y piensa: «No tengo ni idea de lo que he hecho para aumentar mis oportunidades de que me atrapen, ¿liquidar de un tiro a un saxofonista?, ¿un saxofonista?, ¿no sería también mimo?, ¿le he liquidado por eso?», y a cierta distancia oye que llegan otros coches, mientras trata de perderse en el laberinto de calles, cuando ahora los policías, aquí mismo, ya no se molestan en hacer advertencias y se ponen a disparar y él les devuelve el fuego, tumbado cuerpo a tierra, mientras contempla a los dos policías que están detrás de las puertas abiertas del coche, disparando como en una película, lo que hace que Patrick se dé cuenta de que está implicado en un tiroteo de verdad, que trata de evitar las balas, que el sueño amenaza con desaparecer, que desaparece, que no apunta con cuidado, que se limita a devolver los disparos, allí tumbado, cuando una bala perdida, la sexta de una nueva descarga, alcanza el depósito de la gasolina del coche de la policía cuyos faros se apagan antes de que el vehículo salte por los aires como una bola de fuego que inflama la oscuridad mientras una farola situada encima explota inesperadamente con chispas amarillas y verdes, llamas que alcanzan los cuerpos de los policías, vivos y muertos, destrozando todas las ventanas de Lotus Blosson, y a Patrick le zumban los oídos… … mientras corre hacia Wall Street, todavía en Tribeca, y se mantiene alejado de donde las farolas brillan con más fuerza, se fija en que la manzana entera por la que avanza dando tumbos es de clase alta, luego pasa muy deprisa junto a una hilera de Porches, trata de abrirlos uno a uno y pone en funcionamiento una cadena de alarmas de coches, el coche que quiere robar es un Ranger Rover negro con tracción en las cuatro ruedas, con una carrocería de aluminio digna de un avión y chasis de aluminio encastrado y un motor de inyección de ocho cilindros en V, pero no encuentra ninguno, y aunque esto le decepciona, también "está embriagado por el torbellino de confusión, por la propia ciudad, por la lluvia que cae del cielo gélido como la nieve aunque aún resulta cálida en la ciudad, en el suelo, por la niebla que se desliza entre los rascacielos de Battery Park, Wall Street, donde sea, muchos de ellos un borrón caleidoscópico, y ahora salta a un dique, da una vuelta de campana sobre él, y luego corre como un loco, corre a toda velocidad, con la mente bloqueada por el esfuerzo físico de un pánico intenso, absoluto, ahora piensa que le sigue un coche por una autopista desierta, ahora nota que la noche le acepta, se oye un disparo que llega desde algún sitio pero la verdad es que no lo registra porque la mente de Patrick no está sincronizada, ha olvidado su destino, hasta que, como un espejo, el edificio de su oficina, donde está situada Pierce Pierce, le salta a la vista, con sus luces apagándose piso a piso como si la oscuridad ascendiera por él, tiene que correr otros cien metros, doscientos metros, meterse por la escalera, debajo ¿de dónde?, con sus sentidos bloqueados por primera vez por el miedo y el desconcierto, y dominado por la confusión entra corriendo en el vestíbulo de lo que cree que es el edificio de su oficina, pero no, algo parece equivocado, ¿el qué?, te cambiaste (el propio cambio fue una pesadilla aunque Patrick avara tenga un despacho mejor, con las tiendas nuevas de Barney's y Godiva junto a…) y ha entrado en un edificio equivocado, es sólo en el ascensor… … cuyas puertas están cerradas, donde se da cuenta, por el enorme Julian Schnabel que hay en el vestíbulo, que se ha equivocado de edificio 7, da media vuelta, corriendo, enloquecido, de vuelta a las puertas giratorias, pero el vigilante nocturno que antes ha tratado de atraer la atención de Patrick, ahora le hace señas con la mano cuando está apunto de salir del vestíbulo. –Qué, quemándose las pestañas, ¿mister Smith?
Je monte en altitude. Il lève la tête.
Aumento la altura del vuelo. Él levanta la cabeza.
Y a une grosse vague de soutien qui se lève dans le comté de Guadalupe.
Los apoyos van en aumento en el condado de Guadalupe.
