Käännös "est soin" espanja
Est soin
Käännösesimerkit
(Un jour durant cet été de Brooklyn, je poussai Sophie à lire un ouvrage de H. I. Mencken, qui était à cette époque, et est resté un de mes favoris, et je tiens à dire, quand bien même la chose est sans importance, que le style mordant de Mencken lui rappelait, me dit-elle, celui de son père.) Elle prit sa dictée avec soin, mais à cause de la ferveur qui le soulevait, avec une certaine hâte, aussi fut-ce seulement quand elle s’attela à la tâche de mettre son travail au propre pour l’imprimeur, que dans cette marmite grouillante d’allusions historiques, d’hypothèses dialectiques, d’interdits religieux, d’exemples de jurisprudence et de propositions anthropologiques, elle commença à voir bouillonner comme une présence fumeuse et menaçante un certain mot – répété à plusieurs reprises – qui la plongea dans la perplexité, puis la consternation et l’effroi, surgissant là dans ce texte par ailleurs d’un prosaïsme parfaitement convaincant, cette habile polémique qui, avec une ironie âpre et désinvolte, exprimait la propagande sournoise que plus d’une fois elle avait sans y prêter attention entendue au dîner à la table Bieganski. Mais ce mot qui provoquait en elle cette inquiétude était un nouveau départ. Car cette fois à plusieurs reprises, il lui avait fait remplacer « élimination totale » (vollständige Abschaffung) par Vernichtung. Extermination. Au bout du compte tout était parfaitement simple et dépourvu d’équivoque. Pourtant, même amené avec cette subtilité, noyé dans ce potage agréablement assaisonné par les récriminations décousues et plaisamment acerbes du Professeur, le mot, dans toute sa vigueur et sa signification – et donc la signification dont il parait la substance de l’essai tout entier –, était tellement horrible qu’elle se contraignit à le reléguer à l’arrière-plan de sa pensée durant tout le glacial week-end d’hiver qu’elle passa à s’échiner sur le long message passionné de son père. Elle constata qu’elle redoutait de provoquer sa fureur, au cas où elle aurait déplacé un accent, oublié un tréma.
en consecuencia, sólo en el momento de pasar a máquina el original que debía entregarse al impresor, comenzó a vislumbrar en aquel hirviente caldero de alusiones históricas, de dialécticas hipótesis, de imperativos religiosos, de antecedentes legales y proposiciones antropológicas, la nebulosa y siniestra presencia de una palabra que aparecía varias veces en el texto y que, además de sorprenderla y confundirla, la asustó sobremanera (una palabra que ella ya había oído más de una vez en las polémicas pláticas, tan persuasivas y prácticas como el folleto en cuestión, que su padre pronunciaba a modo de astuta y festiva propaganda en las cenas de los Biegański). Era la palabra «supresión». Un vocablo que sin embargo sólo representaba un punto de partida, porque las últimas veces el profesor había indicado a Sophie que escribiera Vemichtung, «exterminio», en lugar de vollstandige Abschaffung, «supresión total». Exterminio. La cosa no podía ser más simple ni evidente. Por eso, por muy sutilmente que el profesor hubiera introducido aquel término en el texto, y por amena que fuese su manera de expresar las corrosivas animadversiones que encubría, la palabra «exterminio», con toda su fuerza y significado —tal como se desprendía de la esencia del ensayo—, era tan horrible que Sophie tuvo que empujarla hacia lo más profundo de su mente y mantenerla allí durante el invernal fin de semana que dedicó a poner en limpio la apasionada diatriba de su padre, y preocuparse tan sólo de no despertar sus iras con la omisión de una diéresis o la mala colocación de un acento. Y siguió reprimiendo el verdadero significado de Vemichtung hasta que en el lloviznoso atardecer del domingo —mientras se dirigía presurosa, con el fajo de hojas mecanografiadas nerviosamente agarrado, hacia el café de la plaza del Mercado para reunirse con su padre y su esposo—, se dio cuenta con horror de lo que el profesor le había dictado y de su complicidad en ello.
— Prenez soin l’un de l’autre !
—¡Cuidad el uno del otro!
Je prenais soin de lui depuis trente-cinq ans et lui aussi prenait soin de moi.
Lo había cuidado durante treinta y cinco años y él había cuidado de mí.
Elle s’occupait d’elle avec soin.
La ayudó con cuidado.
– Pourtant nous avons, avec soin,
– Sin embargo, nosotros, con cuidado,
— Vous auriez pris soin de lui vous-même.
—Usted le habría cuidado.
Ayez soin de ne pas les manquer.
Cuidado con no perdérselas.
Merci pour vos soins.
Gracias por tus cuidados.
— Prends soin d’elle.
Ten cuidado con ella.
Je l’ai examinée avec soin.
La he examinado con cuidado.
Les soins étaient rapides.
Los cuidados eran breves.
es la atención
Avec des soins appropriés…
Con la atención adecuada…
— Il te faut des soins.
—Eso necesita atención.
Je l’examinai avec soin.
La examiné con atención.
— Tu as besoin de soins !
—Necesitas atención médica.
– J’ai besoin de soins. »
—Necesito atención médica.
Il lui faudrait des soins.
Necesitaría atención médica.
Surveillez-les avec soin.
Vigílelos con suma atención.
Tu as besoin de soins médicaux.
Necesitas atención.
Nos blessés ont besoin de soins.
Nuestras heridas necesitan atención.
Elle a besoin de soins.
Necesita atención médica.
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