Käännös "tan débilmente" ranskan
Tan débilmente
Käännösesimerkit
pero me contestó tan débilmente que no pude entender lo que me dijo.
Il me répondit, mais si faiblement, que je ne pus pas distinguer ce qu’il disait.
Luego, tan débilmente que al principio no me di cuenta, temblaron los vientos.
Et ce fut le frisson au vent, si faible que je n’étais pas tout à fait sûr de l’entendre, au début.
—preguntó Chee, tan débilmente que apenas podía ser oída. —No lo sé. ¿Cómo funciona su psicología?
« Que croit-il qu’il s’est passé ? » demanda Chee, si faiblement qu’on l’entendait à peine. « Je ne sais pas. J’ignore comment fonctionne son esprit.
Allí rezó, pero tenía la sensación de que las extrañas estrellas que se veían tan débilmente a través de la remolineante bruma no eran las que había hecho Dios.
Là il pria, mais il sentait que les étoiles inconnues qu’il voyait si faiblement dans la brume mouvante n’étaient pas celles que Dieu avait créées.
El niño lloraba tan débilmente que por momentos no se lo escuchaba, aunque Petrone sentía que el llanto estaba ahí, continuo, y que no tardaría en crecer otra vez.
L’enfant pleurait si faiblement que par moments on ne l’entendait plus mais Petrone sentait que les pleurs étaient toujours là, qu’ils ne cessaient pas et qu’ils allaient bientôt redoubler.
Así, la lámpara de plata, colocada sobre la repisa de una vasta chimenea, la iluminaba tan débilmente, que su tembloroso resplandor podía ser comparado al de esas nebulosas estrellas que, fugazmente, atraviesan el velo grisáceo de una noche de otoño.
Aussi la lampe d’argent posée sur le manteau d’une vaste cheminée l’éclairait-elle alors si faiblement, que sa lueur tremblotante pouvait être comparée à ces étoiles nébuleuses qui, par moments, percent le voile grisâtre d’une nuit d’automne.
Algo la estaba llamando, citándola, y el deseo de responder a la cita adquiría proporciones desmesuradas. Alarmada por la fuerza de sus propios sentimientos, se apartó de la puerta y creyó oír, tan débilmente que podía ser una ilusión, un suspiro surgido de ninguna parte y que se perdió a lo largo del pasillo.
Quelque chose derrière la porte l’appelait et le désir de répondre devenait irrépressible. Alarmée, elle recula et pensa entendre un soupir n’émanant de nulle part mais courant le long du couloir. Un son si faible qu’il s’agissait sans doute d’une illusion…
Dicen que hay pasadizos efímeros, patios inútiles, pasillos de largas perspectivas simuladas, objetos hacinados que ya nadie recuerda para qué sirven, manchas de podredumbre que extienden pausadamente sus paisajes por los muros, el liviano velo de polvo que cae de la madera carcomida, habitaciones repletas de ese silencio que jamás nadie ha interrumpido porque jamás ha habido nadie aunque dicen que hubo y que puede haber todavía pero no creo, alguien que se agita en un rincón afuera, hay alguien, hay afuera, hay otra tos además de la mía, pero tan apagada que quizá no sea tos, hay movimientos que yo ya no tengo, es muy leve, como el que hacen las sombras al organizarse y avanzar sin pasos porque no hay pies que los den, no es gato ni perro ni guarén ni gallina ni murciélago ni conejo lo que oigo respirar a mi lado aunque no puedo oír, cómo es posible toser tan débilmente a pesar de no ser más que una estructura de sombras que necesito ver, necesito, necesito y con la necesidad se instaura el terror, la necesidad de ver el rostro de esa sombra que respira y tose tan cerca, recobrar la vista y el afuera, muerdo, masco el saco que tapa mi boca, royendo y royendo para conocer las facciones de esa sombra que existe afuera, masco cordeles, nudos, parches, amarras, rompo pero nunca lo suficiente, otro saco, otro estrato que me demoraré un siglo en conquistar y un milenio en traspasar, envejeceré sin conocer otra cosa que el gusto del yute en la boca y sin hacer otra cosa que roer este boquete húmedo de baba, se trizan mis dientes pero tengo que seguir royendo porque hay alguien afuera esperándome para decirme mi nombre y quiero oírlo y masco y muerdo y rajo: masco, muerdo, rajo la última corteza de saco para nacer o morir, pero no alcanzo a nacer ni a morir porque hay manos que agarran la sección rajada y con una aguja grande para coser sacos cosen el agujero por donde yo iba a mirar y respirar, aire, aire fresco, aire como el de una ventana que no me dejaban abrir porque era figurada, pero por ese agujero mi recuerdo retrocedió un instante hacia el aire de esa ventana y quedé encerrado aquí con la nostalgia de ese aire y esa ventana y no puedo, porque aquí no cabemos yo y mi nostalgia, sólo yo, porque esa nostalgia de aire fingido hace intolerable el picor de las pelusas en la nariz y en la garganta y el gusto repugnante del yute, otro agujero, mis uñas escarban las capas geológicas de los sacos para encontrar salida, se rompen mis uñas, mis dedos sangran, las yemas rotas, los nudillos coloreando, otro saco y otro y otro, sí, ahora, otro agujero, pero las manos de afuera dan vuelta el envoltorio que soy y sin decir palabra, porque no quiere revelarme nada si las manos son de alguien, vuelven a coser, puntada y puntada, cosiendo la rotura para que yo ya no pueda salir y quiero salir para contemplar ese rostro y estiro brutalmente un pie, con el talón, con toda la fuerza que puedo abro otro boquete, pero las manos verrugosas vuelven a coser con la prolijidad de que sólo son capaces esas manos, puntadas menudas, muchas puntadas en cruz zurcen o bordan una cicatriz sobre la trama del saco, no puedo salir, no puedo respirar ni siquiera el aire simulado detrás de la ventana. Esperar.