Hannibal lève les bras à l’horizontale, ainsi que son père le lui a appris, son allonge accrue par les branches de saule qu’il a prises dans ses mains.
Hannibal extendió los brazos a ambos lados y a la altura de los hombros, como su padre le había enseñado, y aumentó su alcance con unas ramas de sauce que sostenía en las manos.
Par exemple, j’ignorais que lorsqu’on lève le pas collectif et que l’on augmente la puissance, l’hélicoptère fait une embardée sur la droite, ce qui signifie qu’il faut enfoncer la pédale gauche anticouple pour contrebalancer le couple du rotor principal et garder l’assiette.
Por ejemplo, ignoraba que cuando se levanta la palanca colectiva y aumenta la potencia, el helicóptero se inclina hacia la derecha, lo cual significa que hay que presionar el pedal antitorsión izquierdo para contrarrestar la torsión del rotor principal y mantener compensado el aparato;
Il sentait son excitation grandir et grandir jusqu’à ce que, enfin rassasié, il retire le couteau de la poitrine de la sœur et lève les yeux vers Helen. Elle le regardait, des larmes lui coulant le long des joues, le sang gouttant de sa main blessée. « Arrêtez, Papa, disait-elle.
La excitación iba en aumento, hasta que, por fin saciado, sacaba el cuchillo del pecho de la hermana y, al levantar la mirada, veía a Helen con lágrimas cayéndole por las mejillas y sangre goteando de las manos. —¡No, papá! —le decía ella—.
J’imagine le son que font les petits oiseaux nichés dans le lierre, un pépiement, une présence pérenne parfois ponctuée – quand, mettons, on ouvre un store métallique, ou quand, mettons, Sophia Loren se lève de table pour traverser la cour – d’un envol de trilles.
Me imagino el sonido de los pajarillos que se agolpan en la lierre, un gorjeo, una presencia constante y de vez en cuando un aumento —cuando se abre una persiana metálica, por ejemplo, o cuando Sophia Loren se levanta de su silla para cruzar el patio— de la intensidad de sus cantos.
Le soleil se lève entre les arbres comme à travers une loupe. Ses cheveux sont ébouriffés et gras, ses veines irriguées par des reliquats de somnifères qui se mélangent au sang et à autre chose, quelque chose de plus âpre, cristallin et létal, plus grand que tout l’amour du monde.
El sol se filtra entre los árboles como a través de una lente de aumento. Ella tiene el pelo enredado y sucio. Los restos de somníferos se mezclan en las venas con la sangre y con algo más, con una sustancia más dura, como el cristal, mortífera, más grande que todo el amor.
Alors le plafond, sans qu’il y eût apparemment le moindre rapport, direct ou indirect, avec ce qu’il venait d’entendre, sortit de son indifférence pour dire, Il y a encore au moins trois personnes à qui tu n’as pas parlé, Qui, demanda monsieur José, Ses parents et son ex-mari, Oui, en effet, ce ne serait pas une mauvaise idée de parler à ses parents, j’avais envisagé de le faire au début mais j’ai décidé de laisser ça pour une autre occasion, Ou tu le fais maintenant, ou tu ne le feras jamais, pour le moment tu peux encore te divertir à baguenauder un peu en chemin, avant de te casser définitivement le nez sur un mur, Si tu n’étais pas collé là-haut tout le temps en bon plafond que tu es, tu saurais que ça n’a pas été une diversion, Quelle est la différence, Regarde dans les dictionnaires, c’est pour ça qu’ils existent, J’ai posé la question comme ça, tout le monde sait qu’une manœuvre de diversion n’est pas une manœuvre de divertissement, Et que me dis-tu de l’autre, Quel autre, L’ex-mari, il est probablement le mieux placé pour te parler de ta femme inconnue, j’imagine que la vie conjugale, la vie commune, est comme une espèce de verre grossissant, j’imagine qu’il n’y a aucun mystère, aucun secret qui puisse résister longtemps au microscope d’une observation continue, Certains prétendent au contraire que plus on regarde moins on voit, en tout cas je ne pense pas que ce soit la peine d’aller parler à cet homme, Tu as peur qu’il te parle des causes du divorce, tu ne veux rien entendre qui