Traducción para "la hierba que crece" a francés
La hierba que crece
Ejemplos de traducción
—Debajo de la hierba que crece entre las grietas de las piedras.
— Sous l’herbe qui pousse dans les fissures et entre les pierres.
—¡Es domingo! —Explícaselo a los árboles y a la hierba que crece.
— Mais on est dimanche ! — Va expliquer ça aux arbres et à l'herbe qui pousse !
Era como ser la mala hierba que crece junto a la rosa.
C’était comme si j’étais la mauvaise herbe qui pousse au pied de la rose.
«He visto las reinas y los reyes de Terramar», pensó. «Pero son solamente la hierba que crece en esta colina».
« J’ai vu les reines et les rois de Terremer, songea-t-il, et ils ne sont que l’herbe qui pousse sur cette colline. »
De vez en cuando, un conmovedor solar, encajonado entre dos rascacielos, recuerda con sus zarzas y malas hierbas que la naturaleza ha existido y que la hierba no crece ya cortada.
De loin en loin, un émouvant terrain vague, coincé entre deux gratte-ciel, rappelle avec ses ronces et ses avoines folles que la nature a existé et que l'herbe ne pousse pas toute tondue.
Permanecimos los dos de pie mirando el césped, incómodos, y advertí que todo el jardín estaba cubierto por el mismo tipo de hierba que crece en los cementerios: una hierba fina, cortada al ras y de un color verde chillón.
Nous étions là, debout, mal à l’aise, à regarder fixement la pelouse, et je remarquai que le jardin tout entier était envahi du même genre d’herbe qui pousse dans les cimetières – une herbe fine, coupée ras, d’un vert brillant.
No vamos a intentar producir falazmente la ilusión de realidad que consiste —al menos en el terreno novelesco— en dar la impresión especular y espectacular, en resumidas cuentas, especulativa, de una acción que se desarrolla ante nuestros ojos, de un tiempo que pasa ante nosotros y al que se oiría pasar como se oye la hierba que crece, o bien al que se vería pasar como las pinazas por el canal de Borgoña: de un presente, en definitiva, permeable a nuestra mirada.
Nous n’allons pas essayer de produire fallacieusement l’illusion de réalité qui consiste – du moins dans le domaine romanesque – à donner l’impression spéculaire et spectaculaire, et somme toute spéculative, d’une action se déroulant sous nos yeux, d’un temps qui passe devant nous et qu’on entendrait passer comme on entend l’herbe qui pousse, ou bien que l’on verrait passer comme des péniches sur le canal de Bourgogne : d’un présent, en fin de compte, perméable à notre regard.
Se volvió el señor hacia la mujer y preguntó, Qué has hecho tú, desgraciada, y ella respondió, La serpiente me engañó y yo comí, Falsa, mentirosa, no hay serpientes en el paraíso, Señor, yo no he dicho que haya serpientes en el paraíso, lo que sí digo es que he tenido un sueño en que se me apareció una serpiente y me dijo, Conque el señor os ha prohibido comer el fruto de todos los árboles del jardín, y yo le respondí que no era verdad, que del único que no podíamos comer el fruto era del árbol que está en el centro del paraíso y que moriríamos si lo tocábamos, Las serpientes no hablan, como mucho silban, dijo el señor, La de mi sueño habló, Y qué más te dijo, si puede saberse, preguntó el señor esforzándose por imprimir a las palabras un tono de sarcasmo nada de acuerdo con la dignidad celestial de la indumentaria, La serpiente dijo que no tendríamos que morir, Ah, sí, la ironía del señor era cada vez más evidente, por lo visto esa serpiente cree saber más que yo, Es lo que he soñado, señor, que no querías que comiésemos de ese fruto porque abriríamos los ojos y acabaríamos conociendo el mal y el bien como tú los conoces, señor, Y qué hiciste, mujer perdida, mujer liviana, cuando despertaste de tan bonito sueño, Me acerqué al árbol, comí del fruto y le llevé a adán, que también comió, Se me quedó aquí, dijo adán, tocándose la garganta, Muy bien, dijo el señor, ya que así lo habéis querido, así lo vais a tener, a partir de ahora se os ha acabado la buena vida, tú, eva, además de sufrir todas las incomodidades del embarazo, incluyendo las náuseas, también parirás con dolor, y, pese a todo, sentirás atracción por tu hombre, y él mandará en ti, Pobre eva, comienzas mal, triste destino va a ser el tuyo, dijo eva, Deberías haberlo pensado antes, y en cuanto a tu persona, adán, la tierra ha sido maldecida por tu causa, con gran sacrificio conseguirás sacar de ella alimento durante toda tu vida, sólo producirá espinos y cardos, y tú tendrás que comer la hierba que crece en el campo, sólo a costa de muchos sudores conseguirás cosechar lo necesario para comer, hasta que un día te acabes transformando de nuevo en tierra, pues de ella fuiste hecho, en verdad, mísero adán, tú eres polvo y en polvo un día te convertirás.
