Traducción para "propio ser" a francés
Ejemplos de traducción
Y no obstante, ¡oh, sí!, no obstante seguía siendo él mismo, aferrado a su propio ser.
Et il était resté lui-même, malgré tout, il persévérait dans son propre être.
La situación alienada, por otra parte, así como mi propio ser-alienado, no son objetivamente descubiertos y constatados por mí;
La situation aliénée, d’autre part, et mon propre être-aliéné ne sont pas objectivement décelés et constatés par moi ;
Un para-sí que no durara, seguiría siendo sin duda negación del en-sí trascendente y nihilización de su propio ser en la forma del «reflejo-reflejante».
Un pour-soi qui ne durerait pas demeurerait sans doute négation de l’en-soi transcendant et néantisation de son propre être sous la forme du « reflet reflétant ».
Un hombre puede pasarse cuarenta, cincuenta o sesenta años preparándose para la vida dentro de los muros del propio ser.
un homme pourrait passer ainsi quarante, cinquante ou soixante ans dans les murs de son propre être.
En efecto; si el ser es el fundamento de la nada en tanto que nihilización de su propio ser, ello no significa que sea el fundamento de su ser.
Si l’être, en effet, est le fondement du néant en tant que néantisation de son propre être, cela ne veut pas dire pour autant qu’il est le fondement de son être.
El para-sí es, pues, doble huida del mundo: escapa a su propio ser-en-medio-del-mundo como presencia a un mundo del cual huye.
Le pour-soi est donc double fuite du monde : il échappe à son propre être-au-milieu-du-monde comme présence à un monde qu’il fuit.
O, en otros términos, ¿cómo el para-sí, que, en tanto que es, no es su propio ser en el sentido de «ser su propio fundamento», podría ser, en tanto que es para-sí, fundamento de su propia nada?
Ou, en d’autres termes, comment le pour-soi qui, en tant qu’il est, n’est pas son propre être, au sens où il en serait le fondement, peut-il être, en tant qu’il est pour-soi, fondement de son propre néant ?
ni siquiera hablo del deseo «de tener» un hermoso cuerpo, músculos armoniosos, deseo que depende del de apropiarse objetivamente el propio ser-para-otro.
je ne parle même pas de celui « d’avoir » un beau corps, des muscles harmonieux qui ressortit au désir de s’approprier objectivement son propre être-pour-autrui.
Los dioses se hacen, no nacen. En la incubadora había reconstruido su propio ser, regresando de la muerte, desprendiéndose de los antiguos conceptos, de las Viejas pesadillas.
« Les dieux sont fabriqués, pas engendrés. » Dans le bioscaphe, il avait reconstruit son propre être en revenant de la mort, quittant les vieux sentiers, rejetant les vieux cauchemars.
Una voz interior le decía a A.: «Todavía no, pero sí». Sentía la desmembración del mundo en lo pluridimensional y sentía sobre todo que tal hecho afectaba a su propio ser.
Une voix disait à A. : « Pas encore et déjà. » Il sentait le monde plongé dans l’espace à dimensions multiples et ce fait l’atteignait lui-même, engageait son propre être.
capaces solamente de escudriñar sus propios seres.
Uniquement capables de scruter leur être propre.
de cada sombra de su propio ser sale una luz, de cada tiniebla, un resplandor.
la moindre ombre de son être propre se change en clarté, tout ce qui y est obscur resplendit.
Fragmentos vastos de su vida se le escapaban, y la verdad íntima de su propio ser era para él más inasible y oscura que el reverso negro de las estrellas.
De grands pans de sa vie lui échappaient et la vérité intime de son être propre lui était plus insaisissable et sombre que le revers noir des étoiles.
Pero, a decir verdad, la facticidad del Otro (su puro ser-ahí) no puede darse a mi intuición sin una modificación profunda de mi propio ser.
Mais à vrai dire la facticité de l’autre (son pur être-là) ne peut être donnée à mon intuition sans une modification profonde de mon être-propre.
ahora estaba obligado a verla, a oírla, a sentirla hasta en la última raigambre de su propio ser, porque la ceguera es ella misma una parte de la desventura.
maintenant, il était forcé de la voir, de l’entendre, de l’appréhender jusque dans les fibres les plus intimes de son être propre, car l’aveuglement fait lui-même partie du mal.
En una palabra, descubro la relación trascendente con el prójimo como constituyente de mi propio ser, exactamente como he descubierto que el ser-en-el-mundo medía mi realidad-humana.