soit au désavantage de cette femme, En général les gens n’arrivent jamais à se montrer justes, ni envers eux-mêmes, ni envers autrui, il est donc absolument sûr qu’il me racontera l’histoire de façon à ce que la raison soit entièrement de son côté, Fine analyse, il n’y a rien à dire, Je ne suis pas bête, C’est vrai, tu n’es pas bête, ce qui ne va pas, c’est que tu mets beaucoup trop de temps à comprendre, surtout les choses les plus simples, Par exemple, Que tu n’avais aucune raison de te mettre en quête de cette femme, sauf si, Sauf si quoi, Sauf si tu en es amoureux, Il faut être un plafond pour avoir des idées aussi absurdes, Je crois t’avoir dit un jour que les plafonds des maisons sont l’œil multiple de Dieu, Je ne m’en souviens pas, Si je ne te l’ai pas dit en ces termes-là, je te le dis maintenant, Alors, dis-moi aussi comment je pourrais être amoureux d’une femme que je ne connais pas, que je n’ai jamais vue, La question est pertinente, assurément, toi seul peux y répondre, C’est une idée sans queue ni tête, Peu importe qu’elle ait une queue ou une tête, je te parle d’une autre partie du corps, je te parle du cœur, cet organe que vous dites être le moteur et le siège des passions, Je te répète que je ne pouvais aimer une femme que je n’ai jamais vue, sauf sur de vieilles photos, Tu voulais la voir, tu voulais faire sa connaissance, et cela, que tu le veuilles ou non, c’est déjà aimer, Divagations de plafond, Tes divagations d’homme, pas les miennes, Tu es prétentieux, tu crois tout savoir de moi, Pas tout, mais j’ai quand même dû apprendre quelques petites choses après toutes ces années passées ensemble, je parie que tu ne t’es jamais rendu compte que nous vivions ensemble, la grande différence entre toi et moi c’est que toi tu ne fais attention à moi et tu ne lèves les yeux vers moi que lorsque tu as besoin de moi alors que moi je passe tout mon temps à te regarder, L’œil de Dieu, Prends mes métaphores au sérieux si tu veux, mais ne les répète pas comme si tu en étais l’auteur.
Entonces fue cuando el techo, sin que parezca existir alguna relación, directa o indirecta, con lo que acababa de oír, salió de su indiferencia para recordar, Por lo menos hay todavía tres personas con quienes no has hablado, Quiénes son, preguntó don José, Los padres y el ex marido, Realmente, no sería mala idea hablar con los padres, al principio llegué a pensar en eso, pero decidí dejarlo para otra ocasión, O lo haces ahora o nunca, aún te puedes divertir andando un poco más de camino, antes de darte de bruces, definitivamente, con el muro, Si no estuvieses ahí agarrado todo el tiempo, como techo que eres, sabrías que no ha sido un divertimento, Pero ha sido una diversión, Cuál es la diferencia, Ve a buscarla a los diccionarios, que para eso existen, Pregunté por preguntar, cualquier persona sabe que una maniobra de diversión no es una maniobra de divertimento, Y qué me dices del otro, El otro, quién, El ex marido, probablemente será quien más cosas podrá contar acerca de esa mujer desconocida, imagino que la vida de casados, la vida en común, será como una especie de lente de aumento, imagino que no debe haber reserva o secreto capaces de resistir durante mucho tiempo al microscopio de una observación continua, Hay quien dice, por el contrario, que cuanto más se mira menos se ve, sea como sea no creo que valga la pena hablar con ese hombre, Tienes miedo de que se ponga a explicarte las causas del divorcio, no quiere oír nada que vaya en detrimento suyo, En general las personas no consiguen ser justas, ni consigo mismas, ni con los otros, de manera que él me contaría el caso tratando de mantener toda la razón, Inteligente análisis, sí señor, No soy estúpido, Pues no, estúpido no eres, lo que pasa es que empleas demasiado tiempo en entender las cosas, sobre todo las más simples, Por ejemplo, Que no tenías ningún motivo para buscar a esa mujer, a no ser, A no ser, qué, A no ser el amor, Es necesario ser un techo para tener una idea tan absurda, Creo haberte dicho alguna vez que