Übersetzung für "risa de alegría" auf französisch
Risa de alegría
Übersetzungsbeispiele
Gemma tenía el don de transmitir la risa, la alegría y el amor a la vida.
Gemma avait le don de communiquer le rire, la joie et l’amour de la vie.
Talia Oren: veinte años de sol, de risa, de alegría libre y salvaje estaban inscritos en su rostro fino y anguloso de mujer oriental.
Talia Oren : vingt ans de soleil, de rire, de joie libre et sauvage étaient inscrits sur son visage fin et anguleux de femme orientale.
Pero esta vez los hobbits no son tan solitarios, suelen aparecer en parejas, y la imagen de coraje que proyectan tiene un elemento más social: se centra, inesperadamente, en la risa, la alegría, una actitud que, lejos de especular sobre sus posibilidades en el Día del Juicio, les hace negarse a mirar hacia el futuro.
Mais cette fois, les hobbits ne sont pas solitaires, ils vont généralement par deux, et l’image de courage qu’ils projettent possède un élément plus social : il est centré, de façon surprenante, sur le rire, la joie de vivre, une attitude qui, bien loin de se demander quelles sont ses chances le jour de l’Apocalypse, refuse de jamais regarder vers le futur.
incluso ese día, algunos estallarán en una carcajada mezquina en la que tal vez no habrá nada que entender, pero lo mismo da, en el fondo, lo mismo da, por culpa de esas risas quise irme de ese país que cambia de nombre demasiado a menudo, dice Dragan, no podía aguantarlo más, porque me parecía que el país entero estaba de pronto sacudido por la misma risa, una risa sin alegría, convulsa, atrozmente contagiosa, que se oía por todas partes, en la calle, durante las comidas en familia, en los dormitorios y en las oficinas de la administración, donde los funcionarios te dejaban horas esperando, tronchándose, y si por fin te recibían, era para reírse en tus narices cuando pretendías tener derecho a algo, igual que se reían en las narices de las ancianas que acudían para reclamar su pensión, porque todas las formas de sufrimiento se habían vuelto hilarantes; reían, con la cara desencajada, paralizada como una máscara, abrazándose las costillas, y un día, un reclutador de la legión extranjera llegó a la ciudad para ofrecer un remedio a los que padecían esa fiebre terrible que es la nostalgia de la guerra, de la que es casi imposible curarse porque es infinitamente más fácil llegar a la guerra que salir de ella, y el reclutador, que viajaba por toda Serbia y era serbio él mismo, un tipo de Niš, Dragan lo recuerda muy bien, no rio al recibirlos, a él y a tres de sus amigos recientemente desmovilizados, y les rogó con mucha cortesía que se sentaran antes de preguntarles si alguna vez habían quemado vivo a alguien, y como todos respondieron que no, un tanto sorprendidos, él les preguntó si estaban dispuestos a hacerlo y, al cabo de un momento de silencio, un amigo de Dragan dijo, si es para irme de aquí, que sea cuanto antes mejor, preferiblemente a un funcionario, y el tipo de Niš rio, pero con una risa sincera, como quien se ríe de un buen chiste, de hecho, la pregunta iba en broma, una manera un poco cruel y definitivamente dudosa de poner a prueba su motivación, pero estaban todos motivados, dijo Dragan, hasta el punto de que la respuesta de mi amigo era completamente en serio, creo, y tres meses más tarde me vi en Francia, con voluntarios venidos de todo el mundo, pero sobre todo de Europa del Este, ucranianos, polacos, rumanos, más serbios y, naturalmente, croatas, con los que ahora había que correr y arrastrarse por el barro, pero el sufrimiento físico lo hacía casi feliz y, al recibir el quepis blanco, Dragan se felicitó por haber dejado atrás un país que se prometía no volver a pisar jamás, al menos no mientras esa risa intolerable lo tuviera sometido, había muchísimos países a los que ahora podría ir con el 2.º Regimiento Extranjero de Paracaidistas, países desconocidos y lejanos, en África, en desiertos y bosques, junto a otras orillas donde las olas romperían con un haz de espuma sobre la barrera de coral, bastaba con esperar un poco más y sabría dónde iban a mandarme, dice Dragan, que ahora fuma un cigarrillo, con una cerveza en la mano, sentado con los pies en la arena, en la terraza de un chiringuito de la playa, mientras las olas no rompen sino que chapotean débilmente al calor asfixiante de la noche.