Le seigneur se tourna vers la femme et lui demanda, Qu’as-tu fait, malheureuse, et elle répondit, Le serpent m’a trompée et j’ai mangé le fruit, Hypocrite, menteuse, il n’y a pas de serpent au paradis, Seigneur, je n’ai pas dit qu’il y avait des serpents au paradis, ce que je dis en revanche c’est que j’ai fait un rêve où un serpent m’est apparu et m’a dit, Alors, comme ça, le seigneur vous a interdit de manger les fruits de tous les arbres du jardin, et j’ai répondu que ce n’était pas vrai, qu’il nous était défendu de manger uniquement les fruits de l’arbre au milieu du paradis et que nous mourrions si nous y touchions, Les serpents ne parlent pas, tout au plus sifflent-ils, dit le seigneur, Celui de mon rêve parlait, Et qu’a-t-il dit d’autre, peut-on savoir, demanda le seigneur, s’efforçant de donner à ses paroles un ton sarcastique, nullement en accord avec la dignité céleste de son vêtement, Le serpent a dit que nous n’aurions pas à mourir, Ah oui, l’ironie du seigneur devenait de plus en plus évidente, apparemment ce serpent croit en savoir plus que moi, J’ai rêvé, seigneur, que tu ne voulais pas que nous mangions le fruit parce que nous ouvririons les yeux et nous finirions par connaître le bien et le mal comme tu les connais, toi, seigneur, Et qu’as-tu fait, femme perdue, femme légère, quand tu t’es réveillée d’un aussi beau rêve, Je me suis approchée de l’arbre, j’ai goûté au fruit et je l’ai apporté à adam qui, lui aussi, en a mangé, Ça m’est resté ici, dit adam en touchant sa gorge, Très bien, dit le seigneur, puisque vous l’avez voulu ainsi, ainsi vous l’aurez, désormais la belle vie est finie pour vous, toi, ève, non seulement tu souffriras de tous les désagréments de la grossesse, y compris les nausées, mais encore tu accoucheras dans la douleur, et pourtant tu te sentiras attirée par ton homme et il te dominera, Pauvre ève, tu commences bien mal, triste destin que le tien, dit ève, Tu aurais dû réfléchir avant et, quant à ta personne, adam, la terre a été maudite à cause de toi, et ce sera au prix de lourds sacrifices que tu parviendras à en tirer de quoi manger toute ta vie durant, elle ne produira qu’épines et chardons et tu devras te nourrir de l’herbe qui pousse dans les champs, et ce ne sera qu’à force d’innombrables gouttes de sueur que tu réussiras à obtenir ce qu’il te faudra pour t’alimenter, jusqu’au jour où tu te transformeras de nouveau en terre, car en vérité tu as été façonné à partir d’elle, misérable adam, tu es poussière et à la poussière un jour tu retourneras.
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