los techos de las casas son el ojo múltiple de Dios, No me acuerdo, Si no te lo dije con estas precisas palabras, te lo digo ahora, Entonces dime también cómo podría querer a una mujer a la que no conocía, a quien nunca había visto, La pregunta es pertinente, si duda, pero sólo tú podrás darle respuesta, Esa idea no tiene pies ni cabeza, Es indiferente que tenga cabeza o tenga pies, te hablo de otra parte del cuerpo, del corazón, ése del que decís que es el motor y la sede de los afectos, Repito que no podía querer a una mujer que no conozco, a la que nunca he visto, salvo en retratos antiguos, Querías verla, querías conocerla, y eso, concuerdes o no, ya es amar, Fantasías de techo, Fantasías tuyas, de hombre, no mías, Eres pretencioso, te crees que sabes todo sobre mí, Todo, no, pero alguna cosa habré aprendido después de tantos años de vida en común, apuesto a que nunca habías pensado que tú y yo vivimos en común, la gran diferencia que existe entre nosotros es que tú sólo me prestas atención cuando necesitas consejos y levantas los ojos para arriba, mientras que yo me paso todo el tiempo mirándote, El ojo de Dios, Toma mis metáforas en serio, si quieres, pero no las repitas como si fuesen tuyas, Después de esto, el techo decidió callarse, comprendió que los pensamientos de don José estaban encaminados a la visita que iba a realizar a los padres de la mujer desconocida, el último paso antes de darse de bruces con el muro, expresión igualmente metafórica que significa, llegaste al final.
Il pointa son arme. — Lève les mains que…
—Comenzó a elevar su arma—. Pon tus manos donde…
Quand on lève les yeux, seul le ciel luit.
Al elevar la vista, sólo brilla el cielo.
Il avait attendu que le soleil se lève derrière le champ, luttant contre l’envie de renoncer avant même d’avoir essayé.
Había esperado a que el sol se elevara sobre el otro extremo del campo de maíz. Casi lo había dejado antes de empezar.
Chaque fois qu’elle respirait, sa poitrine se soulevait langoureusement et j’ai caressé l’idée de sortir ses seins hors de leur fourreau comme on lève des calices d’or vers le ciel.
El pecho le subía y le bajaba al respirar e imaginé que le desnudaba los senos de forma solemne, como si elevara sendos cálices de oro hacia el cielo.
Nora lève de nouveau la tête sur la route, s'attarde sur la langue de terre donnant sur le précipice, tente d'imaginer la trajectoire du cadavre que, de toute évidence, on a dû balancer à partir de cet endroit.
Nora vuelve a elevar la mirada hacia la carretera, la detiene en la franja de tierra que da al precipicio, intenta imaginar la trayectoria del cadáver que, a todas luces, han debido arrojar desde allí.
C’est indéniable… Seul un musicien peut lever la main ainsi, de ce geste à la fois souple et énergique, avec de l’élan, seul un chef d’orchestre, chaque fois qu’il lève la main, maîtrise et sent le rythme… vous comprenez ? » demande la femme d’une voix tout à fait haute à présent. Le responsable de l’immeuble est debout à l’entrée de la cave voûtée du milieu. À sa gauche et à sa droite, deux soldats allemands. Ils balaient la cave avec la lumière aveuglante de projecteurs à accus.
Sí, sólo un músico es capaz de alzar así la mano, a la vez con un gesto suave y enérgico, impetuoso, un director de orquesta que al elevar la mano siente y controla el ritmo… ¿comprende? En la entrada de la estancia central y abovedada del sótano está el encargado de la comunidad de vecinos, flanqueado por dos soldados alemanes. Rastrean el sótano con potentes linternas.
Mais elle n’aurait jamais imaginé que d’un puéril visage se lève un trouble, une vapeur comparable à ce qui flotte sur le raisin dans la cuve, ni qu’on puisse y succomber… Mes premiers colloques avec moi-même m’ont instruit, sinon gardée de faillir : « Ne touche pas du doigt l’aile de ce papillon. – Non, certainement… Ou rien qu’un peu… Rien qu’à la place fauve-noir où glisse, sans que je puisse fixer le point précis où il naît, celui où il s’épuise, ce feu violet, cette léchure de lune… – Non.