même ce jour-là, certains d’entre eux éclateront d’un rire mauvais dans lequel il n’y aura peut-être rien à comprendre, mais peu importe, au fond, peu importe, c’est à cause de ce rire que j’ai voulu quitter ce pays qui change de nom trop souvent, dit Dragan, je ne pouvais plus le supporter, car il semblait que le pays tout entier soit soudain secoué du même rire, un rire sans joie, convulsif, atrocement contagieux, qu’on entendait partout, dans la rue, pendant les repas familiaux, dans les alcôves et les bureaux de l’administration où les fonctionnaires te laissaient attendre des heures en pouffant, et s’ils finissaient par te recevoir, c’était pour te rire au nez quand tu prétendais avoir droit à quelque chose, comme ils riaient au nez des vieilles qui venaient réclamer leur pension, parce que toutes les formes de détresse étaient devenues hilarantes, ils riaient, leurs visages grimaçant, figés comme des masques, en se tenant les côtes et, un jour, un recruteur de la Légion étrangère est arrivé en ville, pour offrir un remède à ceux qui souffraient de cette terrible fièvre qu’est la nostalgie de la guerre, dont il est presque impossible de guérir parce qu’il est infiniment plus facile de rejoindre la guerre que de la quitter, et il faisait le tour de la Serbie, c’était un Serbe lui-même, un type de Niš, Dragan se le rappelle très bien, il n’a pas ri en les recevant, lui et trois de ses amis démobilisés récemment, il les a priés très poliment de s’asseoir avant de leur demander s’il leur était déjà arrivé de brûler vif quelqu’un, et comme ils répondaient tous non, un peu surpris, il leur a demandé s’ils étaient prêts à le faire et, au bout d’un moment de silence, un ami de Dragan a dit, si c’est pour partir d’ici, je veux bien commencer tout de suite, de préférence avec un fonctionnaire, et le type de Niš a ri, mais d’un bon rire franc, comme on rit à une bonne blague, d’ailleurs, la question elle-même était une blague, une façon un peu brutale et carrément douteuse d’éprouver leur motivation, mais on était tous motivés, dit Dragan, au point que la réponse de mon ami était, je crois, tout à fait sérieuse, et je me suis retrouvé, trois mois plus tard, en France, avec des engagés venus du monde entier mais surtout d’Europe de l’Est, des Ukrainiens, des Polonais, des Roumains, d’autres Serbes et, bien sûr, des Croates aux côtés desquels il fallait maintenant courir et ramper dans la boue, mais les souffrances physiques le rendaient presque heureux et, en recevant son képi blanc, Dragan se félicitait d’avoir laissé derrière lui un pays dans lequel il se promettait de ne jamais remettre les pieds, pas tant, en tout cas, que ce rire intolérable le tiendrait dans son emprise, il y avait tant d’autres pays où il pourrait désormais aller avec le 2e REP, des pays étranges et lointains, en Afrique, dans les déserts et les forêts, près d’autres rivages où les vagues se briseraient dans une gerbe d’écume sur la barrière de corail, il suffisait d’attendre encore un peu et je saurais où on allait m’envoyer, dit Dragan qui fume maintenant une cigarette, une bière à la main, assis les pieds dans le sable, au bord de la terrasse d’une paillote sur la plage, alors que les vagues ne se brisent pas mais clapotent mollement dans la chaleur étouffante de la nuit.
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