On dit qu’il y a des passages éphémères, des cours inutiles, des galeries aux longues perspectives en trompe-l’œil, des objets entassés dont personne ne sait plus l’usage, des taches de moisissure qui développent posément leurs paysages sur les murs, le léger voile de poussière qui tombe du bois vermoulu, des chambres pleines de ce silence que jamais personne n’a rompu, car il n’y a jamais eu personne bien qu’on dise que si et qu’il y ait peut-être encore quelqu’un, mais je ne crois pas, quelqu’un qui s’agite dans un coin, dehors, il y a quelqu’un, il y a un dehors, il y a une autre toux que la mienne, mais si étouffée que ce n’est peut-être pas une toux, il y a des mouvements que je n’ai plus, un très léger comme celui des ombres s’organisant, avançant sans marcher car il n’y a pas de pieds pour faire des pas, ce n’est ni un chat ni un chien ni une souris ni une poule ni une chauve-souris ni un lapin, ce que j’entends respirer à côté de moi bien que je sois sourd, comment est-il possible de tousser si faiblement même si l’on est une construction d’ombres que je dois voir, j’en ai besoin, besoin, et avec la nécessité s’instaure la terreur, besoin de voir le visage de cette ombre qui respire et tousse si près, recouvrer la vue et l’extérieur, je mords, je mâche le sac qui obture ma bouche, je ne cesse de ronger pour connaître les traits de cette ombre qui existe au-dehors, je mâche des ficelles, des nœuds, des pièces, des ligatures, j’en romps mais jamais assez, il y a un autre sac, une autre strate que je tarderai un siècle à conquérir et un millénaire à traverser, je vieillirai sans connaître autre chose que le goût du jute dans ma bouche et sans faire autre chose que de ronger cette brèche humide de salive, mes dents s’y brisent mais je dois continuer à ronger car il y a quelqu’un qui m’attend dehors pour me dire mon nom, je veux l’entendre, je mastique, je mords, je déchire : je mastique, je mords, je déchire l’ultime croûte de sac pour naître ou pour mourir, mais je ne parviens ni à naître ni à mourir car il y a des mains qui saisissent la zone tranchée et, avec une grande aiguille à coudre les sacs, cousent le trou par où j’allais regarder et respirer, de l’air, de l’air frais comme celui d’une fenêtre qu’on ne me laissait pas ouvrir car elle était en trompe-l’œil, mais par ce trou ma mémoire a remonté un instant jusqu’à l’air de cette fenêtre, je suis resté enfermé ici avec la nostalgie de cet air et de cette fenêtre et je n’en peux plus, car moi et ma nostalgie, nous n’y tenons pas ensemble, il n’y tient que moi, car cette nostalgie d’un air fictif rend intolérables les peluches qui me piquent le nez et la gorge et le goût répugnant du jute, faire un autre trou » mes ongles grattent les couches géologiques de sacs pour trouver une issue, mes ongles se brisent, mes doigts saignent, bouts meurtris, jointures rougies, encore un autre sac et un autre, oui, maintenant un autre trou, mais les mains du dehors font le tour de cette enveloppe que je suis et, sans dire un mot, car on ne veut surtout pas me révéler si ces mains appartiennent à quelqu’un, elles recousent, point après point, recousent la déchirure pour que je ne puisse plus sortir, et je veux sortir pour examiner ce visage, j’allonge brusquement un pied et, du talon, de toute la force que je peux, j’ouvre une autre brèche, mais les mains verruqueuses recousent avec la célérité dont seules sont capables des mains de cette espèce, de petits points, de nombreux points de croix, raccommodent ou brident une cicatrice sur la trame du sac, je ne peux pas sortir ni respirer, pas même l’air fictif derrière la fenêtre.
How many English words do you know?
Test your English vocabulary size, and measure how many words you know.
Online Test