En un mot, je découvre la relation transcendante à autrui comme constituant mon être propre, tout juste comme j’ai découvert que l’être-dans-le-monde mesurait ma réalité-humaine.
en la medida en que obedezco, me inserto en la fila, me someto a los objetivos de una realidad humana cualquiera y los realizo por medio de técnicas cualesquiera: soy modificado, pues, en mi propio ser, puesto que soy los fines que he elegido y las técnicas que los realizan;
dans la mesure où j’obéis, où je m’insère dans la filière, je me soumets aux buts d’une réalité-humaine quelconque et je les réalise par des techniques quelconques : je suis donc modifié dans mon être propre, puisque je suis les fins que j’ai choisies et les techniques qui les réalisent ;
En efecto, si debemos considerarlo como tal, habremos de elegir: Flaubert, el hombre, al que podemos amar o detestar, censurar o alabar —que es para nosotros el otro, que ataca directamente a nuestro propio ser por el solo hecho de haber existido—, sería originariamente un substrato no cualificado de esos deseos, es decir, una especie de arcilla indeterminada que los recibiría pasivamente, o bien se reduciría al simple haz de esas tendencias irreductibles.
Si nous devions, en effet, le considérer comme tel, il faudrait choisir : Flaubert, l’homme, que nous pouvons aimer ou détester, blâmer ou louer, qui est pour nous l’autre, qui attaque directement notre être propre du seul fait qu’il a existé, serait originellement un substrat non qualifié de ces désirs, c’est-à-dire une sorte de glaise indéterminée qui aurait à les recevoir passivement — ou bien il se réduirait au simple faisceau de ces tendances irréductibles.
en cambio sin significado, indigno de todo acecho y exploración, será para ella el acontecer como tal, porque ella no lo siente ni como crecimiento ni como marchitamiento o agotamiento, ni como felicidad ni como carga, sino como constante retorno, como el constante retorno dentro de su propio ser, como el retorno del curso universal de Saturno, donde los paisajes del alma y de la tierra se extienden infinitamente, sin que puedan distinguirse en su inspirar y espirar, en su germinar y madurar, en sus cosechas y sequías, en su desaparecer y su resurgir, en las estaciones de su carencia de confines, entretejidos en el eterno retorno, rodeados por el anillo de lo eternamente igual y por eso en descanso tendidos para el sueño, para el amor, para la muerte…;
car celle-ci n’y voit ni croissance, ni flétrissement ou dessèchement, ni source de bonheur ou d’affliction, mais plutôt un retour constant, le retour constant à l’intérieur de son être propre, le retour constant du cycle saturnien qui comprend l’univers, du cycle dans lequel à l’infini s’étendent les paysages de l’âme et de la terre, indiscernables dans leur inspiration et leur expiration, dans leur germination et leur mûrissement, dans leurs moissons et leurs avortements, dans leur mort et leur résurrection, dans les saisons de leur extension sans bornes, tissés dans la trame du retour éternel, encerclés par l’anneau de l’éternelle identité ;
él, que a lo largo de veinte años sólo cree haber hecho una cosa: persistir, profundizar, ir a fondo con su propio ser, indiferente al hecho, por otra parte incuestionable, de que si sigue así, tarde o temprano terminará por agotar las reservas de identidad que le quedan, ¿cómo es posible que lo primero que provoque en Monti —al que insiste en llamar su mejor amigo aun cuando no lo haya visto en años, aun cuando sus mejores amigos sean evidentemente otros— sea un gesto de recelo y no de simpatía, la distancia del cálculo y no una corriente espontánea de complicidad, la clase de civilizada zozobra que causan los desequilibrados cuando abordan a un desconocido por la calle y no la seguridad de esa burbuja íntima, inmune, siempre lista para asilar a dos amigos que llevan años sin verse?
lui, qui pendant vingt ans pense n’avoir fait qu’une seule chose : persister, approfondir, se donner à fond avec son être propre, indifférent au fait, par ailleurs incontestable, que s’il continue ainsi, tôt ou tard il finira par épuiser les réserves d’identité qui lui restent, comment est-il possible que la première chose qu’il provoque chez Monti – qu’il s’acharne à appeler son meilleur ami même s’il ne l’a pas vu depuis des années, même si ses meilleurs amis sont de toute évidence d’autres personnes – soit une attitude de méfiance et non de sympathie, la distance du calcul et non un courant spontané de complicité, le genre d’angoisse civilisée que provoquent les déséquilibrés lorsqu’ils abordent un inconnu dans la rue et non l’assurance de ce bouillonnement intime, sans défense, toujours prêt à donner asile à deux amis qui ne se sont pas vus depuis des années ?
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