Übersetzung für "souffleter" auf spanisch
Übersetzungsbeispiele
Chacune des paroles que Marius venait de prononcer avait fait sur le visage du vieux royaliste l’effet des bouffées d’un soufflet de forge sur un tison ardent.
Cada una de las palabras que Marius acababa de pronunciar había hecho sobre el rostro del viejo realista el efecto del soplo de un fuelle de fragua sobre un tizón ardiendo.
Milo tira de son paquetage les tuyaux enroulés dans leur soufflet, nettoya l’embouchure avant de gonfler l’outre qui poussa son premier cri, ténu et plaintif.
Milo sacó el apretado envoltorio de tubos y fuelles de su mochila. Limpió la boquilla y sopló volviendo la gaita a la vida, haciéndola gemir y lloriquear suavemente.
il suffisait d’un coup de soufflet pour qu’ils reprissent leurs rougeoiements et leurs vrombrissements. – Votre whisky, monsieur.
bastaba un golpe de fuelle para que volviesen a sus resplandores y zumbidos de antes. —Su whisky, señor.
Chaque mot avait été un soufflet en plein visage, et la dernière phrase exprimait un profond mépris.
Cada palabra fue un golpe en la mejilla y, la despedida, el desprecio final.
Surgi de nulle part, le soufflet l'atteignit sur la joue droite, projetant sa tête en arrière.
El golpe salió de la nada, abatiéndose sobre su mejilla derecha y echando hacia atrás su cabeza.
voilà ce qui ne va pas. Ce qui s’était passé la veille – le changement d’attitude d’Emilia au dernier moment – avait été comme un soufflet pour lui.
El cambio de actitud de Emilia en los últimos momentos no dejó de ser un golpe para él.
Neel tressaillit comme s’il avait été souffleté, puis il ouvrit la bouche pour protester mais resta muet.
Neel se estremeció como si le hubiera alcanzado un golpe, abrió la boca para quejarse, pero no le salieron las palabras.
Comme quelqu'un éberlué par un soufflet, Billy relut une fois encore les mots qu'Isabelle Deane avait laissés pour lui.
Billy, como una persona atontada por un golpe, volvió a leer las palabras que Isabel Deane había dejado para él.
Dans mes propres montagnes, au bord de mon propre pays, au lieu même de mon mauvais désir, arrive le soufflet — ici !
En mis propias montañas, junto a mi propio país, en el mismo sitio donde se produjeron mis malos deseos, vino el golpe… ¡aquí! —Se tocó la frente—.
Elle ne blessa personne, mais Gabriel grimaça tout de même en assistant à la scène, car les soufflets laisseraient à coup sûr de vilains bleus.
Nadie sufriría una verdadera herida, pero, aun así, Gabriel parpadeó; el golpe escocería y produciría un feo verdugón.
puis, lorsqu’il fut suffisamment fort pour actionner les longs soufflets, son père le prit à son service, au prix d’un grand nombre de gifles et de coups de fouet.
y cuando tuvo fuerzas para tirar y empujar de los fuelles, el padre lo obligó a trabajar en la fragua como aprendiz, con una elevada paga de golpes y azotes.
Si sa propre respiration ne ressemblait pas au bruit d’un soufflet de forge, il arriverait peut-être à entendre quelque chose.
Si su propia respiración no sonara como un fuelle, igual podría oír algo.
Je ne te parle pas de migraine, ou de mal de tête, c’est autre chose, tu sais, c’est autre chose, et tellement de choses à la fois, il n’est pas facile de donner le sens de quelque chose qui est tant de choses à la fois… Au début c’est un petit son, car ça commence ainsi, une étrange sonnette qui est comme un sifflement ou une lamentation aiguë, un sonar, il arrive de très loin, des abîmes, tu le perçois, et tout à coup se dessine le contour féroce des choses, comme si ce sifflement s’était introduit dans la vue, en l’aiguisant, en la déformant, et tu as l’impression d’avoir un prisme à la place des yeux, parce que les contours, les angles, les objets ont augmenté leur existence dans l’espace, ils se sont dilatés, ils ont changé de géométrie, et dans ce changement ils ne signifient plus ce qu’ils signifiaient, par exemple l’armoire là au fond devient un cube, un cube et c’est tout, elle n’a plus le sens d’armoire et tout se met à flotter, l’espace se gonfle comme une marée et arrive alors le mal de mer de la céphalée, comme un soufflet qui respire et sur lequel tu es assis, tu flottes, tu dois t’asseoir, et le sol devient liquide, et autour de toi respire un poumon qui te semble tout l’univers, ou plutôt à l’intérieur de toi, et toi tu es dessus et en même temps tu es dedans, tu es un grain de poussière qui fluctue dans les alvéoles d’un poumon monstrueux qui se dilate et se réduit par bouffées, et tu te serres les tempes en essayant de contenir les flots qui t’ont explosé dans la tête comme une tempête où tu te noies, c’est