Pero nunca habría imaginado que de un rostro pueril se elevara una turbación, un vaho comparable al que flota sobre las uvas en la cuba, ni que se pueda sucumbir a él… Mis primeros coloquios conmigo misma me han instruido, ya que no evitado desfallecer: «No toques con el dedo el ala de esa mariposa». —No; claro que no… O sólo un poquito. Únicamente en ese lugar leonado y negro donde resbala, sin que se pueda fijar el punto preciso en que nace, aquel en que se apaga ese fuego color violeta, esa lamida lunar… —No.
Il sera fier de vous, Rachel, assure Dina en lui posant une main sur le bras, je vous remercie de m’en avoir parlé, ajoute-t-elle, je n’avais pas l’intention de vous embarrasser, je pensais que c’était une question simple, mais apparemment il n’y a pas de questions simples, et encore moins de réponses simples, elle se lève, prend deux récipients et y verse l’épaisse purée rouge, on va manger dans la cuisine en sœurs qui se font des messes basses, songe-t-elle, de mystérieux liens se tissent d’un être à un autre, de mystérieux liens se tendent et orientent nos vies, et nous, nous fonçons sur la chaussée en tramways aveugles, incapables de lever les yeux vers le ciel pour voir le réseau complexe qui s’est tramé au-dessus de nos têtes.
Lo estará, Raquel, contesta Dina, apoyando su mano en el brazo de la mujer, gracias por habérmelo contado, y agrega, mi intención no fue causarte dolor, fue solo una pregunta sencilla, pero al parecer no existen las preguntas sencillas, coge dos tazas y vierte en ellas un poco del espeso líquido, nos sentaremos en la cocina y charlaremos como hermanas, piensa, hilos misteriosos unen a las personas con sus prójimos, hilos misteriosos rigen nuestras vidas, somos como tranvías ciegos que se deslizan por las calles, ni siquiera podemos elevar nuestros ojos al cielo para ver la red que se extiende sobre nuestras cabezas.
Je me lève. La bière me monte à la tête.
Me levanto. La cerveza se me ha subido a la cabeza.
Ses vêtements de civil, mes habits de travail, hissés vers la poutre comme on lève un drapeau.
Su ropa de calle, mi ropa de trabajo, subidas hasta la viga como quien iza una bandera.
La femme d’Ahuja lisse la manche de sa kurtâ, qu’elle avait relevée pour me montrer un autre bleu, et se lève.
La esposa de Ahuja se estira la manga de la blusa que se había subido para enseñarme otro golpe, y se pone de pie.
Les visages lancent des coups d’œil et les yeux des éclairs, comme si elles étaient au théâtre, attendant que le rideau se lève après avoir payé leurs places.
Los rostros atienden y los ojos se mueven como si estuvieran en el teatro esperando la subida del telón después de pagar su entrada.
Essaierais-tu de me faire croire qu’il a suffi qu’on lève le pouce pour qu’un monstre vert aux yeux pédonculés se pointe et nous dise : Salut les gars, montez donc, je peux toujours vous amener jusqu’à l’échangeur de Basingstoke ?
¿Quieres decirme que hemos puesto el pulgar y un monstruo de ojos verdes de sabandija ha sacado la cabeza y ha dicho: ¡Hola, chicos!, subid, os puedo llevar hasta la desviación de Basingstoke?
Baissez les lumières, montez le chauffage, puis un connard en costard se lève et nous baratine pendant des heures avec une présentation PowerPoint – ai-je déjà dit à quel point je haïssais PowerPoint ? – pendant que vous vous efforcez de rester éveillé.
Luces atenuadas, calefacción subida y un cabrón trajeado en el estrado que zumba a lo largo de una presentación en PowerPoint (¿he dicho ya lo mucho que odio el PowerPoint?) mientras intento desesperadamente mantenerme despierto.
Lui, au fond de son cœur, refusait de retourner à Memphis, comme Jonas résistait à l’injonction divine d’aller prêcher à Ninive : Lève-toi et t’en va à Ninive, la grande ville, et tonne contre elle, car leur malice est montée jusques à moi.
