Käännösesimerkit
a veces daban grititos de sorpresa, como contándose bromas, o se reían del último de los patos perseguido, o del que se encontraba aún emboscado y aterrado en la piscina, o se reían todavía por la muerte del poeta, o por el luto eterno que llevaban, y empecé a intranquilizarme de verlas enloquecidas, sus dos narices pequeñísimas rozándose, y fue cuando la nube amarilla nos devoró por segunda vez, intensamente, y sólo terminó de devorarnos cuando los dos cigarros se consumieron: sentí que la segunda cucharada no fue áspera, sino como nata, una tela mojada en saliva, muy blanda, tibia, adormecedora, sentí eso seguramente porque también en ese instante sorbí el perfume de Camila como si tocara su segunda piel, por lo menos eso pensé, que estaba tocando a Camila una segunda piel, sin tocarla, su piel más profunda, así pensé, mi mente patasarriba, escuchando los ojos de Camila que decían Silencio Juliana no sigas riendo.
Parfois elles poussaient des petits cris de surprise, comme si elles se racontaient des blagues ou se moquaient du canard poursuivi, ou de celui qui était encore embusqué et terrifié dans la piscine, ou bien elles riaient encore de la mort du poète, ou parce qu’elles étaient tout le temps en deuil, et j’ai commencé à me tranquilliser de les voir toutes fofolles, à se frôler leurs petits nez, et à ce moment-là le nuage jaune nous a dévorées pour la deuxième fois, très fort, jusqu’à ce que les deux cigarettes s’éteignent : alors j’ai senti que la deuxième cuiller de sel n’était pas amère, mais comme de la crème, un tissu mouillé de salive, mou, tiède, qui donnait envie de dormir, j’ai senti ça sûrement parce qu’à cet instant aussi j’ai respiré le parfum de Camila comme si je touchais sa deuxième peau, en tout cas c’est ce que j’ai pensé, je touchais la deuxième peau de Camila sans la toucher, sa peau plus profonde, c’est ce que je pensais, j’avais la tête toute chamboulée, j’écoutais les yeux de Camila qui disaient Silence Juliana arrête de rire.
Dices que tú sentías una presencia, pero yo sólo sentía una ausencia.
Tu dis que tu sentais une présence, mais moi, je ne sentais qu’une absence.
No me sentía con ánimo de burla, me sentía como un hijo de Dios.
Je ne me sentais pas railleur, je me sentais comme un Fils de Dieu.
Me sentía…, bueno, de nada serviría negarlo, me sentía dolorosamente feliz.
Je me sentais… inutile de le nier, je me sentais douloureusement heureux.
No me sentía excluido de ellas, al contrario, sentía que esas relaciones eran para ella cruelmente impersonales.
Je ne m’en sentais pas exclu, je sentais au contraire que ces rapports étaient pour elle cruellement impersonnels.
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