cela la céphalée… Tristano a eu sa première céphalée un dix août, il lui est arrivé beaucoup de choses en août, à Tristano, il a une vie marquée par le mois d’août, il y a des hommes comme ça, c’est Uranus, Saturne, tellement de choses, j’en ai oublié beaucoup, mais celle-là non, c’est impossible, le dix août est le jour de la Saint-Laurent, quand les étoiles filent, peut-être que l’une d’elles lui est tombée sur la tête, une météorite, mais ce n’était pas de nuit, c’était à midi, et il se trouvait précisément dans cette maison où il était revenu pour ne rien faire, sous la pergola, il fixait une grappe de raisin pas mûr en comptant les grains comme s’ils étaient les années de sa vie, un grain un grain un grain pour toi, disait-il à voix basse comme dans une cantilène idiote, et les grains étaient déjà nombreux, et à ce moment-là il perçut le sifflement étrange qu’il n’avait jamais entendu, la grappe de raisin cessa d’être une grappe de raisin, l’air se fissura sillonné par des fêlures, la nausée lui monta à la gorge, et en titubant comme si la terrasse avait été le pont d’un vaisseau battu par les flots il gagna sa chambre, ferma les impostes, se jeta sur le lit et agrippé à l’oreiller partit pour le premier des voyages maléfiques qui allaient l’accompagner pour longtemps, traversant des miasmes, des nuages de sauterelles, dans une aveuglante étendue de rien égale à elle-même dans toutes les directions… Lui, le garçon, était mort la veille, tu sais, il avait sauté en l’air avec ses instruments de mort, son garçon plus aimé qu’un fils… le salaud…
No te estoy hablando de jaquecas, o de dolor de cabeza, es otra cosa, sabes, es otra cosa, es muchas cosas a la vez, y no es fácil dar con el sentido de algo que es muchas cosas a la vez… Para empezar es un pequeño sonido, porque empieza así, un extraño timbre que es como un silbido o un lamento agudo, un sonar, llega desde muy lejos, desde los abismos, y tú lo percibes, y de repente se dibuja el contorno feroz de las cosas, como si ese silbido se hubiera introducido en la vista, aguzándola, distorsionándola, y te parece como si tuvieras un prisma en lugar de los ojos, porque los contornos, las aristas, los objetos han aumentado su existencia en el espacio, se han dilatado, han cambiado de geometría, y al cambiarla ya no significan lo que significaban, por ejemplo, ese armario del fondo se convierte en un cubo, un cubo y nada más, no tiene ya el sentido de armario, y en ese momento todo se tambalea, el espacio se hincha como una marea y llega el vértigo de la cefalea, como un fuelle que respira y sobre el que estás sentado, te tambaleas, tienes que sentarte, y el suelo se vuelve líquido, y a tu alrededor respira un pulmón que te parece el universo entero, mejor dicho, dentro de ti, y tú estás encima y al mismo tiempo estás dentro, eres una mota de polvo que fluctúa en los alvéolos de un pulmón monstruoso que se dilata y se encoge en cada vaharada, y tú te aprietas las sienes, procurando contener las oleadas que te han estallado en la cabeza, como una tempestad en la que te ahogas, esa es la cefalea… La primera cefalea le vino a Tristano un diez de agosto, le han pasado muchas cosas en agosto a Tristano, su vida está marcada por agosto, hay hombres así, es Urano, Saturno, tantas cosas, de muchas me he olvidado, pero de esta no, es imposible, el diez de agosto es el día de san Lorenzo, cuando se precipitan las estrellas, tal vez le cayera una justo sobre la cabeza, un meteorito, pero no era de noche, era el mediodía, y él estaba en esta casa precisamente, a la que había vuelto para no hacer nada, bajo la pérgola, y miraba absorto un racimo de uva verde contando sus granos como si fueran los años de su vida, un grano un grano un grano para ti, decía en voz baja como en una cantilena idiota, y los granos eran ya muchos, y en aquel momento percibió un silbido extraño que no había oído nunca antes, el racimo de uvas dejó de ser un racimo de uvas, el aire se resquebrajó surcado por grietas, la náusea se le subió a la garganta, y tambaleándose como si la terraza fuera la toldilla de un navío batido por el oleaje, llegó hasta su habitación, cerró los batientes, se arrojó a la cama y aferrado a la almohada partió para el primero de los viajes maléficos que habrían de acompañarlo largo tiempo, cruzando miasmas, nubes llenas de langostas, en una deslumbradora extensión de nada que es igual en cualquier dirección… Él había muerto el día anterior, sabes, había saltado por los aires con sus instrumentos de muerte, su muchacho, amado más que a un hijo… maldito.
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