En el fondo de su corazón él se había resistido a volver a Memphis igual que Jonás a la orden divina de predicar en Nínive. Levántate y ve a Nínive, aquella gran ciudad, y pregona contra ella, porque ha subido su maldad delante de mí.
À présent, je me lève joyeux, j’emmène Gabriel à l’école, je vais nager une heure à la piscine et me voilà, ayant gravi mes sept étages, dans le studio tranquille où, comme Colbert d’après une imagerie que ma génération a dû être la dernière à connaître, je me frotte les mains d’aise devant le travail qui m’attend.
Ahora me levanto alegre, llevo a Gabriel a la escuela, voy a nadar una hora en la piscina y heme aquí, después de haber subido mis siete pisos, en el estudio tranquilo donde, al igual que Colbert, según una imagen que mi generación ha debido de ser la última en conocer, me froto las manos de gusto ante el trabajo que me espera.
Il y en a plusieurs parmi nous qui ont pris cette habitude de marcher sans jamais poser les mains par terre et arrivent même à se déplacer rapidement, moi j’ai la tête qui tourne un peu et je lève les mains pour m’accrocher aux branches comme quand je passais tout mon temps dans les arbres, mais ensuite je m’aperçois que je réussis très bien à tenir l’équilibre même en partant de là-haut, mon pied se met à plat sur le sol et mes jambes avancent même si je ne plie pas les genoux.
Algunos han tomado esta costumbre de caminar sin apoyar nunca las manos en el suelo y hasta consiguen andar rápido, a mí me da vueltas la cabeza y alzo las manos para agarrarme a las ramas como cuando estaba todo el tiempo subido a los árboles, pero después me doy cuenta de que consigo mantener bien el equilibrio aun desde allá arriba, el pie se arrellana sobre el terreno y las piernas se adelantan aunque no doble las rodillas.
La chienne jaune, inquiète, en éveil, se jette en courant et hurlant à travers champs, un, sur le chemin poudreux, deux, traverse la haie de laurier, trois, s’arrête au milieu de la mare reflétant la Lune pour boire un peu d’eau et, avec le quatre, fait l’ascension de la pente douce d’un coteau, puis, avec le cinq, parvient à la cour d’une ferme et continue à courir, à courir, la chienne en plastique blanc reste en arrière tandis qu’on ne distingue déjà presque plus la chienne jaune, elle court plus vite que jamais parce qu’elle m’aime, je vais lui appartenir, c’est pourquoi la chienne jaune fait tant d’efforts, pour me mériter par un triomphe spectaculaire, un, deux, trois quatre, cinq, six, quelle chance, misiá Inesita, jouez encore, quatre, un deux, trois quatre, je vais appartenir à Inés car la chienne jaune va réussir à faire qu’elle me prenne dans ses bras juste avant que ses bras ne se changent en bras ligneux de Peta qui m’emprisonneraient, elle prendrait possession de mon sexe avec son sexe pourri et mon sexe pourrirait dans son sexe plein de vers voraces, la chienne jaune me sauve des bras de la vieille, cours, cours, chienne jaune, en hurlant à la Lune, en suivant ses rayons, c’est à peine si l’on distingue encore la chienne en plastique, les vieilles poussent de petits cris, se tordent les mains, disent des rosaires, elles ne savent plus qui elles veulent voir gagner mais toutes donnent misiá Inesita gagnante bien que la pauvre Iris ait froid, je vais enfin être à toi, même si je n’appartiens qu’au souvenir d’une Inés trop parfaite pour avoir jamais existé, mais obéissant docilement à la chienne jaune qui file entre les batros du bord de l’étang pour se cacher aux dix cavaliers féroces, la chienne jaune dont l’ombre oscillante damne le visage de certaines vieilles et en rédime momentanément d’autres, un, deux, trois, qu’est-ce que ça peut faire que ça ne soit qu’un trois puisqu’il vous manque si peu, n’est-ce pas, misiá Inesita, voyons, Iris, allez, dépêche-toi, ne sois pas si coquette avec ton dé, jette-le, ouf, rien qu’un deux, c’est tout, à vous maintenant, misiá Inesita, vous n’aurez aucun mal à gagner, un, deux, trois, quatre, cinq, six, en arrière, mais c’est encore à vous de jouer comme c’est un six : trois, un, deux, trois, juste, vous avez gagné, bravo, la chienne jaune est arrivée au but, et Iris crie de dépit, se cache la figure dans ses mains, tandis que les vieilles félicitent misiá Inesita, dansent de joie, pendant qu’Iris se change en une écorce inutile, elle n’est plus la bienheureuse, elle n’est plus personne, Inés se lève, elle donne un coup de pied à sa propre denture qui se perd dans un coin de la chapelle, elle me prend dans ses bras tant désirés dont je me rappelle la mollesse, c’est elle la vraie bienheureuse, elle est miraculeuse, elle s’assoit majestueusement avec moi sur son trône, les vieilles se prosternent, allument d’autres cierges, les pétales de fleurs pleuvent, de l’encens, misiá Inés a fait le miracle, c’est elle la vraie sainte, c’est elle la patronne, demain matin commencera son culte dans cette chapelle avec Boy dans ses bras conçu sans intervention masculine par la bienheureuse Inés de Azcoitía en qui les gens de Rome ne croient pas, ce sont des hérétiques qui ne croient pas aux miracles, ils sont tous communistes, ils n’ont pas la foi des braves gens d’autrefois, ouvrez les portes de la chapelle, courez prévenir toutes les vieilles de la maison, ordonne la bienheureuse, toutes, même les autres qui n’avaient qu’un soupçon de la vérité, il arrive des vieilles de toutes les cours, pieds nus, emmitouflées dans des châles, portant des bougies sur leurs bougeoirs, traînant leurs chemises de nuit en flanelle, elles disent que misiá Inesita a fait un miracle, que malgré son âge et bien qu’aucun homme ne l’ait touchée, elle a donné le jour à un enfant, cette nuit dans la chapelle, elles traînent leurs savates à toute vitesse pour ne rien perdre du spectacle, il en accourt légion par les couloirs, les cours, les passages, pour vénérer misiá Inés et la féliciter du miracle, elle est la bienheureuse Inés de Azcoitía qui les conduira toutes à leur salut, pas dans un seul carrosse blanc mais en un cortège de carrosses blancs, peut-être un par vieille car misiá Inés est millionnaire, dit-on, pour partir au ciel en chantant avec tout ce qui nous appartient, c’est la fête pour nous toutes, les vieilles, parce qu’on ne va pas avoir à mourir, ça faisait peur, et maintenant il n’y aura plus de quoi avoir peur des passages ténébreux et des vastes pièces vides où Iris a dû se perdre, son destin n’a plus d’intérêt pour personne maintenant que se présentent des perspectives de faste et de splendeur, elle n’y est pour rien, la mère Benita, le père Azócar et même l’archevêque diront ce qu’ils voudront, nous organiserons des rites dans cette chapelle, qui seront présidés par la bienheureuse Inés de Azcoitía sur son trône d’or, l’enfant dans ses bras comme dans les tableaux peints.
La perra amarilla, inquieta, lista, se lanza a la carrera aullando a campo traviesa, uno, por el camino polvoriento, dos, cruza el cerco de laureles, tres, se detiene en medio del charco que refleja la luna para beber un poco de agua y con el cuatro sigue en subida por la suave ladera de un monte hasta llegar con el cinco al patio de una granja y sigue corriendo y corriendo, la perra de plástico blanco queda detrás mientras la perra amarilla ya casi no se divisa, corre más que nunca antes porque me quiere a mí, voy a pertenecerle, por eso se esfuerza la perra amarilla, para merecerme con un triunfo espectacular, uno, dos, tres, cuatro, cinco, seis, qué suerte misiá Inesita juegue otra vez, cuatro, uno, dos, tres, cuatro, voy a ser de Inés porque la perra amarilla va a lograr que ella me tome en sus brazos justo antes de que sus brazos se conviertan en los brazos leñosos de la Peta que me aprisionarían, se adueñaría de mi sexo con su sexo podrido y mi sexo se pudrirá dentro de su sexo lleno de gusanos voraces, la perra amarilla me está salvando de los brazos de la vieja, corre, corre, perra amarilla aullándole a la luna y siguiendo sus rayos, ya no se divisa la perra de plástico, las viejas chillan, retuercen sus manos, rezan rosarios, ya no saben quién quieren que gane pero todas apuestan a misiá Inesita aunque la pobre Iris tiene frío, voy a ser tuyo, por fin, aunque sea sólo del recuerdo de una Inés demasiado perfecta para que jamás haya existido pero dócil a la perra amarilla que se escurre entre los batros de la orilla del pantano para ocultarse de los diez jinetes peligrosos, la perra amarilla cuya sombra oscilante condena los rostros de algunas viejas y rescata momentáneamente a otros, uno, dos, tres, qué importa que sea sólo un tres si le falta tan poco pues misiá Inesita, a ver, Iris, ya, apúrate no le brujulees tanto al dado, tíralo, uf, un dos no más, ahora usted misiá Inesita, no le va a costar nada ganar un, dos, tres, cuatro, cinco, seis, para atrás, pero le toca jugar otra vez porque es un seis: tres, un, dos, tres, justo, gana, viva, la perra amarilla llegó a la meta y la Iris chilla y se cubre la cara con las manos mientras las viejas felicitan a misiá Inesita, bailan regocijadas mientras la Iris se convierte en una corteza inútil, ya no es la beata, ya no es nadie, Inés se pone de pie, le da una patada a su propia dentadura que se pierde en algún rincón de la capilla, me toma en sus brazos ansiados cuya blandura recuerdo, ella es la beata de veras, ella es milagrosa, se sienta majestuosa conmigo, en su trono, las viejas se inclinan, encienden más cirios, llueven los pétalos de las flores, incienso, el milagro lo hizo misiá Inés, ella es la verdadera santa, ella es la dueña, mañana mismo comenzará el culto aquí en la capilla con Boy en sus brazos, concebido sin intervención masculina por la beata Inés de Azcoitía en que los de Roma no creen porque son unos herejes que no creen en los milagros, son todos comunistas, no tienen la fe de la buena gente de antes, que se abran las puertas de la capilla, que corran a avisarles a todas las viejas de la casa manda la beata, a todas incluso a las otras que sólo sospechaban, acuden viejas de todos los patios, descalzas y arrebozadas en chales, llevando velas en palmatorias, arrastrando sus camisas de dormir de franela, dicen que misiá Inesita hizo un milagro, que a pesar de su edad y aunque ningún hombre la ha tocado dio a luz un niño esta noche en la capilla, chancletean apuradas para no perderse el espectáculo, una legión que acude por los corredores y los patios y los pasadizos para venerar a misiá Inés y felicitarla por el milagro, ella es la beata Inés de Azcoitía que las llevará a todas a la salvación no en una sola carroza blanca sino que en un cortejo de carrozas blancas, quizás una para cada vieja porque misiá Inés es millonada, dicen, para irnos cantando con todas nuestras pertenencias al cielo, estamos de fiesta todas las viejas porque no vamos a tener que morirnos, eso daba miedo y ahora no habrá para qué tenerles miedo a los pasadizos tenebrosos y a las vastas habitaciones huecas donde la Iris se debe haber perdido, su destino no es de interés para nadie ahora que se presenta la perspectiva de boato y esplendor, ella es ajena a eso, digan lo que digan la madre Benita y el padre Azócar y hasta el arzobispo mismo organizaremos rituales aquí en esta capilla para que la beata Inés de Azcoitía los presida desde su trono de oro, con el niño en sus brazos, igual que en los cuadros de pintura.
Je me lève de nouveau.
Me vuelvo a levantar.
Je craignais qu’elle se lève et m’abandonne.
Yo temía que se levantara y se fuera.
— À quelle heure tu te lèves ?
– ¿A qué hora te vas a levantar?
— Alors, je me lève, dit-il.
–Entonces me levantaré -dijo.
— Est-ce que ça exige que je me lève ?
—¿Me voy a tener que levantar?
Stone attendait qu’il se lève.
Stone estaba esperando a que se levantara.
Parce que je lève poteau.
Porque voy a levantar el poste.
Un rideau de théâtre qui se lève.
Fue como levantar el telón de un teatro.
– Si tu te lèves, je me lèverai aussi.
—Si te levantas, yo también me levantaré.
Il ne lève jamais complètement la tête ;
Evitaba levantar la cabeza;
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